Sony espère vendre quelque 2 millions d'unités de son casque de réalité virtuelle PlayStation VR d'ici la fin de cette année. Et signe d'un changement de stratégie commerciale au sein de la firme nippone : cette dernière affirme que le casque serait déjà rentable.

Exit l'époque où Sony vendait ses PlayStation 2 à perte pour installer un parc en espérant récupérer ses investissements sur la vente de jeux, de services et les économies réalisées sur l'amélioration de sa plateforme au fil des années. Depuis la PlayStation 3, Sony se montre plus prudent avec ses consoles de jeux et accessoires et mise sur une rentabilité s'affichant dès la vente des premiers articles.

PlayStation VR

C'est à nouveau le cas avec le PlayStation VR, qui, malgré un prix bien plus attractif que l'Oculus Rift et le HTC Vive, serait ainsi déjà rentable pour la marque. Sony affirme ainsi ne pas le vendre à perte. Facturé 399 euros, le casque a de quoi donner quelques leçons aux deux géants s'installant sur PC, même si la qualité globale de l'expérience de réalité virtuelle est encore loin d'égaler celle d'un Oculus ou d'un Vive.

Pour autant, Sony n'a pas économisé sur les processus de fabrication. C'est ce que révèle iFixit qui a déjà opéré un démontage dans les règles du casque.

Les experts d'iFixit attirent ainsi l'attention sur un casque qui se démonte plutôt bien et qui pourrait être réparable dans une certaine mesure. On y trouve un écran AMOLED de 1920 x 1080 pixels fabriqués par Samsung, un câblage qui aura particulièrement séduit l'équipe par sa qualité et des modules qui sont interchangeables pour faciliter les réparations en cas de panne.

Le boitier additionnel quant à lui est équipé d'un ventilateur chargé de rafraichir les puces et notamment le SoC Marvel dédié à l'ultra HD 4K. On y trouve également 1 Go de DDR3 et 4 Go de stockage eMMC. Au final, iFixit a donné la note de 8/10 à l'ensemble, saluant la possibilité laissée à la réparation qui se fait malgré tout au prix d'un nombre important de composants.