C'est hors sujet : il n'est pas question d'obliger à consommer - ce
qui est interdit. Le choix donné est : vous consommez ou bien vous
sortez, ce qui n'est pas pareil.
Ce n'est pas pareil mais pour l'instant je ne vois toujours aucun début de
fondement juridique pour votre version
Le fondement juridique, c'est que le patron est chez lui et qu'il
est libre d'y agir comme il l'entend, pourvu qu'il reste dans les
limites fixées par la loi.
C'est hors sujet : il n'est pas question d'obliger à consommer - ce
qui est interdit. Le choix donné est : vous consommez ou bien vous
sortez, ce qui n'est pas pareil.
Ce n'est pas pareil mais pour l'instant je ne vois toujours aucun début de
fondement juridique pour votre version
Le fondement juridique, c'est que le patron est chez lui et qu'il
est libre d'y agir comme il l'entend, pourvu qu'il reste dans les
limites fixées par la loi.
C'est hors sujet : il n'est pas question d'obliger à consommer - ce
qui est interdit. Le choix donné est : vous consommez ou bien vous
sortez, ce qui n'est pas pareil.
Ce n'est pas pareil mais pour l'instant je ne vois toujours aucun début de
fondement juridique pour votre version
Le fondement juridique, c'est que le patron est chez lui et qu'il
est libre d'y agir comme il l'entend, pourvu qu'il reste dans les
limites fixées par la loi.
Certes, mais ce lieu reste privé. As-tu un texte qui interdise de
virer d'un bar une personne qui ne consomme pas ?
La question est celle de la manière.
Certes, mais ce lieu reste privé. As-tu un texte qui interdise de
virer d'un bar une personne qui ne consomme pas ?
La question est celle de la manière.
Certes, mais ce lieu reste privé. As-tu un texte qui interdise de
virer d'un bar une personne qui ne consomme pas ?
La question est celle de la manière.
jr a écrit :Certes, mais ce lieu reste privé. As-tu un texte qui interdise de
virer d'un bar une personne qui ne consomme pas ?
La question est celle de la manière.
La manière est la même que si tu découvres quelqu'un chez toi et qu'il
ne veut pas sortir (on notera que je ne réponds pas vraiment, et j'en
suis conscient).
jr a écrit :
Certes, mais ce lieu reste privé. As-tu un texte qui interdise de
virer d'un bar une personne qui ne consomme pas ?
La question est celle de la manière.
La manière est la même que si tu découvres quelqu'un chez toi et qu'il
ne veut pas sortir (on notera que je ne réponds pas vraiment, et j'en
suis conscient).
jr a écrit :Certes, mais ce lieu reste privé. As-tu un texte qui interdise de
virer d'un bar une personne qui ne consomme pas ?
La question est celle de la manière.
La manière est la même que si tu découvres quelqu'un chez toi et qu'il
ne veut pas sortir (on notera que je ne réponds pas vraiment, et j'en
suis conscient).
Patoultan devait dire quelque chose comme ceci :Le fondement juridique, c'est que le patron est chez lui et qu'il
est libre d'y agir comme il l'entend, pourvu qu'il reste dans les
limites fixées par la loi.
Je crois en fait que le malentendu est là. Le patron est chez lui,
mais contrairement à nous lorsque nous sommes dans notre logi, il n'est
pas libre de toute acceptation et de tout refus. Ainsi, si nous sommes
en droit d'interdire à quelqu'un l'accès de notre logi, lui n'a pas le
droit de le faire.
Cependant, ma dernière phrase est inexacte, car il n'existe aucun
texte de loi et aucune jurisprudence qui dise cela. Ce que dit la loi,
c'est qu'il n'a pas le droit de refuser de servir, or interdire l'accès
revenant à interdire de servir, l'inconscient collectif à vite fait de
confondre les deux ; cela d'autant plus que les médias ne parlent que
de condamnation parce que l'accès avait été interdit à [trop vieux,
trop moche, trop étranger, ...].
En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées. Or, dès
lors qu'il est légal d'interdire l'entrée (sous les conditions
pré-citées), cette interdiction peut intervenir a postériori.
Sous-entendu, "maintenant que tu as fini de consommer, je t'interdis
l'entrée, sauf si tu désires consommer à nouveau, car je n'ai pas le
droit de refuser de te servir".
Patoultan devait dire quelque chose comme ceci :
Le fondement juridique, c'est que le patron est chez lui et qu'il
est libre d'y agir comme il l'entend, pourvu qu'il reste dans les
limites fixées par la loi.
Je crois en fait que le malentendu est là. Le patron est chez lui,
mais contrairement à nous lorsque nous sommes dans notre logi, il n'est
pas libre de toute acceptation et de tout refus. Ainsi, si nous sommes
en droit d'interdire à quelqu'un l'accès de notre logi, lui n'a pas le
droit de le faire.
Cependant, ma dernière phrase est inexacte, car il n'existe aucun
texte de loi et aucune jurisprudence qui dise cela. Ce que dit la loi,
c'est qu'il n'a pas le droit de refuser de servir, or interdire l'accès
revenant à interdire de servir, l'inconscient collectif à vite fait de
confondre les deux ; cela d'autant plus que les médias ne parlent que
de condamnation parce que l'accès avait été interdit à [trop vieux,
trop moche, trop étranger, ...].
En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées. Or, dès
lors qu'il est légal d'interdire l'entrée (sous les conditions
pré-citées), cette interdiction peut intervenir a postériori.
Sous-entendu, "maintenant que tu as fini de consommer, je t'interdis
l'entrée, sauf si tu désires consommer à nouveau, car je n'ai pas le
droit de refuser de te servir".
Patoultan devait dire quelque chose comme ceci :Le fondement juridique, c'est que le patron est chez lui et qu'il
est libre d'y agir comme il l'entend, pourvu qu'il reste dans les
limites fixées par la loi.
Je crois en fait que le malentendu est là. Le patron est chez lui,
mais contrairement à nous lorsque nous sommes dans notre logi, il n'est
pas libre de toute acceptation et de tout refus. Ainsi, si nous sommes
en droit d'interdire à quelqu'un l'accès de notre logi, lui n'a pas le
droit de le faire.
Cependant, ma dernière phrase est inexacte, car il n'existe aucun
texte de loi et aucune jurisprudence qui dise cela. Ce que dit la loi,
c'est qu'il n'a pas le droit de refuser de servir, or interdire l'accès
revenant à interdire de servir, l'inconscient collectif à vite fait de
confondre les deux ; cela d'autant plus que les médias ne parlent que
de condamnation parce que l'accès avait été interdit à [trop vieux,
trop moche, trop étranger, ...].
En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées. Or, dès
lors qu'il est légal d'interdire l'entrée (sous les conditions
pré-citées), cette interdiction peut intervenir a postériori.
Sous-entendu, "maintenant que tu as fini de consommer, je t'interdis
l'entrée, sauf si tu désires consommer à nouveau, car je n'ai pas le
droit de refuser de te servir".
En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées.
En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées.
En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées.
jr a écrit :Certes, mais ce lieu reste privé. As-tu un texte qui interdise de virer
d'un bar une personne qui ne consomme pas ?
La question est celle de la manière.
La manière est la même que si tu découvres quelqu'un chez toi et qu'il ne
veut pas sortir (on notera que je ne réponds pas vraiment, et j'en suis
conscient).
jr a écrit :
Certes, mais ce lieu reste privé. As-tu un texte qui interdise de virer
d'un bar une personne qui ne consomme pas ?
La question est celle de la manière.
La manière est la même que si tu découvres quelqu'un chez toi et qu'il ne
veut pas sortir (on notera que je ne réponds pas vraiment, et j'en suis
conscient).
jr a écrit :Certes, mais ce lieu reste privé. As-tu un texte qui interdise de virer
d'un bar une personne qui ne consomme pas ?
La question est celle de la manière.
La manière est la même que si tu découvres quelqu'un chez toi et qu'il ne
veut pas sortir (on notera que je ne réponds pas vraiment, et j'en suis
conscient).
Le 23/06/2010, Stephane Catteau a pianoté :En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées.
quid des boites de nuit qui refusent l'entrée pour je ne sais quelle
raison ?
Le 23/06/2010, Stephane Catteau a pianoté :
En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées.
quid des boites de nuit qui refusent l'entrée pour je ne sais quelle
raison ?
Le 23/06/2010, Stephane Catteau a pianoté :En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées.
quid des boites de nuit qui refusent l'entrée pour je ne sais quelle
raison ?
AlainD n'était pas loin de dire :Alors oui, il n'existe effectivement aucun texte de loi obligeant à
la reconsommation, néanmoins en 1987[1] la DGCCRF a jugé que la
pratique consistant à demander à un client qui avait fini sa
consommation d'en reprendre une ou de partir était tolérable *dès
lors* que l'établissement était plein.
[1]
Je n'ai pas retrouvé le texte, juste des références au texte.
"demander de partir" la on est d'accord, le restaurateur *peut
demander*. La question serait plutôt peut il *obliger* un client à
consommer ou partir. Et si oui sous quelle forme.
Tel qu'était commenté l'arrêt de la DGCCRF, il me semble qu'il sous
entend une obligation à choisir. Pour autant je ne pense pas que cette
obligation ait été formalisée, il doit plus probablement s'agir ici
d'un appel au bon sens. Une sorte de, "monsieur, comme vous pouvez le
constater le bar est plein à cette heure ci, voudriez-vous avoir
l'obligeance de bien vouloir céder votre place à un client ? A moins
évidement que vous ne souhaitez commander un autre verre."
Après je pense que c'est à la seule justice de déterminer si les
mesures prises pour mettre le client à la porte, s'il refuse de
choisir, sont en adéquation avec le comportement du client quant à sa
manière de refuser de choisir ; l'arrêt de la DGCCRF se contentant de
dire qu'une telle pratique n'est pas illégale.
AlainD n'était pas loin de dire :
Alors oui, il n'existe effectivement aucun texte de loi obligeant à
la reconsommation, néanmoins en 1987[1] la DGCCRF a jugé que la
pratique consistant à demander à un client qui avait fini sa
consommation d'en reprendre une ou de partir était tolérable *dès
lors* que l'établissement était plein.
[1]
Je n'ai pas retrouvé le texte, juste des références au texte.
"demander de partir" la on est d'accord, le restaurateur *peut
demander*. La question serait plutôt peut il *obliger* un client à
consommer ou partir. Et si oui sous quelle forme.
Tel qu'était commenté l'arrêt de la DGCCRF, il me semble qu'il sous
entend une obligation à choisir. Pour autant je ne pense pas que cette
obligation ait été formalisée, il doit plus probablement s'agir ici
d'un appel au bon sens. Une sorte de, "monsieur, comme vous pouvez le
constater le bar est plein à cette heure ci, voudriez-vous avoir
l'obligeance de bien vouloir céder votre place à un client ? A moins
évidement que vous ne souhaitez commander un autre verre."
Après je pense que c'est à la seule justice de déterminer si les
mesures prises pour mettre le client à la porte, s'il refuse de
choisir, sont en adéquation avec le comportement du client quant à sa
manière de refuser de choisir ; l'arrêt de la DGCCRF se contentant de
dire qu'une telle pratique n'est pas illégale.
AlainD n'était pas loin de dire :Alors oui, il n'existe effectivement aucun texte de loi obligeant à
la reconsommation, néanmoins en 1987[1] la DGCCRF a jugé que la
pratique consistant à demander à un client qui avait fini sa
consommation d'en reprendre une ou de partir était tolérable *dès
lors* que l'établissement était plein.
[1]
Je n'ai pas retrouvé le texte, juste des références au texte.
"demander de partir" la on est d'accord, le restaurateur *peut
demander*. La question serait plutôt peut il *obliger* un client à
consommer ou partir. Et si oui sous quelle forme.
Tel qu'était commenté l'arrêt de la DGCCRF, il me semble qu'il sous
entend une obligation à choisir. Pour autant je ne pense pas que cette
obligation ait été formalisée, il doit plus probablement s'agir ici
d'un appel au bon sens. Une sorte de, "monsieur, comme vous pouvez le
constater le bar est plein à cette heure ci, voudriez-vous avoir
l'obligeance de bien vouloir céder votre place à un client ? A moins
évidement que vous ne souhaitez commander un autre verre."
Après je pense que c'est à la seule justice de déterminer si les
mesures prises pour mettre le client à la porte, s'il refuse de
choisir, sont en adéquation avec le comportement du client quant à sa
manière de refuser de choisir ; l'arrêt de la DGCCRF se contentant de
dire qu'une telle pratique n'est pas illégale.
Je crois en fait que le malentendu est là. Le patron est chez lui,
mais contrairement à nous lorsque nous sommes dans notre logi, il n'est
pas libre de toute acceptation et de tout refus. Ainsi, si nous sommes
en droit d'interdire à quelqu'un l'accès de notre logi, lui n'a pas le
droit de le faire.
« sauf motif légitime », dit le texte concernant le refus de
vente.
Je crois en fait que le malentendu est là. Le patron est chez lui,
mais contrairement à nous lorsque nous sommes dans notre logi, il n'est
pas libre de toute acceptation et de tout refus. Ainsi, si nous sommes
en droit d'interdire à quelqu'un l'accès de notre logi, lui n'a pas le
droit de le faire.
« sauf motif légitime », dit le texte concernant le refus de
vente.
Je crois en fait que le malentendu est là. Le patron est chez lui,
mais contrairement à nous lorsque nous sommes dans notre logi, il n'est
pas libre de toute acceptation et de tout refus. Ainsi, si nous sommes
en droit d'interdire à quelqu'un l'accès de notre logi, lui n'a pas le
droit de le faire.
« sauf motif légitime », dit le texte concernant le refus de
vente.
En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées.
quid des boites de nuit qui refusent l'entrée pour je ne sais quelle
raison ?
En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées.
quid des boites de nuit qui refusent l'entrée pour je ne sais quelle
raison ?
En conclusion, le patron n'a pas le droit de refuser de te servir,
mais il est parfaitement en droit de placer un employé à la porte qui
ne laisserait entrer les clients qu'une fois qu'ils auraient passer
leur commande. Il y aurait donc interdiction d'entrée, mais pas refus
de servir, ses obligations légales seraient donc respectées.
quid des boites de nuit qui refusent l'entrée pour je ne sais quelle
raison ?