Une organisation américaine voudrait remettre en question le brevet régissant l'usage du format JPEG de compression d'image.
La Fondation PUBPAT (Public Patent) vient de saisir le USPTO (United States Patent and Trademark Office) dans le but d'obtenir la révocation du brevet obtenu par Compression Labs Incorporated (CLI) autour du format de compression d'image JPEG (Joint Photographic Experts Group), en 1987.
CLI, passé dans le giron de Forgent Networks dix ans plus tard, a entrepris il y a dix-huit mois une campagne agressive de protection de son brevet, attaquant notamment en justice plusieurs dizaines de compagnies à travers le monde, auxquelles elle reprochait d'avoir popularisé le format en question sans lui en avoir référé.
Selon la PUBPAT, Forgent Networks fait partie de ces sociétés qui dépose des brevets à tour de bras dans le seul but d'obtenir de substantielles réparations financières lorsqu'une autre firme a le culot d'utiliser une des technologies protégées.
La PUBPAT reproche surtout à Forgent Networks et à sa filiale d'avoir attendu dix ans pour faire respecter leurs droits à la propriété de ce format, maintenant que tout le monde ou presque s'en sert.
Cette fois, Forgent Networks se retrouve de l'autre côté du prétoire, car PUBPAT estime qu'une entreprise qui a laissé sans protection un brevet pendant aussi longtemps ne devrait pas être autorisée à faire respecter ledit brevet devant la justice quand elle pense pouvoir en retirer d'importantes sommes d'argent.
L'arroseur arrosé, en quelque sorte...
La Fondation PUBPAT (Public Patent) vient de saisir le USPTO (United States Patent and Trademark Office) dans le but d'obtenir la révocation du brevet obtenu par Compression Labs Incorporated (CLI) autour du format de compression d'image JPEG (Joint Photographic Experts Group), en 1987.
CLI, passé dans le giron de Forgent Networks dix ans plus tard, a entrepris il y a dix-huit mois une campagne agressive de protection de son brevet, attaquant notamment en justice plusieurs dizaines de compagnies à travers le monde, auxquelles elle reprochait d'avoir popularisé le format en question sans lui en avoir référé.
Selon la PUBPAT, Forgent Networks fait partie de ces sociétés qui dépose des brevets à tour de bras dans le seul but d'obtenir de substantielles réparations financières lorsqu'une autre firme a le culot d'utiliser une des technologies protégées.
La PUBPAT reproche surtout à Forgent Networks et à sa filiale d'avoir attendu dix ans pour faire respecter leurs droits à la propriété de ce format, maintenant que tout le monde ou presque s'en sert.
Cette fois, Forgent Networks se retrouve de l'autre côté du prétoire, car PUBPAT estime qu'une entreprise qui a laissé sans protection un brevet pendant aussi longtemps ne devrait pas être autorisée à faire respecter ledit brevet devant la justice quand elle pense pouvoir en retirer d'importantes sommes d'argent.
L'arroseur arrosé, en quelque sorte...
Source :
Slashdot
