On le sait, l' activité qui consiste à se livrer au téléchargement d' oeuvres sous copyright devenu un délit, se voit condamner d' amende et de peine de prison.

Il ne se passe pas une semaine sans que les Majors clouent sur leur cheminée, le trophée des têtes des contrevenants.

Le Nouvel Observateur demande l' arrêt des poursuites contre les internautes qui téléchargent de la musique illégalement sur les réseaux d' échange.

Qui n' a pas téléchargé au moins une fois de la musique sur un Imesh, Emule ou eDonkey, comme quasiment 8 millions de Français '

Mp3


Nous sommes donc tous des pirates en puissance et des délinquants notoires.

Stop écrit le Nouvel Observateur à ces poursuites absurdes, texte signé par de nombreux artistes, des universitaires, des politiciens et des associations professionnelles.

Les signataires proposent :

" l'ouverture d'un large débat public impliquant le gouvernement, tous les acteurs de l'industrie musicale, tous les artistes, afin de parvenir à une meilleure défense du droit d'auteur, mais aussi les consommateurs, afin de trouver ensemble des réponses équitables et surtout adaptées à notre époque ".

On compte parmi ces signatures des noms comme Ségolene Royal, l' ADAMI (société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes ) et bien d' autres comme Ariel Wizman qui avait prêté sa voix, dans une campagne de prévention contre le piratage, intégrée dans des fichiers leurres.

L' industrie du disque attribue ses pertes aux téléchargements des internautes et l' année 2004 a battu tous les records en matière de répression.

Le pouvoir de la plume saura t-il faire entendre raison, on peut en douter quand on entend le bruit sourd du canon le soir au fond des bois.

 

L' article du Nouvel Observateur