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Le soleil éclaire d'un seul coté...

77 réponses
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albert
Bonjour,

Un autre petit concours pour le week-end ? En toute amitié bien entendu.

Sur le thème d'un grand classique : Le contre-jour.

Je commence par une petite série dont j'avais déjà présenté la première
image :
http://perso.orange.fr/albert.lemoine/panoramique/&saizenay_03.htm
(Cliquez sur l'image pour les suivantes)

Très heureux d'admirer vos contributions.

Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
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10 réponses

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filh
Octave wrote:

Oui mais bon il y a des éléments étonnants.




Ah, d'accord.
C'est un cheval qui passe derrière un pin et des buissons.


Heu... bon. Si je te dis que j'avais vu des jambes d'un homme qui
sortaient de sous un bassin en pierre...

FiLH demain j'arrête l'herbe qui fait rire..

P.S. Oui mais ça fait des années que j'en ai pas pris ?
P.P.S elle devait être bonne !

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org


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Octave
Heu... bon. Si je te dis que j'avais vu des jambes d'un homme qui
sortaient de sous un bassin en pierre...




Je n'arrive pas à voir ta description.

Je ne crois pas trop à ta théorie de restes de substances prohibées.
Je pense plutôt que ton corps en produit.

Octave

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filh
Octave wrote:

Heu... bon. Si je te dis que j'avais vu des jambes d'un homme qui
sortaient de sous un bassin en pierre...




Je n'arrive pas à voir ta description.


Je n'y arrives plus !!!!


Je ne crois pas trop à ta théorie de restes de substances prohibées.
Je pense plutôt que ton corps en produit.


Je suis un garçon toxique.

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org


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Octave
Je ne comprends pas, d'après mes théories, tu
devrais faire des merdes.


:-) Là, il faut que tu expliques tes théories !




Je ne peux imaginer qu'avec mon expérience et quand je suis dans un
état
de doute comme tu le décris là : "Je pensais que mes images n'étaient
plus à la hauteur.", je ne me vois pas arriver à une sérénité que
j'imagine nécessaire pour obtenir ces résultats. Mais comme je n'ai pas
la même histoire que toi, je te demande, à mon tour, comment fais-tu
pour obtenir des images si douces dans le doute où, apparemment, tu es
?
Dans cette situation, je fais quelques photos sans conviction que je
stocke sur l'ordi et je n'en fais rien, je n'y touche plus parce que
c'est de la merde (à mes yeux).





Comment peux-tu ne pas savoir que tu
maîtrises ?


Euh... C'est du second degré ?



Euh... bin non, c'est la même question.
Difficile de te croire ou tout au moins de comprendre!

Pour ce qui est de ta direction, certe tu es parti dans un truc casse-
gueule, la photo sans recul, avec des oeillères. Le fait que ce soit
étroit n'empêche rien. Mais tu peux très vite tomber dans du
maniérisme,
dans un style emprunté fait de virtuosité, ou un truc géométrique,
froid
et sans âme. C'est très facile à voir de l'extérieur, plus compliqué
pour toi de l'intérieur.

En tout cas, là, ce que tu exprimes me paraît d'autant plus clair que
ton medium est bien choisi et je m'étonne que tu ne te sentes pas en
accord avec ce medium, ta relation avec, semble tactile, sensuelle.


Octave


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albert
Tiens, j'en profite, un article sur Jeff Wall :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,,,0.html
Rien à voir, bien sûr!


Les petits secrets de Jeff Wall... Quand je te parlais de l'instant
travaillé et retravaillé, c'est-à-dire qu'il est bon de retourner sur les
lieux, c'était un peu dans l'esprit de J.Wall, mais juste un peu. Je ne
pensais pas à un tel boulot, 24 nuits ! C'est trop. Je trouve à cette image
un coté monstrueusement artificiel. Quand on regarde d'autres photographies
de J.Wall avec des personnages, les attitudes, les poses sont les mêmes. Il
faudrait voir l'image de trois mètres en caisson pour vraiment juger.

Il y a différentes façons d'approfondir. Je préfère celle qui préserve
une part de mystère, sans glisser dans le mysticisme. A trop diriger son
sujet, on ne fait plus que des auto-portraits. J'entends mystère au sens ou
il faut accepter de photographier ce que l'on ne voit pas, surtout quand
après coup on repeind plus ou moins l'image sur l'ordinateur, qu'on se
réapproprie dangereusement ce que l'on ne possède pas. Et trop de maîtrise
tue la maîtrise. J'entends maîtrise au sens du mystère, etc...

Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
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p.c.

Dans cette situation, je fais quelques photos sans conviction que je
stocke sur l'ordi et je n'en fais rien, je n'y touche plus parce que
c'est de la merde (à mes yeux).


C'est ce que je fais : J'ai plus d'une centaine de films exposés qui
s'abîment depuis plusieurs années en attente de développement...

Comment peux-tu ne pas savoir que tu
maîtrises ?


Euh... C'est du second degré ?



Euh... bin non, c'est la même question.
Difficile de te croire ou tout au moins de comprendre!


Je me crois pourtant lucide et je regarde autour de moi.
Pour information, la dernière fois que j'ai soumis mes images (mon
"journal portugais") à un collectif de professionnels sur le web, j'en
ai pris pour quelques années. En substance : C'est maîtrisé, propre,
mais sans grand intérêt, peu convaincant et hermétique... J'ai vraiment
cru un moment que tes messages était ironiques.

Pour ce qui est de ta direction, certe tu es parti dans un truc casse-
gueule, la photo sans recul, avec des oeillères. Le fait que ce soit
étroit n'empêche rien. Mais tu peux très vite tomber dans du
maniérisme,
dans un style emprunté fait de virtuosité, ou un truc géométrique,
froid
et sans âme. C'est très facile à voir de l'extérieur, plus compliqué
pour toi de l'intérieur.

En tout cas, là, ce que tu exprimes me paraît d'autant plus clair que
ton medium est bien choisi et je m'étonne que tu ne te sentes pas en
accord avec ce medium, ta relation avec, semble tactile, sensuelle.


Pour moi l'acte photographique oscille en permanence entre "j'y suis
tout engagé" et "ce n'est qu'une image". Parce qu'elle est peu
technique, la photographie est fragile. En musique, on peut toujours
travailler sa technique, en peinture, on peut s'exercer. La
photographie, parce qu'elle est dans l'instant, balance toujours entre
le sublime et le nul. On ne peut pas s'y exercer. A la rigueur ce
n'est pas moi qui doute mais le doute est inhérent au processus
photographique (et c'est sûrement plus vrai pour ceux qui pratiquent
l'argentique parce que le résultat est différé et qu'il existe ce moment
d'absence, l'image latente, où la qualité de l'image reste incertaine).
Une photographie géniale est toujours juste voisine de la poubelle... La
nature même de la photographie c'est que l'on peut faire une bonne
photographie un peu par hasard, on ne peut pas jouer une pièce pour
guitare de Barrios par hasard (Tiens, pour moi la grâce c'est ça :
http://youtube.com/watch?v=LeyfG5TWpfY, c'est à en pleurer).
En ce moment, et ce n'est pas un hasard, je me remets sérieusement à la
guitare et je n'y trouve pas tous ces doutes. En revanche, plus on
avance, plus on s'aperçoit qu'on est loin !

A+

--
p.c.
<URL:http://www.philippe-clerc.com>
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p.c.

Un point en plus pour le nu, qui coupe le souffle.


J'ai le modèle à côté de moi qui me dis que je n'y suis pour rien, que
tout est dans le sujet... ! Pfff !

--
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p.c.

Je ne vois pas d'opposition entre art contemporain pas contemporain
pas de barrière infranchissable, entre photo numérique argentique,
pas de conflit.


En fait, moi non plus. Je reste surtout sur cette idée que l'on a
toujours envie de faire ce que l'on ne sait pas faire. Du coup je suis
sans doute plus admiratif des travaux qui me sont plus éloignés que de
ceux qui me sont voisins. Les musiciens classiques sont souvent
admiratifs des musiciens de jazz pour leur capacité d'improvisation, les
musiciens de jazz envient souvent la technique irréprochable des
musiciens classiques.

A+

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p.c.
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filh
p.c. wrote:


Je ne vois pas d'opposition entre art contemporain pas contemporain
pas de barrière infranchissable, entre photo numérique argentique,
pas de conflit.


En fait, moi non plus. Je reste surtout sur cette idée que l'on a
toujours envie de faire ce que l'on ne sait pas faire.


Oui.

Du coup je suis
sans doute plus admiratif des travaux qui me sont plus éloignés que de
ceux qui me sont voisins.


Le travaux voisins provoquent souvent des sentiments difficiles, quand
on se dit qu'on aurait pu/du le faire, quand il est difficile de ne pas
sentir de rivalité, quand il faut avoir l'énergie de tourner cette
rivalité dans un dialogue constructif. Ce n'est pas facile.

Les musiciens classiques sont souvent
admiratifs des musiciens de jazz pour leur capacité d'improvisation, les
musiciens de jazz envient souvent la technique irréprochable des
musiciens classiques.


Zont qu'à faire du baroque, ça réconciliera tout le monde :)

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
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Octave
J'ai le modèle à côté de moi qui me dis que je n'y suis pour rien, que
tout est dans le sujet... ! Pfff !



A deux, peut-être. Savoir donner et savoir prendre.
Là, il n'y a pas qu'un modèle et un photographe. Il y a cet entre-deux,
entre donner et prendre. Ce serait le sujet ?!

Je pense souvent au mot que je viens de découvrir : polysémie (je ne
sais pas d'ailleurs si je l'ai bien compris, mais peu importe). Je
pense
qu'il y a plusieurs sens pour chaque photo, je pense au moins cinq ou
six, en commençant par le sujet de la photo jusqu'à la subjectivité
(ou soi-disant objectivité) du photographe. Enfin, bon, c'est mal dit
mais je vais y penser.
Alors, que ton modèle tire la couverture à soi...! Pfff!

Octave

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