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(Fin, 7° partie) vive le 90e anniversaire de la Révolution russe d’octobre 17 :

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wen.kroy
(7° partie et fin), vive le 90e anniversaire de la Révolution russe d’octobre 17 :
Les Bolcheviks avaient promis : « La Paix, le Pain, la Terre, la Liberté »,
et ILS ONT TENU LEURS PROMESSES !
Donnons la parole à Trotsky, extraits (N° 7) de sa brochure :
« L’avènement du bolchevisme. »
[Avant propos :
Au pouvoir dans une alliance avec le parti bourgeois KD (Démocrate
Constitutionnel) les mencheviks et les S-R (Socialistes-Révolutionnaires),
après la 1° Révolution en février qui a vu surgir et se centraliser
les soviets, et la chute du régime tsariste, se heurtent à l’été de 1917
de plus en plus aux aspirations des masses.
Celles-ci veulent, après plusieurs mois de ce qui leur apparaît
comme leur gouvernement, voir aboutir leurs revendication :
« La Paix, le Pain, la Terre, la Liberté » : les S-R (Socialistes-
Révolutionnaires) et mencheviks (partis majoritaires) s’y
refusent au nom de l’alliance avec les KD (Cadets), poursuivant
la guerre contre l’Allemagne aux côtés des « alliés » Français,
Anglais, refusant la Réforme Agraire...
Le PB (Parti Bolchevique) n’a, lui, jamais cessé de combattre
pour voir satisfaire les précédentes revendications des masses
et appelle, pour ce faire, les 2 partis majoritaires dans les soviets
à prendre réellement le pouvoir : « Tout le pouvoir aux
soviets, gouvernement S-R (Socialistes-Révolutionnaires) +
mencheviks, rupture avec les KD (Cadets) ! »
Les journées de juin/juillet 1917 vont être décisives dans
la préparation des conditions de la 2° Révolution, celle
d’octobre 1917. Elles vont mettre en lumière la réalité de
l’implantation du PB (Parti Bolchevique), un parti très minoritaire,
mais enraciné dans la classe ouvrière et exprimant consciemment
son mouvement à travers une politique de « front unique »,
culminant dans l’exigence que les 2 partis majoritaires :
« prennent tout le pouvoir dans leur main et rompent avec le
parti KD (Cadets).
Dans ce petit ouvrage, de février 1918, écrit pendant « les
négociations de paix » avec l’État-Major Allemand à Brest-Litovsk,
Trotsky analyse « à chaud » octobre 17, donnons lui la parole :

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Trotsky écrit (7° et dernière partie de « L’Avènement du
bolchevisme », au sujet de « La lutte au sein des soviets » :

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« Le chef du Ministère du Congrès occupait à cette époque une

position tout à fait indépendante et irresponsable.
Il était arrivé au pouvoir avec l’aide du soviet de Petrograd,
dans la première partie de la Révolution. Il était parvenu
au Ministère sans approbation des soviets, mais il fit
ratifier ultérieurement sa position, Après la conférence des
soviets, les ministres socialistes, seuls, étaient responsables
devant le Comité Central Exécutif. Leurs alliés, les
KD (Cadets), n’avait, eux, de responsabilité qu’envers
leur parti. Pour faire plaisir à la bourgeoisie, le Comité
Central Exécutif avait, après les journées de juillet 1917,
déclaré les Ministre "socialistes" non responsables
devant les soviets, sous le prétexte de rétablissement d’une
dictature révolutionnaire. Il n’est pas tout à fait inutile
de rappeler aussi ce fait, maintenant que les mêmes
personnes qui ont institué la dictature d’une fraction
politique [la leur évidemment, note de wen] se répandent
en accusations et en malédictions contre la dictature
d’une classe sociale. »
« La conférence de Moscou, dans laquelle les éléments
démocratiques et les éléments censitaires, adroitement
répartis, se faisaient mutuellement l’équilibre, s’étant donné
pour tâche d’affermir l’autorités de Kerenski sur les classes
et sur les partis [forme césaro-bonapartiste bien connue, note

de wen]. Mais ce but ne fut atteint qu’en apparence. En réalité,

la conférence de Moscou avait dévoilé la complète
impuissance de Kerenski, car il était presque aussi étranger

aux éléments censitaires qu’à la petite bourgeoisie démocrate.

Mais, comme les libéraux et les conservateurs applaudissaient

à ses sortie contre la démocratie et que les "modérés" lui faisaient

des ovations quand -discrètement- il critiquait les contre-

révolutionnaires, il s’imagina qu’il était soutenu par les uns, comme

par les autres et qu’il disposait d’un pouvoir illimité. »
« Kerenski menaça du fer et du feu les ouvriers et soldats
révolutionnaires. Sa politique, faite de machinations dans la
coulisse et pleine d’accords secret avec Kornilov (le Général
Cosaque) alla encore plus loin et, finalement, ces tractations
le compromirent aux yeux mêmes des "modérés" :
Tseretelli, dans le style évasivement diplomatique caractérisant
si bien sa manière, commença à parler de "facteurs personnels"
intervenant dans la politique et dans la nécessité qu’il y avait
à réduire ces facteurs personnels. Ce devait être là, la tâche
de la conférence démocratique, qui devait être composée,
d’après des principes tout à fait arbitraires, de représentants
des soviets, des conseils diplomatiques, des zemstvos
(Communauté paysannes), des corps de métiers et des
syndicats ouvriers. Mais la tâche principale était d’assurer
à la conférence une composition suffisamment conservatrice,
de faire entrer, une fois pour toutes, les soviets dans la phase

amorphe de la démocratie bourgeoise [au sens de chambres

d’enregistrements vaguement consultatives, note de wen] et de

se prémunir ainsi, grâce à cette nouvelle base d’organisation, contre

la poursuite de la puissance de la vague révolutionnaire et des

Bolcheviks. »
« Caractérisons ici en peu de mots la différence existant entre
le rôle politique des soviets et celui des organes de l’administration

"démocratique autonome". Les philistins nous firent plusieurs fois

remarquer que les nouveaux Conseils Municipaux et zemstvos

(Communautés Paysannes), élus au suffrage universel, étaient (selon

eux) infiniment plus démocratique que les soviets et pouvaient être

regardés avec plus de raison que ceux-ci, comme les véritables

représentants de la population. »
« Mais ce critère "démocratique purement formel" est, aux époques

révolutionnaires, dénués de toute valeur réelle. Ce qui caractérise toute

révolution, c’est que la conscience des masses évolue très vite : Des

couches sociales toujours nouvelles acquièrent de l’expérience, passent

au crible leurs opinions de la veille, les rejettent pour en adopter d’autres,

écartent les vieux ou mauvais chefs [ce qui ont mal, ou pas rempli leur(s)
mandat(s) note de wen] et en prennent de nouveaux, vont de l’avant et ainsi

de suite... »
« Les organisations démocratiques, qui reposent sur le lourd [mais bien

confortable pour "ceux d’en haut", note de wen] appareil du suffrage universel,

doivent forcément, aux époques révolutionnaires, retarder sur l’évolution

progressive de la conscience politique des masses. Il en va tout différemment

des soviets : Ils s’appuient directement sur des groupements organiques
vivants en temps réel, comme l’usine, l’atelier, la commune, le régiment, le

quartier, l'université, etc. »
« Ici, naturellement, il n’y a plus ces garanties juridiques de la validité de

l’élection que nous trouvons dans le recrutement des "institutions

démocratiques bourgeoises" que sont le conseil municipal ou le zemstvo

(Communauté paysanne) [élus pour une "longue" durée et sans possibilité

de révocabilité (à mesure) des élus qui "dériveraient", note de wen]. Mais,

en revanche, nous avions ici, dans et par les soviets, des garanties infiniment

plus sérieuses et plus profondes de l’union immédiate et directe existant entre

le député et ses électeurs. Le délégué du Conseil Municipal ou du zemstvo

(Communauté paysanne) s’appuie sur la masse inorganique et informelle des

électeurs qui, pour, un an [ou bien plus nous à montré l'Histoire, note de wen] lui

donne les pleins pouvoirs, puis se désagrège. Les électeurs du soviet, au

contraire, restent pour toujours unis entre eux par les conditions de leur travail,

de leur vie et existence et ils ont toujours l’œil sur leur député ; à chaque instant

ils peuvent le pousser, le soutenir ou l’admonester, lui demander des comptes, le

révoquer ou le remplacer par un autre. »
« Si, dans les mois qui ont précédé la Révolution d’Octobre, l’évolution politique

générale aboutit à l’effacement de l’influence des partis "modérés" devant celle

des Bolcheviks, il en résulte manifestement que ce processus dut se refléter le

plus nettement et plus complètement au sein des soviets, tandis que les Conseils

Municipaux et les zemstvos (Communautés Paysannes), avec tout leur

"démocratisme de pur forme", exprimaient plutôt la mentalité des classes sociales

d’hier que celle d’aujourd’hui. Cela nous explique, notamment, que ce furent

précisément les partis qui sentirent le sol révolutionnaire se dérober le plus sous

leurs pieds qui manifestèrent une inclination d’autant plus forte pour les Conseils

Municipaux et les zemstvos (Communautés paysannes) ! Nous, nous retrouverons
encore en présence de cette question -mais, cette fois, considérablement

élargie- lorsque nous aurons à parler de [la nature du fond et de la forme, note

de wen] ce qui concerne l’Assemblée Constituante. »
Léon Trotsky, février 1918, durant les "négociations pour la paix" à Brest-Litovsk.

Fin, par cette partie N° 7, de la brochure de Léon Trotsky, « L’avènement du

Bolchevisme ».
*********************************************************************
« Les bavardages de toutes sortes, selon lesquels les conditions historiques ne

seraient pas encore "mûres" pour le Socialisme, ne sont que le produit de l'ignorance

ou d'une tromperie consciente. Les prémisses objectives de la révolution

prolétarienne ne sont pas seulement mûres ; elles ont même commencé à pourrir.

Sans révolution socialiste, et cela dans la prochaine période historique, la civilisation

humaine tout entière est menacée d'être emportée dans une catastrophe.
Tout dépend du prolétariat, c'est-à-dire au premier chef de son avant-garde

révolutionnaire. La crise historique de l'humanité se réduit à la crise de la direction
révolutionnaire ! »,
Tel est le préambule du programme de la IV° Internationale.
Et il est plus actuel que jamais :
wen.kroy@wanadoo.fr

PS : On peut se procurer le numéro double spécial de « La Vérité », (revue

théorique de la IV° Internationale) « octobre 1917 – 2007 » pour le

90° anniversaire de la Révolution d’Octobre en écrivant à :


« La Vérité »,
87 rue du faubourg Saint-Denis,
75010 Paris (France).

Envoyez vos coordonnées postale et un chèque de 10 euros à l’ordre de

APIO pour ce N° 662/663 qui est rempli de documents inédits et édifiants.

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A l a i n
wen.kroy nous apporta ses lumieres en ce 2007/10/17 03:06:
(7° partie et fin), vive le 90e anniversaire de la Révolution russe
d’octobre 17 :
Les Bolcheviks avaient promis : « La Paix, le Pain, la Terre, la Liberté »,
et ILS ONT TENU LEURS PROMESSES !


Q - Comman on t'ils tenu ces promesses?

Leur paix : Les 3 purges Bolchéviques : 20 000 000 de morts, plus les disparus,
plus les exilés, plus les déportés.
Rapelez-vous les Goulags, ces "vilages" Sibériens tenant plus des camps de
concentration Nazis qu'à des vilages.

Leur libertée : tu habite ou on te dis d'habiter, tu travail au poste que l'on
t'assigne, tu pense comme on te le dis ou tu est bon pour un camp de
"rééducation" Sibérien.

Leur pain : Tu as suffisament à manger, tant que tu mange ce que l'on a décidé
que tu mangera.

Leur terre : Le parti veut que tu cultive ce lopin, tu as l'obligation d'y
cultiver ce que l'on te damande d'y cultiver et rien d'autre. Si tu n'est pas
d'accord, voici ton billet aller simple pour la Sibérie!

Je connai quel qu'un qui a connu un régime communiste. Son verdict et ceci :
Ça semble merveilleux en principe, mais SEULEMENT en principe. Dans la pratique,
c'est une ABOMINATION totale! Perte des droits. Perte des libertées. Régression.
Stagnation. Répression. Despotisme.

--
Alain
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On ne dit pas "Une biroute" mais "Une route à deux voies"
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