Le hameçonnage, ou phishing est une pratique en développement, et nombreux sont encore les Français à tomber dans le piège chaque année. Au fil du temps, les attaques se veulent de plus en plus pointues et les mails de plus en plus crédibles.

phishing 1  La technique est simple : un groupe de pirate envoie des milliers d' e-mails invitant des particuliers à régulariser une situation ( mise à jour de coordonnées, de profil, changement de mot de passe...) auprès d'un service relativement populaire et suffisamment adopté pour qu'il touche un maximum d'audience ( banques, distributeur d'énergie, sécurité sociale, gouvernement...).

Le mail propose alors de faciliter la vie de l'utilisateur en lui proposant un lien l'amenant vers le service en question... Il s'agit alors d'une copie du site en question, monté et mis en ligne pour l'occasion et dont le seul but Phishing 2  est de récolter un maximum d'informations sur l'utilisateur : login, mot de passe, coordonnées postales et même bancaires...

Pour que ce type d'attaque fonctionne, il faut viser les bonnes personnes, et usurper l'identité d'un service largement adopté. VERIFROM nous indique ainsi que c'est le plus souvent EDF qui est cité par les internautes lors qu'on leur parle de Phishing, suivie du service des impôts et de PayPal.

Suivent la CAF, puis l'opérateur Orange et enfin des services bancaires ainsi que d'autres opérateurs comme SFR ou encore, La Poste.

Les vagues de phishing étant de plus en plus nombreuses, les grandes marques communiquent également de plus en plus rapidement lorsque ce type d'arnaque est détectée. Ainsi, 90 % des Français indiquent se méfier d'emails provenant d'une grande marque et la moitié pense tout de même que ces phishing 3  dernières n'agissent pas suffisamment pour prévenir ces menaces.

Seulement 34 % des Français se disent insuffisamment informé sur le phishing, et globalement, l'action des marques pour lutter contre le phénomène est jugée peu efficace.

Selon VERIFROM, un internaute sur dix se retrouve piégé par ce type d'attaque, et un sur trois manque de peu de se faire tromper. Le reste de l'étude se concentre sur les services propres à la société qui publie des certificats permettant d'authentifier l'origine des e-mails.

phishing 4  

Source : VeriFrom