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[LIEN] Visages

27 réponses
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Bour-Brown
Pour le week-end un site qui propose un petit jeu de cadrage et
d'interprétation. Il s'agit de photographier quelque chose qui ressemble à
un visage. Au bout d'un moment ça le fait et on les voit de plus en plus
facilement :
http://facesinplaces.blogspot.com/

Ça m'a presque donné envie, pour dire.

7 réponses

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jpw
"Octave" a écrit dans le message de news:
49370202$0$13200$
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a utilisé son clavier pour écrire :
J'aime les cailloux pour n'y voir justement que les cailloux qu'ils sont.


Que rêver de mieux. Photographier pour montrer ce qui est là, réellement !
Merci Noëlle.



ça ne surprendra peut être pas mais je trouve les photos d'une nullité
affligeante
supportée par un discours creux et pseudo intello

jpw
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Octave
jpw a écrit :


J'aime les cailloux pour n'y voir justement que les cailloux qu'ils sont.


Que rêver de mieux. Photographier pour montrer ce qui est là, réellement !
Merci Noëlle.



ça ne surprendra peut être pas mais je trouve les photos d'une nullité
affligeante
supportée par un discours creux et pseudo intello




Je comprends, dans un sens tu as raison.
Je m'exprime toujours mal. Ce que je voulais dire, c'est qu'à force de
faire des photos avec des idées, avoir besoin de ces idées pour faire,
ça fait du bien, là, de retrouver une photo avec le sujet brut, tel
quel, avec sa matière, son poids, sa présence, sans idée derrière.
Mais bon, si tu n'aimes pas les photos, tout commentaire de ma part ne
te fera pas changer d'avis, c'est sûr !

--
Octave
www.octav.fr
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jpw
"Octave" a écrit dans le message de news:
4937914d$0$19831$

Je m'exprime toujours mal. Ce que je voulais dire, c'est qu'à force de
faire des photos avec des idées, avoir besoin de ces idées pour faire, ça
fait du bien, là, de retrouver une photo avec le sujet brut, tel quel,
avec sa matière, son poids, sa présence, sans idée derrière.
Mais bon, si tu n'aimes pas les photos, tout commentaire de ma part ne te
fera pas changer d'avis, c'est sûr !



non, à force, je crois comprendre ta démarche
mais je la trouve au mieux sans intérêt
au pire malsaine

elle ne vit que par les commentaires
commentaires que je juge personnellement totalement creux

j'aimerais illustrer par une anecdote :
une toile toute blancheexposée au salon des indépendants fit sensation
elle était intitulées "passage de la mer rouge par les hébreux"
et on pouvait y lire : La mer rouge s'est retirée ; les hébreux sont déjà
passé ;
les égyptiens vont arriver d'une minute à l'autre

Elle fit sensation : C'est qu'elle procédait à une purification sans
précédent du langage pictural et apportait une réponse extrêmement neuve aux
postulations du figuratisme abstrait. Nous sommes néanmoins en présence de
tout un faisceau de traditions, et l'artiste s'est même plu, semble-t-il, à
faire ici la synthèse des différents problèmes que posaient depuis Cézanne
les rapports de la couleur et de la forme, pour leur donner une solution
audacieuse et radicale. La structure cézannienne reste en effet très
sensible ; mais ses contrastes rythmiques ont trouvé, grâce à une modulation
plus souple, l'équilibre d'une parfaite unité, analogue aux compensations de
la lumière spectrale. Notons que la monochromie cubiste et le cloisonnisme
de Mondrian sont du même coup portés à leurs ultimes conséquences. Mais
c'est
à l'espace raréfié de Tanguy qu'on pense surtout. L'horizon semble avoir
aspiré l'univers visuel dans l'infini d'une troisième dimension, s'annulant
lui-même et résorbant l'objet-témoin au sein d'une suprême vacuité. On sent
toutefois la présence latente d'un graphisme exaspéré, comparable à la
rupture d'une corde qui eût entraîné le tableau tout entier dans le cadre,
où il parait s'être réfugié, pour ne laisser devant nous que l'intensité
d'une
surface vibrante, - on voudrait même dire - hallucinante car il ne s'agit
pas, bien entendu, d'une création froidement abstraite, mais de l'intuition
d'une réalité autre, ici très concrètement promue, selon le vou des
surréalistes on a, au sens propre, l'impression de voir l'autre côté du
tableau et d'être admis à la contemplation de invisible,

(Toutes ces phrases mises bout à bout par les soins du Cr A. B. de Monvel,
sont simplement des extraits tirés de Histoire de la peinture moderne, de
Skira).
(Collège de pataphysique - Cahier 11)

voilà l'anecdote qui AMHA résume mieux que tout
la façon dont je reçois tes images et leurs commentaires

j'aurais pu simplement dire "foutaises"
mais y'en a qui craignent les raccourcis.

jpw
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Octave
jpw a écrit :



non, à force, je crois comprendre ta démarche
mais je la trouve au mieux sans intérêt
au pire malsaine

elle ne vit que par les commentaires (commentaires que je juge
personnellement totalement creux)



Je ne crois pas. Les photos viennent avant toute pensée, c'est
volontairement que j'ajoute des mots. Faire de la photo est un
déclencheur pour moi.
Par exemple, quand je parle de ne pas faire de photos dans les suites
elles-mêmes, ces mots sont en contradiction avec les photos présentes
qui ont été faites dans le même temps que ces photos. C'est un jeu de
rapport entre les mots et les photos.
Je décortique mon envie de faire de la photo, envie toujours présente
et que je ne comprends pas. C'est peut-être malsain.



j'aimerais illustrer par une anecdote :



Je ne trouve pas ton exemple très convaincant, c'est facile d'extraire
des morceaux de textes, de les assembler de façon à ce que ça ne
veuille plus rien dire. Sans compter que tu ne cites pas l'auteur de
cette toile, est-ce une blague, une provocation. Je te site sur ton
blog : "...toute blanche exposée au salon des indépendants de 19xx",
quelle est la date, avant Duchamp ? C'est le contraire d'une
démonstration claire.

Mais je trouve aussi souvent certains discours pédants et sans beaucoup
de sens, et particulièrement dans l'art.
Une des raisons qui me fait être là, sur ce forum, c'est pour éviter de
partir dans des délires abstraits.

--
Octave
www.octav.fr
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Charles VASSALLO
Octave wrote:
jpw a écrit :
j'aimerais illustrer par une anecdote :
[le passage de la mer rouge par les hébreux]






Je ne trouve pas ton exemple très convaincant, c'est facile d'extraire
des morceaux de textes, de les assembler de façon à ce que ça ne veuille
plus rien dire. Sans compter que tu ne cites pas l'auteur de cette
toile, est-ce une blague, une provocation. Je te site sur ton blog :
"...toute blanche exposée au salon des indépendants de 19xx", quelle est
la date, avant Duchamp ? C'est le contraire d'une démonstration claire.

Mais je trouve aussi souvent certains discours pédants et sans beaucoup
de sens, et particulièrement dans l'art.
Une des raisons qui me fait être là, sur ce forum, c'est pour éviter de
partir dans des délires abstraits.




J'ai essayé de trouver d'autres traces de ce tableau et du scandale qui
s'en serait ensuivi sur la toile. Chou blanc, à part le blog de jpw et
un site d'un certain Ognois
http://pagesperso-orange.fr/claude.ognois/ubu010.htm
tous pataphysiciens amateurs contemporains qui répètent le même texte
copié-collé. Le critique collationneur incriminé, le «Cr A.B. de Monvel»
n'a pas laissé de traces dans la toile. Le fait qu'on y parle de Tanguy
montre cependant que ce collage critico-littéraire doit être postérieur
à 1925.

Si je renonce au parfum du scandale, je trouve une référence dans un
site autrement plus sérieux
http://www.stoa-architecture.com/theorie/?p7#more-107
où l'oeuvre est citée comme venant du premier cahier de pataphysique, à
savoir « Subsidia Pataphysica » N°0, 28 tatane 92, Collège de
Pataphysique, p.47 . Chacun sait évidemment que le le 28 tatane 92 EP
est plus communément appelé le 10 août 1965, ce qui est une date
bougrement plus récente que l'année 19xx.

Et je trouve étonnant que les deux pataphysiciens sus-mentionnés ne
citent pas ce numéro du 28 tatane de ce qui devraient être leur propre
bible. Et je suis gentiment sceptique sur l'authenticité du collage et
surtout de sa relation avec ce passage de la mer Rouge...

Bon ! J'espère que je n'ai pas trop dérapé en sortant à ce point de ma
tasse de ma thé

:-))
Charles
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jpw
"Charles VASSALLO" a écrit

J'ai essayé de trouver d'autres traces de ce tableau et du scandale qui
s'en serait ensuivi sur la toile. Chou blanc, à part le blog de jpw et un
site d'un certain Ognois
tous pataphysiciens amateurs contemporains qui répètent le même texte
copié-collé. Le critique collationneur incriminé, le «Cr A.B. de Monvel»
n'a pas laissé de traces dans la toile. Le fait qu'on y parle de Tanguy
montre cependant que ce collage critico-littéraire doit être postérieur à
1925.



Si je renonce au parfum du scandale, je trouve une référence dans un site
autrement plus sérieux
http://www.stoa-architecture.com/theorie/?p7#more-107
où l'oeuvre est citée comme venant du premier cahier de pataphysique, à
savoir « Subsidia Pataphysica » N°0, 28 tatane 92, Collège de
Pataphysique, p.47 . Chacun sait évidemment que le le 28 tatane 92 EP est
plus communément appelé le 10 août 1965, ce qui est une date bougrement
plus récente que l'année 19xx.

Et je trouve étonnant que les deux pataphysiciens sus-mentionnés ne citent
pas ce numéro du 28 tatane de ce qui devraient être leur propre bible. Et
je suis gentiment sceptique sur l'authenticité du collage et surtout de sa
relation avec ce passage de la mer Rouge...



le texte en question est paru sur le cahier n°11 (1ère ou 2ème série ?) du
collège de pataphysique
les cahiers s'étant arrêté de paraître pendant un certain temps
puis on repris, ce sont arrêtés de nouveau et on repris une 3ème fois
le n° en question du 28 tatane 92 est le numéro zéro de la 3ème série

j'ai fait connaissance du collège une bonne quinzaine d'années plus tard par
un
de ses membres qui m'y a un pu parainné.

j'ai revendu tous mes cahiers du collège, un jour où j'avais besoin d'un
peu d'argent
à un collectionneur écossais !

je n'ai gardé que le n° zéro en question, ainsi qu'un petit recueil
récapitulatif des commissions
du collège et ma carte du collège, j'ai égaré ma carte mais je ne désespère
pas la retrouver
et les deux autres petits recueils sont quelque peux malmenés par le temps

voici l'exemplaire du 28 tatane 92
http://cjoint.com/data/mfeWWYbkhD.htm

je pense que le tableau en question n'a jamais existé
mais que les citations extraites sont réelles

vala....
je reste à ta disposition pour tout renseignement que je pourrais t'apporter

je commence à relancer le site jpw.fr sous forme de blog
mais c'est lent ; j'ai eu 7 visites hier seulement
2 de rennes 3 de paris une de perigueux et une de touluse
enfin, c'est ce que m'indiquent mes stats
je constate que ma page publiée hier a été indexée par google hier
ça mépate...

jpw

--
La photo du jour : http://jpw.fr (vieilles photos de voyage)
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Charles VASSALLO
jpw wrote:

je trouve une référence
http://www.stoa-architecture.com/theorie/?p7#more-107
où l'oeuvre est citée comme venant du premier cahier de pataphysique, à
savoir « Subsidia Pataphysica » N°0, 28 tatane 92, Collège de
Pataphysique, p.47 . Chacun sait évidemment que le le 28 tatane 92 EP est
plus communément appelé le 10 août 1965, ce qui est une date bougrement
plus récente que l'année 19xx.






je n'ai gardé que le n° zéro en question



Alors tu pourrais répondre à une question élémentaire : page 47 dudit
cahier, y-a-t-il mention de ce tableau comme le site stoa-architecture
le laisse entendre ?

Je n'ai pas l'intention de m'enfoncer dans la pataphysique, mais j'ai
farfouillé un peu et ma curiosité n'a pas vraiment été apaisée.

Charles
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