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Erreur d'identité sur client

23 réponses
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alain
Bonjour,

Je viens de recevoir une demande de recouvrement "amiable et
judiciaire"... venant d'une société de recouvrement pour le compte d'un
commercant. Ceci par courrier non recommandé.

On me reproche une dette et on me demande une "réponse immédiate" et
"positive" faute de quoi le commercant "transmettra [le] dossier à un
huissier de justice afin d'engager une procédure...".

Un numero de tel est indiqué : j'y apprend que mon nom et adresse sont
effectivement connus, l'objet de la transaction, mais qu'il y a une
erreur sur le numero de tél et sur l'adresse mail qu'il détiennent, ce
ne sont pas les miens, tout en y ressemblant. J'y apprend qu'un premier
versement aurait été effectué mais le deuxième en partie, donc objet de
ce courrier.

De mon côté je n'ai absolument rien à voire avec ce commercant chez qui
je n'ai jamais rien acheté, ni directement ni par le net.

Deux solutions :

- je prend l'initiative d'un courrier en recommandé renvoyant en bloc
cette démarche car étant non concerné,

- je ne bouge pas attendant que cette offensive avance ou se dégonfle et
me permette éventuellement de demander un dédomagement.

Quelqu'un aurait une idée sur l'aboutissement de ces solutions ?

Remerciements.

Alain

10 réponses

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Droger Jean-Paul

- la bonne solution consiste à les appeler, à leur dire que vous n'êtes pas
la personne recherchée, mais surtout d'exiger qu'ils vous transmettent les
justificatifs sur lesquels ils s'appuient pour vous attribuer cette dette.





NON pas appeler, les paroles s'envolent mais LRAR, cela coute un peu
plus cher, mais laisse des traces ; mais en tous les cas ne pas leur
donner une information qu'ils n'ont pas!

et prévenir que si pas de justificatif sous quinze jours après
réception, vous joignez le dossier à une plainte en bonne et due forme
pour ecroquerie etc; de même si la lettre revient car refusée ou non
retirée, direction dépot de plainte ..

bonne journée et bon amusement!!

--
Pour m'envoyer un mail, remplacer anti par droger et manama par
wanadoo; to send me directly a mail replace anti with droger and manama
with wanadoo;

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moisse
Droger Jean-Paul a écrit :

- la bonne solution consiste à les appeler, à leur dire que vous n'êtes pas
la personne recherchée, mais surtout d'exiger qu'ils vous transmettent les
justificatifs sur lesquels ils s'appuient pour vous attribuer cette dette.





NON pas appeler, les paroles s'envolent mais LRAR, cela coute un peu plus
cher, mais laisse des traces ; mais en tous les cas ne pas leur donner une
information qu'ils n'ont pas!

et prévenir que si pas de justificatif sous quinze jours après réception,
vous joignez le dossier à une plainte en bonne et due forme pour ecroquerie
etc; de même si la lettre revient car refusée ou non retirée, direction dépot
de plainte ..

bonne journée et bon amusement!!



Il faut cesser d'agiter l'épouvantail du dépôt de plainte pour des
affaires purement civiles.
Il faut cesser d'inventer des incriminations juste pour faire les gros
yeux.
Au foot lorsque le ballon passe au dessus de la transversale il n'y a
pas drop et le prétendre c'est rigolo ou passer pour un con.
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deltaplan
Droger Jean-Paul wrote:

>
> - la bonne solution consiste à les appeler, à leur dire que vous n'êtes pas
> la personne recherchée, mais surtout d'exiger qu'ils vous transmettent les
> justificatifs sur lesquels ils s'appuient pour vous attribuer cette dette.
>


NON pas appeler, les paroles s'envolent mais LRAR, cela coute un peu
plus cher, mais laisse des traces ; mais en tous les cas ne pas leur
donner une information qu'ils n'ont pas!

et prévenir que si pas de justificatif sous quinze jours après
réception, vous joignez le dossier à une plainte en bonne et due forme
pour ecroquerie etc; de même si la lettre revient car refusée ou non
retirée, direction dépot de plainte ..



Très mauvaise idée... le temps de traitement d'un courrier reçu par une
société de recouvrement peut largement atteindre plusieurs mois...

Le mieux est de réclamer ces justificatifs par téléphone, auquel cas il
y a moyen de les avoir sous quelques jours. En cas d'absence de réponse
seulement, ou une fois les avoir reçus et en constatant ce qui cloche,
passer au recommandé... qui du coup pourra contenir des pièces prouvant
que le débiteur recherché est un autre (généralement, il convient de
justifier de sa date de naissance, pour montrer qu'elle diffère de celle
qui est dans le dossier de prêt...)
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Bernard Guérin
Bonjour,

"Alain191" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1jwnj63.r22wubnhu2j3N%

Le cout d'un recommandé n'est rien comparé au risque d'emmerdements qui
plane, je pense aussi comme vous qu'il vaut mieux prendre une initiative
inutilement que d'essayer de me justifier après coup.



A mon avis, tu ne risques pas grand-chose à d'abord les contacter par
téléphone : soit ils t'écoutent, te comprennent, prennent en compte ta
réclamation, et ça s'arrête là sans autre frais (c'est le cas le plus
fréquent, aussi bien de la part des gens honnêtes qui ont fait une erreur,
que de beaucoup d'arnaqueurs qui trouvent assez de victimes ne tenant pas
leurs comptes et ne pensant même pas à contester, et ne cherchent donc pas
toujours à poursuivre les gens qui connaissent leur situation et protestent
dès le début), soit ils t'envoient un nouvel avis et tu seras encore à temps
de le contester par AR.

--
Bernard Guérin
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alain
Deltaplan wrote:

On 11/02/2011 18:10, Alain191 wrote:
> Bonjour,
>
> Je viens de recevoir une demande de recouvrement "amiable et
> judiciaire"... venant d'une société de recouvrement pour le compte d'un
> commercant. Ceci par courrier non recommandé.
>
> On me reproche une dette et on me demande une "réponse immédiate" et
> "positive" faute de quoi le commercant "transmettra [le] dossier à un
> huissier de justice afin d'engager une procédure...".
>
> Un numero de tel est indiqué : j'y apprend que mon nom et adresse sont
> effectivement connus, l'objet de la transaction, mais qu'il y a une
> erreur sur le numero de tél et sur l'adresse mail qu'il détiennent, ce
> ne sont pas les miens, tout en y ressemblant. J'y apprend qu'un premier
> versement aurait été effectué mais le deuxième en partie, donc objet de
> ce courrier.
>
> De mon côté je n'ai absolument rien à voire avec ce commercant chez qui
> je n'ai jamais rien acheté, ni directement ni par le net.
>
> Deux solutions :
>
> - je prend l'initiative d'un courrier en recommandé renvoyant en bloc
> cette démarche car étant non concerné,
>
> - je ne bouge pas attendant que cette offensive avance ou se dégonfle et
> me permette éventuellement de demander un dédomagement.
>
> Quelqu'un aurait une idée sur l'aboutissement de ces solutions ?

Pour bien connaitre les procédures des sociétés et autres services
recouvrement, ce que je peux vous dire :

- faire l'autruche en ne contestant pas immédiatement la créance est la
pire solution, cela sera considéré comme une reconnaissance de cette créance



Je pense comme vous que cette position attentiste peut devenir
indéfendable,

- se contenter de leur dire "c'est pas moi", c'est à peine moins
mauvais, car c'est une technique utilisée par *beaucoup* de débiteurs
(naïfs)...



Oui mais, avec plus de précisions on doit pouvoir renvoyer la balle dans
leur camp, un tel courrier doit compter dans une éventuelle poursuite,

- la bonne solution consiste à les appeler, à leur dire que vous n'êtes
pas la personne recherchée, mais surtout d'exiger qu'ils vous
transmettent les justificatifs sur lesquels ils s'appuient pour vous
attribuer cette dette.



Non, verbalement il ne faut s'attendre à rien, d'ailleurs
l'interlocuteur rencontré au télephone, très correct au demeurant, ne
semblait pas pouvoir dire grand chose ni prendre en compte mes demandes,

Soyez sûr qu'en l'état actuel des choses, si vous faites le mort, ça va
aller au tribunal, et vous serez très probablement condamné à rembourser
à la place du véritable débiteur.



J'en ai peur.

D'ou mon courrier comme présenté dans une autre intervention ce jour.

Alain
Avatar
alain
Deltaplan wrote:

Droger Jean-Paul wrote:

> >
> > - la bonne solution consiste à les appeler, à leur dire que vous
> > n'êtes pas la personne recherchée, mais surtout d'exiger qu'ils vous
> > transmettent les justificatifs sur lesquels ils s'appuient pour vous
> > attribuer cette dette.
> >
>
>
> NON pas appeler, les paroles s'envolent mais LRAR, cela coute un peu
> plus cher, mais laisse des traces ; mais en tous les cas ne pas leur
> donner une information qu'ils n'ont pas!
>
> et prévenir que si pas de justificatif sous quinze jours après
> réception, vous joignez le dossier à une plainte en bonne et due forme
> pour ecroquerie etc; de même si la lettre revient car refusée ou non
> retirée, direction dépot de plainte ..

Très mauvaise idée... le temps de traitement d'un courrier reçu par une
société de recouvrement peut largement atteindre plusieurs mois...

Le mieux est de réclamer ces justificatifs par téléphone, auquel cas il
y a moyen de les avoir sous quelques jours. En cas d'absence de réponse
seulement, ou une fois les avoir reçus et en constatant ce qui cloche,
passer au recommandé... qui du coup pourra contenir des pièces prouvant
que le débiteur recherché est un autre (généralement, il convient de
justifier de sa date de naissance, pour montrer qu'elle diffère de celle
qui est dans le dossier de prêt...)




J'ai bien eu un contact par tél comme dit dans mon premier message, mais
la personne semblait n'avoir aucune autonomie et ne devait être
missionnée que pour faire régler le "prévenu".

De fait, suite aux diverses réponses et à mes reflexions... j'ai envoyé
un courrier en recommandé avec avis de récept, pas à la société de
recouvrement, mais au commercant, son service recouvrement dont
l'adresse était indiquée :

- j'annonce ne pas être concerné par la commande en question,

- je demande :
- soit "de me faire parvenir les copies des pièces qui me mettent en
question",
- soit "de me faire savoir précisément que vous observez que je ne suis
pas concerné par cette commande".

Le tout fort courtoisement et sans rien indiquer d'autre de moi que ce
qu'ils savent déjà.

C'est parti, un peu de patience.

Alain
Avatar
Patrick V
Deltaplan a écrit :
Pour bien connaitre les procédures des sociétés et autres services
recouvrement, ce que je peux vous dire :


[...]
- la bonne solution consiste à les appeler, à leur dire que vous n'êtes
pas la personne recherchée, mais surtout d'exiger qu'ils vous
transmettent les justificatifs sur lesquels ils s'appuient pour vous
attribuer cette dette.



Ce qui ne sert à rien, j'ai testé. Ils sont tellement incompétents qu'il
leur a fallu 6 mois et plusieurs appels pour prendre en compte le fait
tout simple que c'était la compta (dont je fournissais le numéro) qu'il
fallait appeler et pas moi.

Soyez sûr qu'en l'état actuel des choses, si vous faites le mort, ça va
aller au tribunal, et vous serez très probablement condamné à rembourser
à la place du véritable débiteur.



Et pourquoi diable un tribunal condamnerait-il la mauvaise personne ???
Avatar
deltaplan
Patrick V wrote:

Deltaplan a écrit :

> Soyez sûr qu'en l'état actuel des choses, si vous faites le mort, ça va
> aller au tribunal, et vous serez très probablement condamné à rembourser
> à la place du véritable débiteur.

Et pourquoi diable un tribunal condamnerait-il la mauvaise personne ???



Parce qu'il n'aurait rien fait pour prouver qu'il n'est pas la personne
concernée par cette dette ? Dans le recouvrement, ce n'est pas rare du
tout d'avoir des dossiers où l'on *sait* que le "débiteur" n'est pas du
tout concerné par la créance qu'on lui réclame (soit parce qu'il n'est
pas la bonne personne, soit parce que la créance n'est pas vraiment dûe,
ou bien a déjà été remboursée, etc...), mais où une condannation avec
titre executoire a malgré tout été rendue... (généralement suite à
négligence du "débiteur", qui croit bien faire en faisant le mort, ou
bien n'a pas conservé les justificatifs de ses remboursements, etc...)
Et qui dit titre executoire, dit que c'est foutu pour le débiteur, il va
payer d'une manière ou d'une autre s'il est peu ou prou solvable.
Avatar
moisse
Deltaplan a formulé la demande :
Patrick V wrote:

Deltaplan a écrit :



Soyez sûr qu'en l'état actuel des choses, si vous faites le mort, ça va
aller au tribunal, et vous serez très probablement condamné à rembourser
à la place du véritable débiteur.



Et pourquoi diable un tribunal condamnerait-il la mauvaise personne ???



Parce qu'il n'aurait rien fait pour prouver qu'il n'est pas la personne
concernée par cette dette ? Dans le recouvrement, ce n'est pas rare du
tout d'avoir des dossiers où l'on *sait* que le "débiteur" n'est pas du
tout concerné par la créance qu'on lui réclame (soit parce qu'il n'est
pas la bonne personne, soit parce que la créance n'est pas vraiment dûe,
ou bien a déjà été remboursée, etc...), mais où une condannation avec
titre executoire a malgré tout été rendue...



Qui "on sait" ?? Le juge officiant puisqu'un jugement est rendu. ??
Il sait que le défendeur est innocent, non concerné et en dépit il rend
ce jugement ??
Comme au Mexique semble-t-il ?
(généralement suite à
négligence du "débiteur", qui croit bien faire en faisant le mort, ou
bien n'a pas conservé les justificatifs de ses remboursements, etc...)



Attention : Celui qui se prétend libéré d'une dette doit le justifier.
Et qui dit titre executoire, dit que c'est foutu pour le débiteur, il va
payer d'une manière ou d'une autre s'il est peu ou prou solvable.



Bien sur si un individu assigné, en position de défendeur donc, fait le
mort, il a toute chances de se voir condamné à un moment ou l'autre.
Avatar
deltaplan
moisse wrote:

Deltaplan a formulé la demande :
> Patrick V wrote:
>
>> Deltaplan a écrit :
>
>>> Soyez sûr qu'en l'état actuel des choses, si vous faites le mort, ça va
>>> aller au tribunal, et vous serez très probablement condamné à rembourser
>>> à la place du véritable débiteur.
>>
>> Et pourquoi diable un tribunal condamnerait-il la mauvaise personne ???
>
> Parce qu'il n'aurait rien fait pour prouver qu'il n'est pas la personne
> concernée par cette dette ? Dans le recouvrement, ce n'est pas rare du
> tout d'avoir des dossiers où l'on *sait* que le "débiteur" n'est pas du
> tout concerné par la créance qu'on lui réclame (soit parce qu'il n'est
> pas la bonne personne, soit parce que la créance n'est pas vraiment dûe,
> ou bien a déjà été remboursée, etc...), mais où une condannation avec
> titre executoire a malgré tout été rendue...

Qui "on sait" ?? Le juge officiant puisqu'un jugement est rendu. ??



"On" = les chargés de recouvrement.

Il sait que le défendeur est innocent, non concerné et en dépit il rend
ce jugement ??
Comme au Mexique semble-t-il ?
> (généralement suite à
> négligence du "débiteur", qui croit bien faire en faisant le mort, ou
> bien n'a pas conservé les justificatifs de ses remboursements, etc...)

Attention : Celui qui se prétend libéré d'une dette doit le justifier.
> Et qui dit titre executoire, dit que c'est foutu pour le débiteur, il va
> payer d'une manière ou d'une autre s'il est peu ou prou solvable.

Bien sur si un individu assigné, en position de défendeur donc, fait le
mort, il a toute chances de se voir condamné à un moment ou l'autre.



Exactement, le cas classique c'est précisément ça : le débiteur est
relancé, il fait le mort, ça va au tribunal, il ne s'y présente pas, ou
s'y présente avec un dossier qui ressemble à rien, il est condanné... Et
puis quelques mois/années plus tard, le débiteur (mieux conseillé
peut-être...) redécouvre son dossier et présente des justificatifs qui
démontrent que la créance n'était pas vraiment dûe... mais trop tard,
une fois que le créancier a un titre executoire entre les mains.

Cas classique : le débiteur se voit réclamer une somme qu'il a déjà
payé, mais il n'a pas conservé de justificatif de son paiement...
C'était particulièrement courant avant que les délais de forclusion en
matière de crédit à la consommation ne soient réduits drastiquement, et
d'autant plus qu'après 10 ans les banques ne fournissent plus de copie
des relevés de compte... Donc bien des gens se voyaient réclamer des
échéances supposées impayées sur des crédits qu'ils avaient fini de
rembourser depuis plus de 10 ans, et se retrouvaient dans
l'impossibilité de se défendre, faute de justificatifs... Donc condannés
à rembourser à nouveau ce qu'ils avaient déjà payés... Et puis un beau
jour, à l'occasion d'un déménagement, d'une succession... quelqu'un met
la main sur de vieux relevés de compte qu'il croyait perdus, et a enfin
entre les mains de quoi prouver que, comme il l'avait toujours dit, il
n'avait pas de dette à payer... mais trop tard une fois que le créancier
a un titre executoire entre les mains...
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