PlayStation 3 - PS3 Living Room - Image 10 Peu attrayante en raison de son prix de vente particulièrement élevé par rapport à la concurrence, la PlayStation 3 n'est pas parvenue à s'écouler à foison à l'occasion des fêtes de fin d'année 2008, période faste en terme de consommation vidéoludique. Mettant allègrement en avant sa nouvelle palette de prix, Microsoft a réussi à davantage pénétrer le marché aux côtés d'une Wii qui plafonne toujours autant qu'à l'occasion de ses premiers balbutiements.

Seulement, rien n'est perdu pour Sony puisqu'il s'est murmuré en fin d'année dernière que le monolithe connaîtra une baisse de prix aux environs de cet été, et estimée avant juin. Alors que le CEO d'Activision Blizzard a indirectement souligné que la PlayStation 3 devrait réduire son prix de l'ordre de 100 $ pour toucher un marché de masse, le président d'EA Sports - Peter Moore - et le co-fondateur de Media Molecule - Alex Evans - ont appuyé cette idée.


Idée commune, intérêts communs
S'exprimant par le biais du site Bloomberg, Peter Moore souligne le fait que « Sony a de toute évidence du chemin à faire avec leur prix », tout en indiquant qu'il s'attend à ce qu'une baisse de tarif soit effective à terme.

De son côté, Alex Evans s'est exprimé à ce sujet au travers de Gamasutra, précisant qu'il est important pour Sony d'élargir sa base installée de façon à permettre à des titres grand public tels que LittleBigPlanet de bien s'introduire sur le marché :

« Ils ont tout cela, vous savez, les SingStar et les jeux EyeToy. Ils ont leur audience grand public sur la PS2 qu'il doivent traduire maintenant sur PS3. Lorsqu'ils l'auront fait, je serai très heureux, parce que c'est comme cela que je vois la PS3 évoluer. C'est pourquoi je suis à l'aise avec elle pour l'instant... dès qu'ils baisseront leur prix... ».

Le vice-président marketing de Sony Computer Entertainment America, Peter Dille, appuie le fait que la compagnie cherche avant tout à améliorer la profitabilité, au détriment de l'élargissement de la base installée. Ayant déjà exprimé son estimation de baisse de prix de l'ordre de 100 $, l'analyste Mike Hickey précise que si le nombre de consoles écoulées n'augmente pas de façon significative, une ré-allocation des capitaux sera à envisager. Rappelons que Sony a récemment procédé à de nombreuses suppressions d'emplois et fermetures d'usines, bien que la division PlayStation ne sera a priori peu touchée par la crise financière.