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Enfant "oublié" dans un avion.

52 réponses
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ulysse83
Je devais réceptionner mon petit-fils, 4 ans, à l'aéroport d'Hyères la
semaine dernière.
Les enfants non-accompagnés ( UM) descendent toujours en dernier, quelle ne
fut pas ma surprise, puis mon inquiétude de voir qu'il n'était pas dans le
groupe d'enfants suivant l'hotesse.
La voix déja tremblottante, j'ai demandé à l'hotesse où était l'enfant.
" Mais Monsieur, tous les enfants sont là " me repondit-elle.
Je lui ai dit que l'enfant avait bien été accompagné par sa mère au départ
d'Orly, qui lui avait remis à elle même ou à une collègue sans le moindre
doute là dessus.
Elle m'a répondu qu'il devait y avoir une erreur car il n'était pas dans
l'avion.
Vous imaginez à quel point j'ai commencé à me décomposer.
Figé, pétrifié, je ne pouvais répéter stupidement que c'est impossible, que
ma fille est restée jusqu'au décollage de l'avion, qu'elle m'a confirmé
encore qu'il avait bien embarqué sur ce vol....
Et l'hotesse de me redire encore que tous les enfants étaient bien là ....
totalement sure d'elle,
Je ne sais pas combien de temps a duré cette séquence .... 1 minute ? ... 2
minutes ? .... mais j'avais l'impression de vivre un cauchemard tout
éveillé.
Je n'ose pas dire tout ce qui m'a traversé l'esprit.
C'est tout juste si elle ne me prenait pas pour un débile mental.
Il est vrai que je devais en avoir l'apparence; hébété et hagard que
j'étais.
J'imagine les couleurs de déterré que j'avais dû prendre ...
Les autres parents m'entouraient en se demandant si tout cela était sérieux,
mais impatients tout de même de récupérer leurs bambins.
Je m'apprêtais à faire une chose horrible que jamais je n'aurais pu imaginer
.... Téléphoner à ma fille pour lui dire que son fils était perdu ... ou
enlevé ...
Et puis .... loin là bas, au fond d'un couloir, j'ai vu un employé de
l'aéroport qui venait vers nous en tenant un enfant pas la main.
Hé oui, c'était le mien ....
Il s'était caché sous un siège en attendant de débarquer.
Il jouait à cache-cache avec un autre enfant !!!!!!
" Je suis désolé, c'est la première fois que ça m'arrive " a dit l'hotesse.
Pourtant, elle tenait bien en main les cartes des enfants avec le nom des
personnes à qui remettre les enfants, le mien compris, bien entendu.
Cette idiote n'a pas appris à compter jusqu'à 8 , nombre d'enfants dont elle
avait la charge ?
J'ai écrit à AIR FRANCE pour me plaindre du manque de professionnalisme de
l'hotesse.
Je dois avouer que j'ai mis trois jours à m'en remettre.

AIR FRANCE m'a proposé un dédommagement de ..... 40 Euros


--

J'aime la vie, ma famille et mes amis

10 réponses

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Antoine
Le 01/11/2009, Raminagrobis a pianoté :


Célibataire sans enfant??



Voir autre post pour réponse ! Parce que quand on ne panique pas comme
un taré de suite, qu'on a de l'expérience, on est célibaire sans
enfants? Vous avez de drôles de réactions dites moi...

Quand on a des enfants, et qu'on vous dit que le votre à disparu, même si ça
ne dure que 5 minutes, il y a préjudice moral!!!



Décidément les français deviennent aussi cons qu'aux US.
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Broc_Ex_Co
"Antoine" a écrit dans le message de news:

Décidément les français deviennent aussi cons qu'aux US.



Merci de cette intervention qui est beaucoup plus dans le sens juridique que
vous ne le pensiez peut-être.
Nous avions dans le droit français une notion de "bon père de famille" c'est
à dire qu'on ne pouvait être plaignant qu'à la condition est dans les
limites ou nous aurions eu une bonne réaction face aux défaillances, c'est à
dire une sorte de bonne appréhension de la réalité .
Cette notion à tendance a disparaitre, et vous le voyez déja dans les modes
d'emploi des appareils ménagers oû l'on vous dit bien qui faut pour la bonne
marche que la télé soit branchée et (peut-être relié à une antenne ou un
autre appareil émetteur) et de ne pas mettre votre animal domestique (ou
votre bébé) à sécher au micro onde. A défaut le fabricant peut être
poursuivi.

Que cela vous (nous) plaise ou non peu importe. Le produit ou le service
doit désormais être livré ou assuré comme si le client avait une jugeotte
aussi limitée que son incapacité à mal réagir.

Pour le service en question il doit en être de même: AF doit assurer un
service sans faille, et ne doit en aucun cas compter sur une bonne réaction
de ses clients à ses défaillances!
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Raminagrobis
Le 02/11/2009, Antoine a supposé :
Le 01/11/2009, Raminagrobis a pianoté :


Célibataire sans enfant??



Voir autre post pour réponse ! Parce que quand on ne panique pas comme un
taré de suite, qu'on a de l'expérience, on est célibaire sans enfants? Vous
avez de drôles de réactions dites moi...



Ben j'avoue que si une hotesse insistait sur le fait que mon enfant
n'était pas à bord, oui je paniquerai.

Je ne vous jugerai pas en tant que parent si vous en revanche ne
paniquez pas, vous accordez l'interêt que vous voulez à votre
descendance.

Quand on a des enfants, et qu'on vous dit que le votre à disparu, même si
ça ne dure que 5 minutes, il y a préjudice moral!!!



Décidément les français deviennent aussi cons qu'aux US.



ha parce que tout le monde est con aux US?

C'est bien une remarque de con de français ça (notre réputation est
mondiale rassurez vous, en plus de celle d'être crades et mal élevés.)
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Albert ARIBAUD
Bonjour,

Le Mon, 2 Nov 2009 14:32:32 +0100, "PAP" a
écrit :


"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news: 4aeebe3a$0$32489$

> un autre parent n'aurait pas nécessairement ressenti cette
> inquiétude,

ah ? tu as des enfants ?



Oui.

encore que... inquiétude n'est peut-être pas le mot... *angoisse*
irait mieux devant un phénomène a priori irrationnel (au secours
Mulder ! ;-)



Angoisse, inquiétude ou sérénité sont des réactions possibles vis-à-vis
de la situation évoquée.

car :

[sachant que l'enfant est bien monté à bord]

Pour un parent de l'enfant, y a quand même de quoi "paniquer"...



Et il y a tout autant de quoi, sachant les prémisses, ne pas se
départir de son calme et s'en tenir à la conclusion la plus probable,
qui est que l'hôtesse fait erreur.

Cela étant, des extraterrestres ont pu pénétrer dans l'avion en vol
et kidnapper l'enfant...
et l'hôtesse est peut-être elle-même une de ces extraterrestres...



Ou bien elle peut simplement être et persister dans l'erreur, ce qu'une
insistance posée et sans agitation arrivera à résoudre aussi bien.
Cette dernière hypothèse a mes faveurs pour deux raisons : le rasoir
d'Occam suggère de faire le moins d'hypothèses possibles, et celle de
la vie extra-terrestre me paraît surnuméraire ; et la loi qui suggère
de ne pas expliquer par la malice ce pour quoi la bêtise suffit me fait
dire que l'erreur s'envisage en premier avant l'accident. Oui, je
sais : l'on ne voit souvent que la conséquence d'une hypothèse et pas
sa probabilité.

Bon, tout ceci, bien loin du droit, pour calmer le jeu... :-))



Dans le droit, le jeu est calme, hein : la question a été analysée et
se résume à "y a-t-il eu préjudice moral du fait d'un tiers ?"

on n'est pas sur un forum-poubelle, ici... (qui a dit "pas encore",
au fond de la salle ? :-)

Et pour répondre en droit, un procès contre Air France dans ces
circonstances *là* se solderait au max par la reconnaissance d'une
faute, mais en l'absence de préjudice, par l'euro symbolique de DI...
Il n'y a pas à mon avis de préjudice moral (il faut un "certain
temps" pour que se constitue un préjudice moral... )



On est d'accord, et cette absence de préjudice devrait faire réfléchir
à sa supposée nécessité du fait de l'angoisse causée, donc à l'origine
réelle de l'angoisse, d'où ma remarque supra.

Amicalement,
--
Albert.
Avatar
Albert ARIBAUD
Bonjour,

Le Tue, 3 Nov 2009 08:51:49 +0100, "ulysse83"
a écrit :

"Albert ARIBAUD" a écrit
>
> Et il y a tout autant de quoi, sachant les prémisses, ne pas se
> départir de son calme et s'en tenir à la conclusion la plus
> probable, qui est que l'hôtesse fait erreur.

Lorsque tu as en face de toi une hotesse, donc une
"professionnelle" , censée avoir été "formée" (lis la réponse d'AF)
qui affirme dereuchef et péremptoire que l'enfant n'est pas à
bord .... Qui persiste et signe, à plusieurs reprises ....



... tu n'es pas tenu d'alors angoisser pour autant : c'est affaire da
caractère personnel.

J'ai été en droit de penser que l'enfant n'est peut-être JAMAIS monté
dans l'avion, qu'il a été enlevé à Orly, a été embarqué pour
Monbassa, Mogadiscio, Kiev ou je-ne-sais-où....

Tu aurais gardé ton calme et ta sérénité à ma place ?



Sans doute.

Comment pouvez-vous affirmer qu'il n'y a pas eu préjudice moral ?



Avant que j'affirme qu'il n'y a pas eu préjudice moral, il serait bien
de démontrer, plutôt que d'affirmer, qu'il y en a un. non ?

Amicalement,
--
Albert.
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Erty
Le 31/10/2009 19:33, ulysse83 a écrit :

Il s'était caché sous un siège en attendant de débarquer.
Il jouait à cache-cache avec un autre enfant !!!!!!
" Je suis désolé, c'est la première fois que ça m'arrive " a dit l'hotesse.



Je vous laisse réfléchir sur ces 3 phrases.

Quand on connait le niveau du père on peut s'imaginer que la fille n'a
pas dû sortir indemne d'une telle cohabitation.
Avatar
Albert ARIBAUD
Bonjour,

Le Tue, 3 Nov 2009 18:57:49 +0100, "ulysse83"
a écrit :

"Albert ARIBAUD" a écrit
> Bonjour,

Bonjour,

> ... tu n'es pas tenu d'alors angoisser pour autant : c'est affaire
> da caractère personnel.

Effectivement:
J'aurais pu rentrer à la maison après que l'hotesse m'ait dit qu'il
n'était pas dans l'avion et me consoler en me disant que j'en avais 6
autres.



Ou, pour ne pas tomber dans l'exagération et proposer une issue
qu'aucun de tes contradicteurs n'avait même envisagé, tu pouvais
juste insister calmement et sereinement.

>> J'ai été en droit de penser que l'enfant n'est peut-être JAMAIS
>> monté
>> dans l'avion, qu'il a été enlevé à Orly, a été embarqué pour
>> Monbassa, Mogadiscio, Kiev ou je-ne-sais-où....
>>
>> Tu aurais gardé ton calme et ta sérénité à ma place ?
>
> Sans doute.

Admiratif, je suis.



Pas de quoi : c'est affaire de caractère, pas de qualité. Je ne dis pas que
rester serein est "mieux" que ne pas l'être ; je dis qu'il ne faut pas
préjuger de l'un ou l'autre, et de là, pas préjuger que l'erreur de
l'hôtesse soit nécessairement cause d'angoisse.

Amicalement,
--
Albert.
Avatar
Albert ARIBAUD
Bonjour,

Le Tue, 3 Nov 2009 18:53:38 +0100, "ulysse83"
a écrit :

"PAP" a écrit
> "ulysse83" a écrit
>>
>> Comment pouvez-vous affirmer qu'il n'y a pas eu préjudice moral ?
>>
>
> encore une fois, amha, avant tout parce qu'il n'y a pas eu le temps
> de le constituer...

Ah !
En combien de temps estimes-tu qu'il doit se constituer ?



C'est subjectif, bien entendu. Cela dit, ça ne se résume pas au temps
chronométré depuis la constatation d'absence : comptent aussi les
phases successives. Dans une perte d'enfant, il y a en général une
phase de recherche "personnelle" (par les parent ou les personnes en
charge de l'enfant) puis un point où l'on alerte police ou gendarmerie,
puis une éventuelle phase intermédiaire le temps que les recherches se
décident, puis les recherches proprement dites...

La durée de chaque phase (dans des limites courantes) importe sans
doute moins quant à l'appréciation de la situation que ne compte le
passage d'une phase à l'autre, qui délimite une évolution des hypothèses
d'absence -- d'où par exemple, l'importance critique de l'*arrêt* des
recherches dans une disparition, car il marque en fait la conviction
que cette disparition est définitive.

Ici, on n'a même pas eu le temps d'atteindre l'appel à la police ou le
gendarmerie, qui eût marqué la fin de la première phase.

> Très différente aurait été la situation si on avait retrouvé
> l'enfant
caché
> dans la soute de l'avion plusieurs heures après, après
> déclenchement de plans de police etc...

Là il aurait été mort,tout simplement.



Oui : il y aurait eu une phase de passée.

J'ai mis 3 jours à m'en remettre.



D'autres s'en seraient "remis" cinq minutes plus tard à la terrasse
d'un troquet.

Financièrement, je me suis ruiné en tours de manèges, voiturettes
électriques, glaces, etc etc durant tout son séjour :-)))



Faute de démontrer que ces dépenses avaient un caractère forcé
découlant de la seule absence temporaire de l'enfant, je doute qu'elles
soient prises en compte.

Tu aurais plus de chances avec des anxiolytiques prescrites par un
médecin prêt à témoigner d'un état d'angoisse réel (d'ailleurs, à y
réfléchir, même sans anxiolytiques, l'état d'angoisse réel risque
d'avoir à être démontré).

Amicalement,
--
Albert.
Avatar
Albert ARIBAUD
Bonjour,

Le Wed, 4 Nov 2009 07:54:01 +0100, "ulysse83"
a écrit :

"Albert ARIBAUD" a écrit

> Ou, pour ne pas tomber dans l'exagération et proposer une issue
> qu'aucun de tes contradicteurs n'avait même envisagé, tu pouvais
> juste insister calmement et sereinement.

C'est exactement ce que j'ai fait.



Donc tu n'as pas angoissé ?

> Pas de quoi : c'est affaire de caractère, pas de qualité. Je ne dis
> pas que
> rester serein est "mieux" que ne pas l'être ; je dis qu'il ne faut
> pas préjuger de l'un ou l'autre, et de là, pas préjuger que
> l'erreur de l'hôtesse soit nécessairement cause d'angoisse.

J'ai quand même passé un sale moment, même s'il n'a duré que 2
minutes, elle m'ont paru durer des siècles.



Dommage, mais pas réparable.

> Amicalement,

De même,



Amicalement,
--
Albert.
Avatar
patrick.1200RTcazaux
svbeev wrote:

Tous ce fil auquel je n'ai volontairement pas contribué est une magnifique
démonstration de ce que je considère être une judiciarisation excessive de
notre société.
Les professionnels du droit constatent depuis longtemps la montée en
puissance de ces tendances à laquelle, les juges, à ahma à juste titre,
résistent au moins pour une grande partie d'entre eux.
Dans une vie de parents, voire de grand parents, les frayeurs (dans
l'immense majorité des cas, fort heureusement, de courte durée ou infondées)
sont monnaie courante.



En effet. Cela est proche dans l'esprit de ce que je disais un peu plus
haut, pardon de me citer un peu impudemment :

La notion de préjudice moral me paraît là un peu galvaudée, mais encore
une fois je ne suis pas juriste. Quelques recherches sur Google (qui
n'est pas une référence, j'en conviens, juste une indication) parlent
d'atteinte à l'affection, à l'honneur, à la réputation à propos de la
notion de préjudice moral. Je crains que son emploi ici ne soit plus à
rattacher à une tendance à la judiciarisation de la société, voire à
l'idée assez répandue qu'il y a matière à des gains substantiels en
attaquant les grandes entreprises (que je ne défends pas) pour un peu
tout et n'importe quoi.



--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique
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