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American Idol versus Nouvelle Star

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Garance
Salut frtp,

Hier soir, moment historique, a eu enfin lieu sur W9 la première soirée
de prime de Américan Idol, la Nouvelle Star de là-bas, après déjà deux
ou trois semaines de castings. Sans aller jusqu'au résumé chanson par
chanson, je me lance dans une petite comparaison des deux émissions.

Déjà, tout ce que je raconte passe par le filtre du doublage français.
Pour vous situer l'ambiance, c'est le même doublage que celui du
télé-achat qui vend des appareils de gym pour nous transformer en
monstre de foire, en dix secondes de photos avant/après, avec
disparition photoshop de la couche de lard, et démonstrations de
musclors probablement en images de synthèse tellement c'est pas
possible, ou alors il faut en parler à la Amnesty International. Vous
vous souvenez le doublage ? Enthousiasme forcé, même forcené,
accentuation qui vient d'ailleurs, c'est pareil. Et puis 6 voix pour 12
millions de candidats, c'est un peu juste. Sans parler du sens réel des
propos, puisque le doublage embraye au bout de 10 secondes et couvre
les voix.

Grâce à cette émission, j'ai pris conscience de trucs géopolitiques
vertigineux. Genre, on est petit, tout petit. Nos pléthoriques "25 000
au départ" suffiraient à peine à un seul casting de là-bas. Pour un
casting, ils remplissent un stade, par exemple. J'imagine la tête de
Manu Katché s'il devait se farcir un stade entier (fois six ou sept,
donc) de chanteurs approximatifs un par un. Le suicide le guetterait.
Enfin moi, maintenant, je vais être gentille avec les Américains, ils
sont quand même vachement plus nombreux.

Ensuite, les candidats américains sont beaucoup plus colériques. Ils
fuckent tout le monde dès que ça marche pas comme ils veulent, du coup
on peut pas vraiment demander à leur président d'être différent. Ou le
contraire. Mais y a une logique, finalement.

Evidemment, le principe des castings est le même : mettre l'accent sur
tout ces gens, probablement haïs par leur famille pour qu'elle les
laisse à ce point passer pour des blaireaux, qui se croient bons et qui
sont juste ridicules. Il y en a quand même beaucoup dans la version
américaine, c'est un peu pénible, surtout que les bons ne m'ont pas
paru extraordinaires, alors c'est déséquilibré, ça penche trop vers un
gros top des inoubliables.

Le jury : Simon Cowell, Paula Abdul, Randy Jackson.
Simon Cowell est un producteur anglais, une sorte de croisement entre
un Manu Katché un peu hargneux et un Dove moins turbulent. Il est
vraiment méchant, tout manque toujours d'originalité et au moins une
fois hier il a parlé de fermer les yeux. A la différence de Dove qui
est juste insupportable, Simon est le plus intéressant du jury
américain. Randy Jackson, apparemment producteur aussi (en gros, hein,
je cherche pas), est plus sympa et nuancé, style "je n'ai pas aimé"
plutôt que "c'était nul, va te pendre" à la façon Simon. Paula Abdul,
chanteuse, très maternelle, la touche féminine, quoi. Je préfère la
relative agressivité de Marianne, c'est moins convenu. Les bêtisiers
sont trompeurs, les fous-rires de Randy donnent l'impression qu'il est
cruel, pas du tout, la teigne, c'est bien Simon. Comme dans NS avec
Dove, Simon est toujours contre le monde entier et ses deux collègues,
ils se chamaillent sans arrêt et Paula lâche sur Simon toute les
vacheries qu'elle se retient de dire aux candidats. Le trio est sympa.

J'aime bien Virginie Efira et j'aimais bien aussi Castaldi (plus du
tout, il est pitoyable dans SS), mais le présentateur américain, Ryan
Secreast, me paraît bien meilleur. Il est mignon, il a de l'humour et
il n'a pas l'air de passer sa vie à lire un prompteur.

A l'issue des sélections, 12 filles et 12 garçons sont sélectionnés et
les deux premières émissions consistent à en éliminer quatre, deux dans
chaque catégorie. Il y a donc une émission garçons, une émission filles
et bizarrement une émission résultats, avec les perdants qui rechantent
(encore plus mal, donc). Hier, les filles ont explosé les garçons,
elles étaient bien meilleures même pour les moins bonnes (ou presque),
ce qui montre pour une fois l'injustice du principe de la parité (je ne
répèterai jamais ce truc-là et même, je nierai l'avoir écrit). Enfin du
coup, pendant la première émission, Simon n'a pas cessé de grogner
contre les garçons, au moins c'était animé. A propos, le jury
n'attribue pas de couleur, ne se fait pas de politesse, ils donnent
leur avis l'un après l'autre, toujours dans le même ordre, Simon le
dernier. Ça gagne en simplicité (et en férocité).

Pendant les castings, ça m'a manqué de ne pas connaître la plupart des
chansons : sans référence, c'est difficile de se rendre compte de
l'originalité ou de la nullité d'un candidat (enfin, la nullité, si, on
s'en rend compte). Tout ça rentre dans l'ordre avec les primes, où sont
repris des standards que même moi je connais. Je soupçonne d'ailleurs
Aretha Franklin d'être l'équivalent pour cette émission de notre Claude
François : entendu 300 millions de fois. La comparaison s'arrête là, ne
m'engueulez pas. Il n'y a pas les titres des chansons, dommage, même si
on les a déjà entendues.

Parmi les candidats, Jordin Sparks et LaKisha Jones sont
impressionnantes, surtout la deuxième, à côté de laquelle notre Miss
Dominique est fade. Chez les garçons, je n'ai rien vu de passionnant
pour l'instant, en plus j'ai raté le fameux Sanjaya Malakar qui
paraît-il a bien failli gagner en raison de sa nullité. J'attends la
suite. Au fait, je me rappelle plus qui a gagné, s'il vous plaît ne me
dites rien merci.

Donc j'aime bien, même si 4 heures d'American Idol d'affilée, c'est
long.

Bonne vacances tout le monde !

--
Garance

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Augustin
J'ai raté le début mais il m'a semblé que les candidats chantaient sur des
bandes musicales et non avec un groupe en live;
La salle et la scène paraissent très petites, le décor minimaliste plutôt
quelconque,
peu de public, l'ensemble donne une impression désagréable d'enfermement un
peu oppressante;
Concernant le doublagequi est plutôt une traduction orale ça n'est
finalement pas très gênant, mais le sous titrage aurait été plus intéressant
pour les anglophones notamment ou ceux qui s'intéressent à l'anglais
courant, et de plus cela aurait mieux reflèté l'ambiance, la personnalité
des intervenants, etc



"Garance" a écrit dans le message de
news:
Salut frtp,

Hier soir, moment historique, a eu enfin lieu sur W9 la première soirée de
prime de Américan Idol, la Nouvelle Star de là-bas, après déjà deux ou
trois semaines de castings. Sans aller jusqu'au résumé chanson par
chanson, je me lance dans une petite comparaison des deux émissions.

Déjà, tout ce que je raconte passe par le filtre du doublage français.
Pour vous situer l'ambiance, c'est le même doublage que celui du
télé-achat qui vend des appareils de gym pour nous transformer en monstre
de foire, en dix secondes de photos avant/après, avec disparition
photoshop de la couche de lard, et démonstrations de musclors probablement
en images de synthèse tellement c'est pas possible, ou alors il faut en
parler à la Amnesty International. Vous vous souvenez le doublage ?
Enthousiasme forcé, même forcené, accentuation qui vient d'ailleurs, c'est
pareil. Et puis 6 voix pour 12 millions de candidats, c'est un peu juste.
Sans parler du sens réel des propos, puisque le doublage embraye au bout
de 10 secondes et couvre les voix.

Grâce à cette émission, j'ai pris conscience de trucs géopolitiques
vertigineux. Genre, on est petit, tout petit. Nos pléthoriques "25 000 au
départ" suffiraient à peine à un seul casting de là-bas. Pour un casting,
ils remplissent un stade, par exemple. J'imagine la tête de Manu Katché
s'il devait se farcir un stade entier (fois six ou sept, donc) de
chanteurs approximatifs un par un. Le suicide le guetterait. Enfin moi,
maintenant, je vais être gentille avec les Américains, ils sont quand même
vachement plus nombreux.

Ensuite, les candidats américains sont beaucoup plus colériques. Ils
fuckent tout le monde dès que ça marche pas comme ils veulent, du coup on
peut pas vraiment demander à leur président d'être différent. Ou le
contraire. Mais y a une logique, finalement.

Evidemment, le principe des castings est le même : mettre l'accent sur
tout ces gens, probablement haïs par leur famille pour qu'elle les laisse
à ce point passer pour des blaireaux, qui se croient bons et qui sont
juste ridicules. Il y en a quand même beaucoup dans la version américaine,
c'est un peu pénible, surtout que les bons ne m'ont pas paru
extraordinaires, alors c'est déséquilibré, ça penche trop vers un gros top
des inoubliables.

Le jury : Simon Cowell, Paula Abdul, Randy Jackson.
Simon Cowell est un producteur anglais, une sorte de croisement entre un
Manu Katché un peu hargneux et un Dove moins turbulent. Il est vraiment
méchant, tout manque toujours d'originalité et au moins une fois hier il a
parlé de fermer les yeux. A la différence de Dove qui est juste
insupportable, Simon est le plus intéressant du jury américain. Randy
Jackson, apparemment producteur aussi (en gros, hein, je cherche pas), est
plus sympa et nuancé, style "je n'ai pas aimé" plutôt que "c'était nul, va
te pendre" à la façon Simon. Paula Abdul, chanteuse, très maternelle, la
touche féminine, quoi. Je préfère la relative agressivité de Marianne,
c'est moins convenu. Les bêtisiers sont trompeurs, les fous-rires de Randy
donnent l'impression qu'il est cruel, pas du tout, la teigne, c'est bien
Simon. Comme dans NS avec Dove, Simon est toujours contre le monde entier
et ses deux collègues, ils se chamaillent sans arrêt et Paula lâche sur
Simon toute les vacheries qu'elle se retient de dire aux candidats. Le
trio est sympa.

J'aime bien Virginie Efira et j'aimais bien aussi Castaldi (plus du tout,
il est pitoyable dans SS), mais le présentateur américain, Ryan Secreast,
me paraît bien meilleur. Il est mignon, il a de l'humour et il n'a pas
l'air de passer sa vie à lire un prompteur.

A l'issue des sélections, 12 filles et 12 garçons sont sélectionnés et les
deux premières émissions consistent à en éliminer quatre, deux dans chaque
catégorie. Il y a donc une émission garçons, une émission filles et
bizarrement une émission résultats, avec les perdants qui rechantent
(encore plus mal, donc). Hier, les filles ont explosé les garçons, elles
étaient bien meilleures même pour les moins bonnes (ou presque), ce qui
montre pour une fois l'injustice du principe de la parité (je ne répèterai
jamais ce truc-là et même, je nierai l'avoir écrit). Enfin du coup,
pendant la première émission, Simon n'a pas cessé de grogner contre les
garçons, au moins c'était animé. A propos, le jury n'attribue pas de
couleur, ne se fait pas de politesse, ils donnent leur avis l'un après
l'autre, toujours dans le même ordre, Simon le dernier. Ça gagne en
simplicité (et en férocité).

Pendant les castings, ça m'a manqué de ne pas connaître la plupart des
chansons : sans référence, c'est difficile de se rendre compte de
l'originalité ou de la nullité d'un candidat (enfin, la nullité, si, on
s'en rend compte). Tout ça rentre dans l'ordre avec les primes, où sont
repris des standards que même moi je connais. Je soupçonne d'ailleurs
Aretha Franklin d'être l'équivalent pour cette émission de notre Claude
François : entendu 300 millions de fois. La comparaison s'arrête là, ne
m'engueulez pas. Il n'y a pas les titres des chansons, dommage, même si on
les a déjà entendues.

Parmi les candidats, Jordin Sparks et LaKisha Jones sont impressionnantes,
surtout la deuxième, à côté de laquelle notre Miss Dominique est fade.
Chez les garçons, je n'ai rien vu de passionnant pour l'instant, en plus
j'ai raté le fameux Sanjaya Malakar qui paraît-il a bien failli gagner en
raison de sa nullité. J'attends la suite. Au fait, je me rappelle plus qui
a gagné, s'il vous plaît ne me dites rien merci.

Donc j'aime bien, même si 4 heures d'American Idol d'affilée, c'est long.

Bonne vacances tout le monde !

--
Garance




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Garance
Après mure réflexion, Augustin a écrit :

J'ai raté le début mais il m'a semblé que les candidats chantaient sur des
bandes musicales et non avec un groupe en live;



Non, il y a bien un groupe en live, et des choristes en plus, qu'on
voit quelquefois. Evidemment, c'est plus discret que Marianne James qui
cite le nom des 250 musiciens, ingés son et lumière, stagiaires, etc.,
à chaque morceau.

La salle et la scène paraissent très petites, le décor minimaliste plutôt
quelconque,



C'est pas faux...

peu de public, l'ensemble donne une impression désagréable d'enfermement un
peu oppressante;



beaucoup moins de hurlements hystériques, en même temps, il m'a semblé.
L'ensemble ne m'a pas tellement gênée, sauf peut-être la scène vraiment
petite, peu de place pour se lâcher.

Concernant le doublagequi est plutôt une traduction orale ça n'est finalement
pas très gênant, mais le sous titrage aurait été plus intéressant pour les
anglophones notamment ou ceux qui s'intéressent à l'anglais courant, et de
plus cela aurait mieux reflèté l'ambiance, la personnalité des intervenants,
etc



Bien d'accord, finalement, surtout si je ne transcris pas.

--
Garance
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John Deuf
Garance :

mais le présentateur américain, Ryan Secreast



Seacrest.

--
John Deuf
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Garance
Le 28/07/2007, John Deuf a supposé :

mais le présentateur américain, Ryan Secreast



Seacrest.



D'ac.

--
Garance