La semaine dernière a eu lieu l'assemblée générale annuelle des actionnaires du groupe audiovisuel TF1. À cette occasion, le cas de Facebook a été évoqué mais pas en sa qualité de réseau social. C'est plutôt la plateforme Facebook pour les vidéos en ligne - dont le succès est grandissant - qui a été évoquée et pour parler de piratage.

tf1-logo En 2014, rappelons que Facebook a revendiqué plus d'un milliard de vidéos consultées par jour et quelque 100 millions de nouvelles vidéos mises en ligne par mois. YouTube n'a qu'à bien se tenir…

Directeur des affaires juridiques de la première chaîne française, Sébastien Frapier a déclaré : " On est quand même très inquiet aujourd'hui (ndlr : propos rapportés par l'AFP) ". Répondant à une question sur les actions menées en matière de lutte contre le piratage de contenus, il a souligné que Facebook est une plateforme " très importante de contenus cinématographiques et audiovisuels ", sans " système de filtrage. "

Cette inquiétude va-t-elle se transformer en action devant les tribunaux ? On se souviendra en effet du combat au long cours mené par TF1 à l'encontre de YouTube et Dailymotion pour la diffusion illégale de programmes et séries, ainsi que d'extraits d'émissions de TF1.

En mettant en avant son filtre anti-piratage Content ID, YouTube était finalement parvenu à un accord avec TF1 fin 2014 alors que la rixe avait débuté en 2007. Un mois après ce dénouement, Dailymotion était condamné à payer 1,3 million d'euros à TF1.