Philipsbestlogo C'est la fin des promesses de lendemains qui chantent dans le groupe Philips Electronics, qui se voit rattrapé par un retournement de conjoncture bien plus rapide qu'anticipé. En conséquence, la société abandonne son projet d'améliorer sa rentabilité d'ici 2010.

Les activités grand public et éclairage sont particulièrement touchées par une baisse qui " n'a pas d'équivalent récent et se révèle plus rapide et profonde que prévu ", est-il indiqué dans un communiqué aux investisseurs.

Le groupe prévient qu'il ne pourra plus attendre son objectif de doubler son résultat par action avant impôt ( Ebita ) d'ici 2010. " L'environnement économique en détériotation continuelle implique que la compagnie n'espère plus atteindre cet objectif pour 2010 ", souligne le communiqué.

Le doublement de l' Ebita reste d'actualité pour le groupe mais la crise financière va en retarder l'échéance. Philips Electronics va maintenant se concentrer sur ses restructurations et la préservation de ses marges, ce qui devrait représenter un coût de 340 millions d'euros au dernier trimestre.

L'action de Philips a dévissé de 5% à l'annonce de cette nouvelle avant de reprendre un cours autour de 13 €. Le groupe va également devoir faire face à une charge de 1,1 milliard d'euros issue de dépréciations d'actifs dans ses partenariats avec LG Displays et NXP, branche semiconducteurs indépendante issue de Philips.