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Affaire Kerviel

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dmkgbt
Bravo à toi Philippe et respect : ce que tu fais est courageux et digne.
http://www.franceinfo.fr/justice/au-proces-kerviel-le-temoin-qui-accuse-
la-societe-generale-645835-2012-06-14


--
"Il faut mettre fin à certains fantasmes,
la justice est rendue en Corse comme ailleurs."
Thomas Pison, Procureur de la République, janvier 2012.

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Laurent Jumet
Hello Dominique !

(Dominique) wrote:

Bravo à toi Philippe et respect : ce que tu fais est courageux et digne.
http://www.franceinfo.fr/justice/au-proces-kerviel-le-temoin-qui-accuse-
la-societe-generale-645835-2012-06-14



Le problème actuellement, est que si la responsabilité de la banque est engagée aux côtés de Kerviel, les clients lésés pourront s'adresser à la Société Générale pour être indemnisés; tandis que si Kerviel seul est recommu coupable (comme c'est le cas en première instance), les clients lésés ne peuvent s'adresser qu'à lui et il est insolvable vu qu'on lui réclame près de cinq milliards.

Dans la réalité, Kerviel avait pris des positions pour un motant largement supérieur aux avoirs totaux de la banque: et personne ne s'en serait aperçu? C'est risible.
Quand ils s'en sont "aperçus", ils ont chargé quelqu'un de déboucler les positions (c.a.d. finaliser les transactions) en deux jours, ce qui s'est soldé par une perte de près de cinq milliards.

Quoi qu'il en soit, cette affaire a montré qu'aucune confiance ne pouvait être faite aux cadres des banques, pas seulement la SG mais toutes. Ils jouent au casino avec l'argent des épargnants.
La confiance a été durablement compromise, et le restera aussi longtemps que le système ne s'auto-régulera pas. Or aucun signe d'amendement n'existe, au contraire, les banques se sont lancées dans un nouveau business qui est le chantage aux États: "Reflouez-moi ou je me mets en faillite".
Actuellement, les États et l'Europe cèdent au chantage car ils pensent préserver les avoirs des épargnants. Il est vraisemblable que la solution est autre, et qu'il faille procéder à des nationalisations des avoirs avec dissolution de l'institution bancaire fautive, tout le personnel se retrouvant au chômage. De cette façon, un signal clair serait donné, chaque agent sachant qu'il ne peut plus se réfugier derrière les instructions reçues de sa hiérarchie pour excuser les manoeuvres dolentes réalisées à

l'égard de la clientèle et de son épargne.

--
Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM
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pif34
Le 15/06/2012 08:16, Laurent Jumet a écrit :

Hello Dominique !

(Dominique) wrote:

Bravo à toi Philippe et respect : ce que tu fais est courageux et digne.
http://www.franceinfo.fr/justice/au-proces-kerviel-le-temoin-qui-accuse-
la-societe-generale-645835-2012-06-14



Le problème actuellement, est que si la responsabilité de la banque est engagée aux côtés de Kerviel, les clients lésés pourront s'adresser à la Société Générale pour être indemnisés; tandis que si Kerviel seul est recommu coupable (comme c'est le cas en première instance), les clients lésés ne peuvent s'adresser qu'à lui et il est insolvable vu qu'on lui réclame près de cinq milliards.

Dans la réalité, Kerviel avait pris des positions pour un motant largement supérieur aux avoirs totaux de la banque: et personne ne s'en serait aperçu? C'est risible.
Quand ils s'en sont "aperçus", ils ont chargé quelqu'un de déboucler les positions (c.a.d. finaliser les transactions) en deux jours, ce qui s'est soldé par une perte de près de cinq milliards.



en pratique, ils faisaient l'autruche tant que ca rapportait... c'est
quand ils ont perdu qu'ils ont "débouclé". donc les pertes ne sont pas
liées au fameux débouclage uniquement, mais aussi au fait qu'on s'en est
"aperçu" parce qu'il y avait des pertes importantes..

Quoi qu'il en soit, cette affaire a montré qu'aucune confiance ne pouvait être faite aux cadres des banques, pas seulement la SG mais toutes. Ils jouent au casino avec l'argent des épargnants.



oui, enfin, y'a des questions de volonté politique: on oblige les banque
a prendre des avoir grecs qui sont insolvables... alors pour l'instant
certaines banques ont des taux de rémunération fictifs haut, en monnaie
de singe, et on verra comment ca se termine: c'est la banque qui perd ,
ou encore une fois, c'est le contribuable qui met la main à la poche
pour sauver la banque...

de la meme manière, on file du pognon pas cher aux banques pour acheter
des bons du tresor... alors la, c'est sur, elles ont moins de risque, ce
qui nous coute 2 à 3%....



La confiance a été durablement compromise, et le restera aussi longtemps que le système ne s'auto-régulera pas. Or aucun signe d'amendement n'existe, au contraire, les banques se sont lancées dans un nouveau business qui est le chantage aux États: "Reflouez-moi ou je me mets en faillite".



la dérégulation de la finance, c'est pas souhaitable, mais quand on voit
comment les politiques la régule, on se demande ce qu'il vaut mieux...

Actuellement, les États et l'Europe cèdent au chantage car ils pensent préserver les avoirs des épargnants. Il est vraisemblable que la solution est autre, et qu'il faille procéder à des nationalisations des avoirs avec dissolution de l'institution bancaire fautive, tout le personnel se retrouvant au chômage. De cette façon, un signal clair serait donné, chaque agent sachant qu'il ne peut plus se réfugier derrière les instructions reçues de sa hiérarchie pour excuser les manoeuvres dolentes réalisées à



cout des chomeur, des milliers d'agence, de tout l'infra énorme
informatique, des données historisées ? quelles répercussions pour les
autres filiales ? ou vont les clients car les autres banques ne sont pas
prete à les accueillir massivement ? pis y'a pas une banque meilleure
que l'autre sur ces points...

l'égard de la clientèle et de son épargne.
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Shak Hale
Laurent Jumet a écrit :

Le problème actuellement, est que si la responsabilité de la banque est
engagée aux côtés de Kerviel, les clients lésés pourront s'adresser à la
Société Générale pour être indemnisés; tandis que si Kerviel seul est recommu
coupable (comme c'est le cas en première instance), les clients lésés ne
peuvent s'adresser qu'à lui et il est insolvable vu qu'on lui réclame près de
cinq milliards.

Dans la réalité, Kerviel avait pris des positions pour un motant
largement supérieur aux avoirs totaux de la banque: et personne ne s'en
serait aperçu? C'est risible. Quand ils s'en sont "aperçus", ils ont
chargé quelqu'un de déboucler les positions (c.a.d. finaliser les
transactions) en deux jours, ce qui s'est soldé par une perte de près de cinq
milliards.



Voila, c'est exactement ça.

Quoi qu'il en soit, cette affaire a montré qu'aucune confiance ne pouvait
être faite aux cadres des banques, pas seulement la SG mais toutes. Ils
jouent au casino avec l'argent des épargnants. La confiance a été
durablement compromise, et le restera aussi longtemps que le système ne
s'auto-régulera pas. Or aucun signe d'amendement n'existe, au contraire, les
banques se sont lancées dans un nouveau business qui est le chantage aux
États: "Reflouez-moi ou je me mets en faillite". Actuellement, les États
et l'Europe cèdent au chantage car ils pensent préserver les avoirs des
épargnants. Il est vraisemblable que la solution est autre, et qu'il faille
procéder à des nationalisations des avoirs avec dissolution de l'institution
bancaire fautive, tout le personnel se retrouvant au chômage. De cette façon,
un signal clair serait donné, chaque agent sachant qu'il ne peut plus se
réfugier derrière les instructions reçues de sa hiérarchie pour excuser les
manoeuvres dolentes réalisées à l'égard de la clientèle et de son épargne.



Excellente solution à mettre rapidement en pratique.

--
Le Shak Hale vous salue bien.
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Laurent Jumet
Hello pif34 !

pif34 wrote:

Dans la réalité, Kerviel avait pris des positions pour un motant
largement supérieur aux avoirs totaux de la banque: et personne ne s'en
serait aperçu? C'est risible.
Quand ils s'en sont "aperçus", ils ont chargé quelqu'un de déboucler
les positions (c.a.d. finaliser les transactions) en deux jours, ce qui
s'est soldé par une perte de près de cinq milliards.



en pratique, ils faisaient l'autruche tant que ca rapportait... c'est
quand ils ont perdu qu'ils ont "débouclé". donc les pertes ne sont pas
liées au fameux débouclage uniquement, mais aussi au fait qu'on s'en est
"aperçu" parce qu'il y avait des pertes importantes..



Il n'y avait pas encore de pertes au moment de la décision de déboucler les positions; les pertes ont résulté du débouclage hâtif. La SG a craint de faire l'objet, si cela se savait, d'une spéculation contre elle par les autres acteurs boursiers.

Actuellement, les États et l'Europe cèdent au chantage car ils
pensent préserver les avoirs des épargnants. Il est vraisemblable que la
solution est autre, et qu'il faille procéder à des nationalisations des
avoirs avec dissolution de l'institution bancaire fautive, tout le
personnel se retrouvant au chômage. De cette façon, un signal clair serait
donné, chaque agent sachant qu'il ne peut plus se réfugier derrière les
instructions reçues de sa hiérarchie pour excuser les manoeuvres dolentes
réalisées à



cout des chomeur, des milliers d'agence, de tout l'infra énorme
informatique, des données historisées ? quelles répercussions pour les
autres filiales ? ou vont les clients car les autres banques ne sont pas
prete à les accueillir massivement ? pis y'a pas une banque meilleure
que l'autre sur ces points...



Cela n'arriverait qu'une seule fois et pour une seule banque.
À partir de cet instant, l'angoisse étreindrait tous les agents bancaires jusques et y compris la femme d'ouvrage, et ils feraient pression sur leur direction pour qu'elle s'assainisse.
C'est une partie de poker, en fait, où les financiers sont très forts pour bluffer, comme Maddoff. Il faut savoir de temps à autre abattre ses cartes.

Enfin, tout cela est déjà arrivé dans le passé, et la solution est venue du milieu lui-même: en 1918 il rentrait quatre marks dans un dollar, en 1923 il rentrait quatre mille milliards de marks dans un dollar. Cette situation abominable n'était possible *que* parce que la ReichBank y collaborait; et ce sont les milieux privés qui ont considéré que ce n'était plus viable, et qui ont introduit un mark officieux qui a été accepté.
La situation actuelle n'est possible *que* parce que les banques centrales et l'Europe y collaborent. Cela étant en partie dû au fait que ceux qui y siègent, comme Maystadt par exemple, ont été élevés dans la culture de l'emprunt: on va emprunter aujourd'hui et on ne remboursera demain que des ronds de carottes à cause de l'inflation.


--
Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM
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Cl.Massé
"Laurent Jumet" a écrit dans le message de
news:

Hello pif34 !

pif34 wrote:

Dans la réalité, Kerviel avait pris des positions pour un motant
largement supérieur aux avoirs totaux de la banque: et personne ne s'en
serait aperçu? C'est risible.
Quand ils s'en sont "aperçus", ils ont chargé quelqu'un de déboucler
les positions (c.a.d. finaliser les transactions) en deux jours, ce qui
s'est soldé par une perte de près de cinq milliards.





en pratique, ils faisaient l'autruche tant que ca rapportait... c'est
quand ils ont perdu qu'ils ont "débouclé". donc les pertes ne sont pas
liées au fameux débouclage uniquement, mais aussi au fait qu'on s'en est
"aperçu" parce qu'il y avait des pertes importantes..



Il n'y avait pas encore de pertes au moment de la décision de déboucler les
positions; les pertes ont résulté du débouclage hâtif. La SG a craint de faire
l'objet, si cela se savait, d'une spéculation contre elle par les autres
acteurs boursiers.



C'est la suffisance des Grands Ecoliers qui a provoqué cette perte, mais chacun
sait que ces gens là ne peuvent pas se tromper, alors on poursuit un lampiste.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.