Peau artificielle robot La présence des robots depuis les années 1970 au sein des usines permet d'assurer une productivité maximisée, dans l'optique de produire énormément en peu de temps. Afin de poursuivre le travail dans les fonctionnalités des machines, une équipe de chercheurs du Département de génie mécanique menée par le professeur Clément Gosselin, travaille sur l'apport du sens du toucher.

C'est à l'aide d'une peau artificielle que les chercheurs comptent ajouter de nouveaux usages des robots. Concrètement, une pression sur la peau de la machine permet à cette dernière de déterminer la commande à traiter ( un mouvement par exemple ).

Aussi, on imagine qu'avec cet apport du toucher, il sera possible de soumettre des requêtes aux robots, afin de permettre une meilleure collaboration avec les humains. La peau artificielle en cours d'élaboration se voudra extensible, résistante, déformable, peu dispendieuse et évidemment sensible à la pression.

Pour l'heure, le projet est au stade de prototype, mais sa composition permettra - selon Clément Gosselin - un lancement sur le marché dans une fourchette de 5 à 10 ans. En raison du faible coût des matériaux, le professeur imagine une utilisation rapide de son produit à grande échelle.