Prince avait été l'un des premiers à utiliser Internet afin de tirer des revenus supplémentaires via notamment une communauté ayant accès moyennant finances à des titres en exclusivité. Mais il a vite " déchanté " pour tourner le dos à Internet ( tout comme aux maisons de disques ), et y compris aux plateformes de téléchargement légal.

Avant son concert au Stade de France le 30 juin prochain, Le Parisien s'est entretenu avec l'excentrique Prince. Au cours de l'entretien, il a confié ne plus vouloir enregistrer de chansons tant que l'industrie musicale est en crise, accusant le téléchargement illégal comme coupable.

Il entend se rendre à la Maison Blanche pour sensibiliser les États-Unis à la question des droits d'auteur. " C'est le Far West. Il faut tout nettoyer ". Des propos qu'il a également tenus dans une interview à The Guardian.

Il compare la situation actuelle à du " carjacking ", autrement dit un vol de voiture avec violence. " Il n'y a pas de limites ". " L'industrie a changé. Nous gagnions de l'argent [en ligne] avant que le piratage ne devienne complètement fou. Personne ne gagne plus d'argent aujourd'hui sauf les compagnies du téléphone, Apple et Google ".

Prince ne partage manifestement pas les conclusions de certaines études selon lesquelles ceux qui téléchargent illégalement sont aussi ceux qui achètent le plus légalement. De toute manière, Prince concède ne plus supporter la musique numérique.

Comme le rappelle Le Figaro, Prince a retiré ses titres des plateformes légales de téléchargement. Il a porté plainte contre YouTube, eBay, The Pirate Bay et jusqu'à ses propres fans pour avoir mis en ligne des morceaux ( même remixés ).