La ville de Nice compte mettre à profit son système de vidéosurveillance pour sécuriser les zones qui deviendront sensibles à l'occasion de l'organisation des matchs de l'Euro 2016.

Et pour ce faire, au-delà de la vidéo, la ville s'est équipée d'un système de reconnaissance faciale qui devrait permettre d'identifier rapidement un suspect au milieu d'une foule très dense. C'est sur l'initiative de Christian Estrosi, maire de la ville que le programme sera testé, et sans doute adopté le temps de la compétition.

  

Divers tests sont menés depuis vendredi dernier selon trois critères principaux : détecter un suspect au milieu d'une foule, détecter un suspect à un point de passage précis et reconnaitre une personne comme déclarée disparue ou recherchée. C"est le logiciel Neoface Watch qui a été sélectionné par la ville.

Les tests sont actuellement menés avec une base de données faciale réalisée pour l'occasion à l'aide d'acteurs et de volontaires. Par la suite, pour que le système soit pleinement fonctionnel, il faudra que le service de surveillance puisse accéder aux bases de données de la police, ce qui ne se fera pas sans l'obtention de plusieurs autorisations, mais aussi et surtout un changement au niveau de la loi : actuellement, la loi prévoit que "La photographie ne peut pas faire l'objet d'une reconnaissance faciale", il faudra donc en passer par l'adoption de nouveaux décrets.