Y a-t-il une place pour l’E-book '
La réponse est indiscutablement oui, que l’on parle de livre ou d’encre électroniques (E-book ou E-ink) tant les bénéfices permis par le principe sont nombreux (dématérialisation, choix illimité et interchangeable du contenu...). Pour autant, le marché n’est pas à la fête, et alors qu’il y a quelques années certains analystes prévoyaient une expansion certaine de cette technologie, il n’en est pour l’instant rien.

La cause doit vraisemblablement être recherchée dans la technologie coûteuse employée, ainsi que dans l’avancée considérable permise, semble-t-il en inadéquation avec la plupart des personnes, encore peu enclines à délaisser leurs bons vieux livres papiers (matérialisme quand tu nous tiens…).

Philips, comme d’autres grands noms de l’électronique grand public, n’a pourtant jamais baissé les bras, il suffit pour s’en convaincre de jeter un œil sur iRex (qui appartient au géant néerlandais) et son modèle iLiad.


Vers la technologie flexible
Mais Philips n’en reste pas là et semble dorénavant être en mesure de pouvoir fabriquer des modèles flexibles de grandes tailles (sous-entendu de taille « normale » pour un livre). La démonstration a en tout cas été faite à l’occasion de l’IMID (International Meeting on Information Display) cuvée 2006.

Le constructeur y a en effet présenté un modèle de livre électronique flexible doté d’un écran d’une résolution respectable (et record aux dires de son géniteur) de 14,1 pouces (environ 35,8 centimètres) pour une résolution de 1280 x 800 pixels.

Le temps de réponse de l’écran est annoncé pour 300 ms, ce qui ne devrait pas être gênant compte tenu du fait qu’il ne s’agit pas d’un écran d’ordinateur pouvant potentiellement faire tourner des jeux vidéo, mais bien d’un livre électronique dont la vocation première est d’abord d’afficher des images fixes pendant (au moins) plusieurs secondes. De toutes façons, le modèle présenté n’est capable de reproduire qu’une échelle monochrome de seize gris.

Au-delà de la performance technologique, Philips confirme donc son intérêt pour le livre électronique. L’échec commercial d’il y a quelques années ne se renouvellera peut être pas la prochaine fois…