Luc Marie Chatel La saga concernant l'attribution de la quatrième licence 3G française, qui permettrait de relancer la concurrence sur un marché considéré comme peu dynamique, se poursuit avec les déclarations de Luc Chatel, secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation, au quotidien La Tribune.

Le gouvernement doit en effet se décider entre une relance du schéma initial d'enchère de la licence, avec éventuellement des conditions financières aménagées, et une vente à la découpe des fréquences, moins onéreuse pour de nouveaux entrants, mais diluant le spectre entre plusieurs acteurs et pouvant avoir pour conséquence de renforcer un peu plus les trois opérateurs historiques.


Les options restent ouvertes
Ce débat parlementaire ne pourra toutefois pas être mené avant l'automne prochain, selon Luc Chatel, qui indique à la Tribune : " le calendrier parlementaire étant très tendu jusqu'à l'été, la logique serait d'organiser ce débat à l'automne ", tout en sachant que le gouvernement tranchera selon des critères déjà cités de capacité à apporter de nouveaux services, d'amélioration de la couverture du territoire et de baisse des prix.

La possibilité d'un appel d'offre, avec remise à plat des échéances financières, comme cela a été validé par le Sénat en fin d'année 2007, n'est donc pas écartée. En attendant, le groupe IIiad ( Free ), l'un des principaux intéressés, devra encore ronger son frein, alors que d'autres modalités, comme la location des réseaux mobiles, ont été écartées par les opérateurs.

Entre le débat parlementaire et la validation du gouvernement, c'est donc vers une échéance 2009 que se s'organise le calendrier de la quatrième licence 3G.
Source : La Tribune