Interval Licensing n'abandonne pas son combat devant les tribunaux US. Rejetée en début de mois, la fameuse plainte contre AOL, Apple, eBay, Facebook, Google ou encore Yahoo! a bénéficié de plus de précisions pour être à nouveau déposée.

Des exemples viennent désormais étayer les accusations de violation de quatre brevets. Une plainte dont The Seattle Times propose une copie et cite le cas de l'iTunes Store d'Apple avec la suggestion automatique de contenus relatifs à une recherche.


Actualité publiée le 13 décembre :
L'été dernier, Interval Licensing avait porté plainte aux États-Unis contre rien de moins que AOL, Apple, eBay, Facebook, Google, Netflix, Office Depot, OfficeMax, Staples, Yahoo! et YouTube. Une plainte contre le Web comme l'avait parfois qualifiée la presse outre-Atlantique, et d'autant plus médiatisée que derrière Interval Licensing, on retrouve Paul Allen, le co-fondateur de Microsoft. La firme de Redmond qui ne fait d'ailleurs pas partie des sociétés visées.

Cette plainte porte sur la violation présumée de quatre brevets couvrant notamment plusieurs aspect de l'e-commerce, dont la recommandation de produits sur la base d'une recherche de l'utilisateur, et de la recherche Web. Des brevets également relatifs à l'information divulguée par une page Web comme les cours d'actions, des mises à jour d'actualité.

La plainte vient d'être rejetée pour cause de manque de précision. Elle n'a pas été en mesure d'identifier des produits ou matériels spécifiques. L'affaire n'en restera toutefois pas là puisque Interval Licensing a jusqu'au 28 décembre pour déposer une plainte amendée.