Discrimination positive : un étranger (d'origine) aura plus de chances...

L’Oréal ou les cosmétiques militants : « Aujourd’hui, lorsque nous
rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus
de chances d‘être recruté que celui qui porte un prénom français de
souche. » C’est la profession de foi du PDG de L’Oréal, Jean-Paul Agon,
proclamée dans Le Monde du 13 juillet. Et de citer ses applications :
« Nous employons en France plus de 40 nationalités. En 2006, nous avons
recruté 423 cadres et une centaine étaient d’origine étrangère. »

Le PDG de L’Oréal revendique la discrimination positive voulue par
Sarkozy avec d’autant plus d’ostentation gesticulatoire que sa filiale
Garnier vient d'être condamnée en appel pour « discrimination à
l’embauche » pour une affaire remontant à l’an 2000. Cette année-là,
Garnier-L’Oréal recherche des animatrices pour des opérations de
promotion et exige qu’elles sachent s’exprimer parfaitement en français.
Le code « BBR » (bleu, blanc, rouge) est alors utilisé dans un fax pour
les consignes de recrutement. Cela vaudra la condamnation de L’Oréal et
la satisfaction de SOS-Racisme et de la HALDE qui se félicitent de cette
« victoire historique ».

Depuis, L’Oréal a bien appris la leçon et même très au-delà. La société
de cosmétiques est devenue la super-championne de la discrimination
anti-Français de souche. Là, au moins, elle ne risque que des lauriers
et aucun procès.

En une pleine page de pub dans Le Figaro du 13 juillet, L’Oréal vante en
détails ses « actes pour la diversité », se présentant comme une société
engagée « pour la non-discrimination », enfin pour la discrimination
contre les Français de souche, ce et « contre le racisme sous toutes ses
formes ». Et de citer toutes les bonnes œuvres et initiatives lancées et
financées par L’Oréal dans ce sens.

On découvre que L’Oréal est engagé auprès d’une foule d’associations
luttant pour la discrimination positive : « Ethique et recrutement »,
« Diversité et Equité », « Agir pour la diversité », « Les oubliés de
l‘égalité des chances », « APC recrutement », « Cinéma pour tous »,
Respect-magazine, « Nos quartiers ont du talent », etc., mais aussi le
CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France) et la LICRA.

L’Oréal s’offre une page entière de témoignages de hautes autorités
antiracistes attestant des mérites de la société en matière de lutte
pour la discrimination positive. Comme le témoignage de Carole Da Silva
(membre du Haut Conseil à l’Intégration) :

« Avec L’Oréal, nous travaillons sur le recrutement, la formation et le
parrainage des jeunes diplômés issus de l’immigration. Nous pouvons
attester de leur réel investissement dans la lutte contre les
discriminations. »

Ou encore Hamid Senni, directeur de Vision Enabler -- pourquoi toujours
ces noms anglais, toujours pour plus de diversité -- cabinet de «
conseil en diversité » :

« Bien avant toute autre entreprise, L’Oréal a invité notre cabinet de
conseil stratégique en diversité, Vision Enabler, à réfléchir sur des
outils facilitant le recrutement des minorités visibles. Cette démarche
a été récompensée par le "Trophée de la diversité culturelle en
entreprise". »

Et toute une tartine de « certificats » du même métal, tous plus
vibrants les uns que les autres.

D’autre part, l’Ecole supérieure des sciences économiques et sociales
(ESSEC) vient de créer une chaire « Diversité et performance » avec le
soutien de L’Oréal, Air France et Deloitte. La « chaire » sera placée
sous la responsabilité de Jean-Claude Le Grand, directeur du «
recrutement et de la diversité » chez L’Oréal, champion toutes
catégories du multiculturalisme et de la discrimination anti-Français.
Vous ne regarderez plus jamais le banal produit L’Oréal que vous
utilisez sous votre douche de la même façon…

Boycottez L'Oréal qui a bien changé depuis l'Après-Guerre et son aide à
une certain François Mitterrand candidat anti-communiste.