Une balade agitée

Rockstar est un habitué des grands rendez-vous et a toujours su mobiliser le public malgré les polémiques et l’attente. Pour preuve, GTA IV s’est vendu à plus de treize millions d’exemplaires faisant de lui le jeu le mieux vendu en l’espace d’une journée. En terme de DLC, la firme n’a pas à rougir, The Lost and Damned a lui aussi connu un succès commercial.

Ce succès a convaincu la firme californienne de redoubler d’effort. Mais  attention il ne faudra surtout pas s’attendre à une révolution conceptuelle ou graphique. The Ballad of Gay Tony repose sur les stables fondations posées par le célèbre Grand Theft Auto IV. Ainsi le titre arborera le même moteur graphique et la même ville.

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Ceci est loin d’être une mauvaise nouvelle, bien au contraire. La version présentée date de quelques semaines, mais cela ne nous a pas empêché d’accomplir deux missions à hauts risques. Au total, nous avons pu découvrir quatre missions plus bourrines les unes que les autres. La première consistait à prendre d’assaut un immeuble.

Notre héros, Luis Fernando Lopez, ne fait jamais les choses comme Monsieur Tout Le Monde. Pour éviter le dispositif de sécurité, celui-ci effectue une infiltration aérienne en faisant donc appel au parachute. Se déplacer en parachute est relativement simple, il est juste nécessaire d’avoir de bons repères spatiaux et de savoir doser sa vitesse.

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Ceux qui ont déjà joués à GTA : San Andreas se retrouveront en terrain connu. Une fois à terre, le jeu fait appel à des mécanismes vus et revus par les joueurs. Pour rejoindre le responsable de l’immeuble, il suffit d’aller d’un point A à un point B et de tuer tout ce qui bouge entre les deux. Ce fut pour nous l’occasion de découvrir le FN P90, le digne remplaçant du H&K MP5.

The Ballad of Gay Tony nous propose des fusillades beaucoup plus nombreuses et intenses. En ce sens, il ressemble énormément à Vice City de par son univers très bling bling et ses missions. Pour s’enfuir du bâtiment désormais cerné par les forces de sécurité, notre protagoniste s’en va par les airs et imite par la même occasion un certain Ethan Hunt (Mission Impossible 2).

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La qualité Rockstar

La seconde mission consistait à détourner un wagon de métro escorté par des hélicoptères. Afin de permettre une extraction par voie aérienne, le joueur se doit d’abuser du AA-12, un fusil à pompe automatique armé de balles explosives. Une arme qui fait des ravages tant sur les véhicules que sur les personnes.

La troisième mission mettait en avant l’utilisation de bombes collantes. Ces engins explosifs improvisés peuvent être déclenchés à n’importe quel moment et surtout à distance. Pour réussir pleinement la mission, il fallait faire preuve d’observation et placer judicieusement les charges pour réduire à néant l’adversité.

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Pour neutraliser les survivants, il suffit de faire appel au FN M249, une mitrailleuse légère autorisant les tirs de barrage. L’ultime mission, elle, requiert énormément de patience ainsi qu’un bon pilote d’hélicoptère, une mission des plus bourrines qui soit. Comme on peut le constater, ce nouveau DLC est riche en action et il trouve parfaitement son rôle au sein de la série.

Elle manquait autrefois d’animation et de diversité. Ce n’est heureusement plus le cas grâce à Rockstar. De plus, la plupart des missions proposées exploitent régulièrement le parachute qui nous offre une énorme sensation de liberté. Bien que le moteur n’ait pas subi de franches améliorations, l’ambiance visuelle a été judicieusement adaptée.

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Il faut le rappeler, ce DLC nous conte avant tout les aventures d’Anthony "Gay Tony" Prince et de son garde du corps Luis Fernando Lopez.  Le premier est le propriétaire des deux boites de nuit les plus branchées de Liberty City. Il aura malheureusement le mauvais réflexe de faire intervenir des investisseurs peu scrupuleux.

Le joueur devra tout faire pour remettre de l’ordre, anéantir la concurrence, rester fidèle à ses amis, à sa famille. Rockstar en a d’ailleurs profité pour inclure de nouvelles pistes musicales et véhicules. Au final, ce nouveau contenu additionnel a de grandes chances de connaître le succès, lui qui comble parfaitement les manques du jeu originel.

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Celui-ci tisse des liens avec les précédents opus et tire savamment partie de la grande ville de Liberty City. Reste toutefois à découvrir la durée de vie du titre qui mérite indubitablement le coup d’œil et repousse les limites des actuels DLC. Bref un DLC comme on les aime et comme on aimerait en avoir plus souvent.

GTA The Ballad of Gay Tony sortira le 29 octobre prochain sur le Xbox Live au prix de 1600 Points MS. Il sera aussi disponible dans le pack Grand Theft Auto : Episodes from Liberty City qui contiendra aussi The Lost and Damned. Bien qu’il soit proposé à un tarif de 45 €, celui-ci aura l’avantage d’être indépendant et ne nécessitera donc pas le jeu original.

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