L'affaire de la hausse des tarifs d'Orange est arrivée aux oreilles du gouvernement, et la secrétaire  d'État à l'Economie Numérique a montré à ce sujet une certaine intransigeance. Selon des propos recueillis par l'AFP, Nathalie Kosciuscot-Morizet a fait part jeudi de son souhait que soient maintenues des offres d'accès à Internet à un tarif inférieur à 20 euros.

Nathalie Kosciuscot-Morizet a ainsi repris à son compte divers commentaires que l'on a pu lire sur le forum non-officiel des utilisateurs Orange Internet, arguant que " certains utilisateurs sont très satisfaits de leur offre 512 kilobits, tout le monde n'a pas besoin de 5 mégabits ou plus ".

La secrétaire d'État a évoqué un " seuil psychologique " avec un prix inférieur à 20 €, fut-il à 19,90 €, et le risque que " pour des raisons financières des gens se désabonnent " alors même que de plus en plus de services notamment proposés par l'État ont entamé leur migration sur le Net.

Rappelons que la hausse en septembre des tarifs d'Orange ne concerne que des offres qui ne sont plus commercialisées depuis deux ans. Elle sera de 1 à 5 euros pour des clients ayant souscrit à une offre d'accès à Internet au débit limité, au volume d'échange de données restreint.

Nathalie  Kosciuscot-Morizet a demandé au premier FAI français la communication d'une liste actualisée de ses tarifs, une requête qui sera également formulée pour les FAI SFR et Free. Orange a déjà fait savoir qu'il commercialise toujours à ce jour une offre bas débit sans engagement à 10 € par mois pour 25 heures, ou à 20 € en illimité. Reste que dans ce cas, le bas débit c'est du 56 kbps et on est donc loin du 512 kbps.