L'ouverture à la concurrence du marché des jeux en ligne a bien été votée par l'Assemblée Nationale mais pas encore par le Sénat, ce qui fait que cette ouverture ne sera pas effective avant plusieurs mois, y compris pour la prochaine coupe du monde de Football en Afrique du Sud, ce qui augmente le mécontentement des opposants au monopole de la Française des jeux et du PMU.

Cependant, dès aujourd'hui de grands groupes préparent leur offensive, notamment le groupe Louis Dreyfus via une prise du capital de Mangas Gaming, spécialisée dans les paris et jeux en ligne.

Du coté du groupe Partouche cependant, la grogne monte. La société, propriétaire de nombreux casinos, a en effet indiqué par la voix de son président Patrick Partouche, ne pas vouloir postuler à une licence de poker en ligne en France. Ce dernier ajoutait dans les colonnes de notre confrère Les Echos:



Je ne veux pas d'une mascarade qui vise à protéger la Française des Jeux et le PMU.  (...) Le poker est attribué à tout le monde alors qu'en Belgique seuls les exploitants de casinos pourront proposer des jeux de casinos en ligne.



Pour rappel, la France compte près de 3 millions de joueurs en ligne qui misent du véritable argent, qu'il s'agisse du poker ou de paris sportifs et hippiques, et ce en toute illégalité. En mettant en place cette nouvelle réglementation l'Etat français espère ainsi régulariser le secteur et surtout récupérer de l'argent.