La mémoire DDR4 est devenue le standard en informatique depuis quelque temps déjà, pourtant, le prix de cette mémoire reste particulièrement élevé. La situation est notamment due au fait des technologies déployées pour la gravure.

Samsung utilise ainsi actuellement deux processus distincts pour la production de modules mémoire DDR : un processus de gravure en 20 nm B-Dies et un processus en 10 nm A-Dies en fonction des besoins des machines. La première technique entraine la fabrication de modules assez chers, mais dont les fréquences de fonctionnement sont élevées.

DDR4

Avec la maitrise progressive de la gravure en 10 nm, Samsung devrait réaliser des économies sur certains couts de production, notamment sur les matières premières. Deux conséquences majeures sont à attendre outre la baisse des prix.

Dans un premier temps, cela permettra de faire évoluer les capacités de mémoire sur une barrette. Les barrettes de mémoire de 16 et 32 Go pourraient ainsi devenir la norme, ce qui permettra par ailleurs de correspondre plus facilement aux volumes de mémoire pris en charge par les nouveaux processeurs d'Intel et AMD.

Autre conséquence moins flatteuse : le passage au 10 nm pourrait entrainer une diminution des fréquences de fonctionnement. Il faudra certainement quelques années pour optimiser les circuits d'alimentation des modules pour leur permettre d'atteindre les performances de la mémoire en 20 nm. Les cycles de traitement seront identiques à ceux d'aujourd'hui.

Le site memorycow a déjà référence de barrettes de mémoire de 32 Go (non ECC) en 10 nm affichés au prix de 170€ , a titre de comparaison une barrette de 32 Go en 20 nm (ECC Crucial) est facturée au moins 250 euros...