il *semblerait* que les vaillants commerciaux de M$ en Russie prêtent plus
d'attention à leur porte-feuille (pour les contrats avec l'administration
gouvrenementale ?) qu'aux discours génériques à Redmont sur le soutien
indéfectible pour les droits de l'homme.
encore une occasion où une distribution *facile* comme Ubuntu est bienvenue.
(sans compter l'intérêt du chiffrement des disques durs)
TfH
PS : il va de soi que les excellents produits de S. Jobs ont exactement les
mêmes propriétés (flicage, ...)
-- Le commissaire : Comment vous appelez-vous? Garance : Moi je ne m'appelle jamais, je suis toujours là. J'ai pas besoin de m'appeler. Mais les autres m'appellent Garance, si ça peut vous intéresser. Prévert,"les enfants du Paradis".
Le Sun, 12 Sep 2010 10:07:35 +0200, Thierry Herbelot a écrit:
juste un petit article (en anglais, désolé) sur quelques inconvénients
liés à l'utilisation de logiciels non libres :
--
Le commissaire : Comment vous appelez-vous?
Garance : Moi je ne m'appelle jamais, je suis toujours là. J'ai pas
besoin de m'appeler. Mais les autres m'appellent Garance, si ça peut
vous intéresser.
Prévert,"les enfants du Paradis".
-- Le commissaire : Comment vous appelez-vous? Garance : Moi je ne m'appelle jamais, je suis toujours là. J'ai pas besoin de m'appeler. Mais les autres m'appellent Garance, si ça peut vous intéresser. Prévert,"les enfants du Paradis".
Thierry Herbelot
Emmanuel Florac wrote:
Le Sun, 12 Sep 2010 10:07:35 +0200, Thierry Herbelot a écrit:
juste un petit article (en anglais, désolé) sur quelques inconvénients liés à l'utilisation de logiciels non libres :
et quand on vend d'occasion un smartphone avec des applications ?
(là encore, vive CyanogenMod 6 : est-ce qu'on pourra un jour double-booter un téléphone -HTC- entre Windows7 et Android ?)
TfH
Emmanuel Florac
Le Sun, 12 Sep 2010 11:50:15 +0200, Thierry Herbelot a écrit:
et quand on vend d'occasion un smartphone avec des applications ?
Au vu de l'EULA de la plupart des logiciels, légalement tu devrais effacer tous les logiciels avant de vendre n'importe quelle machine. Enfin ça dépend du détail de la licence (le truc de 20 pages que personne ne lit jamais).
Fort heureusement les clauses abusives sont nulles en europe; mais aux USA même les clauses les plus kafkaïennes sont valides maintenant! Il faudrait un jugement de la cour suprême pour casser celui de la cour d'appel...
-- The first 90% of the code accounts for the first 90% of the development time. The remaining 10% of the code accounts for the other 90% of the development time. Tom Cargill
Le Sun, 12 Sep 2010 11:50:15 +0200, Thierry Herbelot a écrit:
et quand on vend d'occasion un smartphone avec des applications ?
Au vu de l'EULA de la plupart des logiciels, légalement tu devrais
effacer tous les logiciels avant de vendre n'importe quelle machine.
Enfin ça dépend du détail de la licence (le truc de 20 pages que personne
ne lit jamais).
Fort heureusement les clauses abusives sont nulles en europe; mais aux
USA même les clauses les plus kafkaïennes sont valides maintenant! Il
faudrait un jugement de la cour suprême pour casser celui de la cour
d'appel...
--
The first 90% of the code accounts for the first 90% of the development
time. The remaining 10% of the code accounts for the other 90% of the
development time.
Tom Cargill
Le Sun, 12 Sep 2010 11:50:15 +0200, Thierry Herbelot a écrit:
et quand on vend d'occasion un smartphone avec des applications ?
Au vu de l'EULA de la plupart des logiciels, légalement tu devrais effacer tous les logiciels avant de vendre n'importe quelle machine. Enfin ça dépend du détail de la licence (le truc de 20 pages que personne ne lit jamais).
Fort heureusement les clauses abusives sont nulles en europe; mais aux USA même les clauses les plus kafkaïennes sont valides maintenant! Il faudrait un jugement de la cour suprême pour casser celui de la cour d'appel...
-- The first 90% of the code accounts for the first 90% of the development time. The remaining 10% of the code accounts for the other 90% of the development time. Tom Cargill
talon
Emmanuel Florac wrote:
Fort heureusement les clauses abusives sont nulles en europe; mais aux USA même les clauses les plus kafkaïennes sont valides maintenant! Il faudrait un jugement de la cour suprême pour casser celui de la cour d'appel...
Mais ce n'est pas une clause abusive, c'est tout simplement l'interprétation parfaitement évidente et limpide de la notion de licence. Il s'agit évidemment d'une autorisation d'utilisation donnée au souscripteur contre finance. Il ne s'agit en rien d'une vente. S'il y avait vente, l'acheteur pourrait faire ce que bon lui semble du bien, et le vendeur n'aurait aucun droit de lui imposer des restrictions. Au contraire ici le "vendeur" garde toujours la propriété du bien, et peut imposer toutes les restrictions d'usage qu'il veut. Moi ce qui me sidère c'est que des "acheteurs" soient assez cons pour entrer dans un deal pareil, qui dès le départ se présente comme une affaire calamiteuse. Mais bon, ça n'empêche clairement pas > 90% des gens d'accepter joyeusement de se faire enfler de cette manière. Tu sais en Angleterre les gens acceptent d'acheter une maison ou un appartement avec un bail emphythéotique à durée très limitée, et ce pour une somme supérieure à un bien similaire acheté en France en toute propriété.
--
Michel TALON
Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> wrote:
Fort heureusement les clauses abusives sont nulles en europe; mais aux
USA même les clauses les plus kafkaïennes sont valides maintenant! Il
faudrait un jugement de la cour suprême pour casser celui de la cour
d'appel...
Mais ce n'est pas une clause abusive, c'est tout simplement
l'interprétation parfaitement évidente et limpide de la notion de
licence. Il s'agit évidemment d'une autorisation d'utilisation donnée
au souscripteur contre finance. Il ne s'agit en rien d'une vente.
S'il y avait vente, l'acheteur pourrait faire ce que bon lui semble du
bien, et le vendeur n'aurait aucun droit de lui imposer des restrictions.
Au contraire ici le "vendeur" garde toujours la propriété du bien, et
peut imposer toutes les restrictions d'usage qu'il veut. Moi ce qui
me sidère c'est que des "acheteurs" soient assez cons pour entrer dans
un deal pareil, qui dès le départ se présente comme une affaire
calamiteuse. Mais bon, ça n'empêche clairement pas > 90% des gens
d'accepter joyeusement de se faire enfler de cette manière. Tu sais en
Angleterre les gens acceptent d'acheter une maison ou un appartement
avec un bail emphythéotique à durée très limitée, et ce pour une somme
supérieure à un bien similaire acheté en France en toute propriété.
Fort heureusement les clauses abusives sont nulles en europe; mais aux USA même les clauses les plus kafkaïennes sont valides maintenant! Il faudrait un jugement de la cour suprême pour casser celui de la cour d'appel...
Mais ce n'est pas une clause abusive, c'est tout simplement l'interprétation parfaitement évidente et limpide de la notion de licence. Il s'agit évidemment d'une autorisation d'utilisation donnée au souscripteur contre finance. Il ne s'agit en rien d'une vente. S'il y avait vente, l'acheteur pourrait faire ce que bon lui semble du bien, et le vendeur n'aurait aucun droit de lui imposer des restrictions. Au contraire ici le "vendeur" garde toujours la propriété du bien, et peut imposer toutes les restrictions d'usage qu'il veut. Moi ce qui me sidère c'est que des "acheteurs" soient assez cons pour entrer dans un deal pareil, qui dès le départ se présente comme une affaire calamiteuse. Mais bon, ça n'empêche clairement pas > 90% des gens d'accepter joyeusement de se faire enfler de cette manière. Tu sais en Angleterre les gens acceptent d'acheter une maison ou un appartement avec un bail emphythéotique à durée très limitée, et ce pour une somme supérieure à un bien similaire acheté en France en toute propriété.
--
Michel TALON
Jean-Marc Desperrier
Emmanuel Florac wrote:
aux USA on n'a pas le droit de vendre un logiciel d'occasion, la licence s'applique bien.... Ils sont pas dans la merde...
Comment cela, "ils" ?
Sur ce point exactement Guillermito a été condamné en France, condamnation inchangée en appel et aujourd'hui définitive : http://www.guillermito2.net/archives/2004_12_28.html "deux choses ont été retenues contre moi : 1. je n'avais pas acheté le logiciel et 2. j'ai reproduit des parties de ce logiciel. Le tribunal n'a pas tenu compte des faits suivants : 1. j'avais une licence cédée par un internaute, avec numéro valide pour le prouver, et 2. je n'ai utilisé que 65 octets tirés de Viguard pour mes démonstrations"
D'ailleurs, sur le deuxième point il a été très mal défendu par tout le monde, car les 65 octets en questions constituaient un clé de chiffrement, et non pas une quelconque activité de création intellectuelle (le logiciel aurait fonctionné de la même manière avec une valeur de clé différente, en fait on était en plein dans le domaine de la loi LOPPSI qui vise le contournement d'une mesure de protection d'un logiciel et qui n'existait pas au moment des faits qui n'étaient donc pas condamnables).
Emmanuel Florac wrote:
aux USA on n'a pas le droit de vendre un
logiciel d'occasion, la licence s'applique bien.... Ils sont pas dans la
merde...
Comment cela, "ils" ?
Sur ce point exactement Guillermito a été condamné en France,
condamnation inchangée en appel et aujourd'hui définitive :
http://www.guillermito2.net/archives/2004_12_28.html
"deux choses ont été retenues contre moi : 1. je n'avais pas acheté le
logiciel et 2. j'ai reproduit des parties de ce logiciel. Le tribunal
n'a pas tenu compte des faits suivants : 1. j'avais une licence cédée
par un internaute, avec numéro valide pour le prouver, et 2. je n'ai
utilisé que 65 octets tirés de Viguard pour mes démonstrations"
D'ailleurs, sur le deuxième point il a été très mal défendu par tout le
monde, car les 65 octets en questions constituaient un clé de
chiffrement, et non pas une quelconque activité de création
intellectuelle (le logiciel aurait fonctionné de la même manière avec
une valeur de clé différente, en fait on était en plein dans le domaine
de la loi LOPPSI qui vise le contournement d'une mesure de protection
d'un logiciel et qui n'existait pas au moment des faits qui n'étaient
donc pas condamnables).
aux USA on n'a pas le droit de vendre un logiciel d'occasion, la licence s'applique bien.... Ils sont pas dans la merde...
Comment cela, "ils" ?
Sur ce point exactement Guillermito a été condamné en France, condamnation inchangée en appel et aujourd'hui définitive : http://www.guillermito2.net/archives/2004_12_28.html "deux choses ont été retenues contre moi : 1. je n'avais pas acheté le logiciel et 2. j'ai reproduit des parties de ce logiciel. Le tribunal n'a pas tenu compte des faits suivants : 1. j'avais une licence cédée par un internaute, avec numéro valide pour le prouver, et 2. je n'ai utilisé que 65 octets tirés de Viguard pour mes démonstrations"
D'ailleurs, sur le deuxième point il a été très mal défendu par tout le monde, car les 65 octets en questions constituaient un clé de chiffrement, et non pas une quelconque activité de création intellectuelle (le logiciel aurait fonctionné de la même manière avec une valeur de clé différente, en fait on était en plein dans le domaine de la loi LOPPSI qui vise le contournement d'une mesure de protection d'un logiciel et qui n'existait pas au moment des faits qui n'étaient donc pas condamnables).
Fort heureusement les clauses abusives sont nulles en europe; mais aux USA même les clauses les plus kafkaïennes sont valides maintenant! Il faudrait un jugement de la cour suprême pour casser celui de la cour d'appel...
Mais ce n'est pas une clause abusive, c'est tout simplement l'interprétation parfaitement évidente et limpide de la notion de licence. Il s'agit évidemment d'une autorisation d'utilisation donnée au souscripteur contre finance. Il ne s'agit en rien d'une vente. S'il y avait vente, l'acheteur pourrait faire ce que bon lui semble du bien, et le vendeur n'aurait aucun droit de lui imposer des restrictions. Au contraire ici le "vendeur" garde toujours la propriété du bien, et peut imposer toutes les restrictions d'usage qu'il veut. Moi ce qui me sidère c'est que des "acheteurs" soient assez cons pour entrer dans un deal pareil, qui dès le départ se présente comme une affaire calamiteuse. Mais bon, ça n'empêche clairement pas> 90% des gens d'accepter joyeusement de se faire enfler de cette manière. Tu sais en Angleterre les gens acceptent d'acheter une maison ou un appartement avec un bail emphythéotique à durée très limitée, et ce pour une somme supérieure à un bien similaire acheté en France en toute propriété.
Les anglais ont-ils le choix ? On fait aussi avec ce qu'on a.
Pour les logiciels, le consommateur a-t-il le choix ? Oui, mais il ne sait pas !
Le 12/09/2010 17:25, Michel Talon a écrit :
Emmanuel Florac<eflorac@imaginet.fr> wrote:
Fort heureusement les clauses abusives sont nulles en europe; mais aux
USA même les clauses les plus kafkaïennes sont valides maintenant! Il
faudrait un jugement de la cour suprême pour casser celui de la cour
d'appel...
Mais ce n'est pas une clause abusive, c'est tout simplement
l'interprétation parfaitement évidente et limpide de la notion de
licence. Il s'agit évidemment d'une autorisation d'utilisation donnée
au souscripteur contre finance. Il ne s'agit en rien d'une vente.
S'il y avait vente, l'acheteur pourrait faire ce que bon lui semble du
bien, et le vendeur n'aurait aucun droit de lui imposer des restrictions.
Au contraire ici le "vendeur" garde toujours la propriété du bien, et
peut imposer toutes les restrictions d'usage qu'il veut. Moi ce qui
me sidère c'est que des "acheteurs" soient assez cons pour entrer dans
un deal pareil, qui dès le départ se présente comme une affaire
calamiteuse. Mais bon, ça n'empêche clairement pas> 90% des gens
d'accepter joyeusement de se faire enfler de cette manière. Tu sais en
Angleterre les gens acceptent d'acheter une maison ou un appartement
avec un bail emphythéotique à durée très limitée, et ce pour une somme
supérieure à un bien similaire acheté en France en toute propriété.
Les anglais ont-ils le choix ?
On fait aussi avec ce qu'on a.
Pour les logiciels, le consommateur a-t-il le choix ?
Oui, mais il ne sait pas !
Fort heureusement les clauses abusives sont nulles en europe; mais aux USA même les clauses les plus kafkaïennes sont valides maintenant! Il faudrait un jugement de la cour suprême pour casser celui de la cour d'appel...
Mais ce n'est pas une clause abusive, c'est tout simplement l'interprétation parfaitement évidente et limpide de la notion de licence. Il s'agit évidemment d'une autorisation d'utilisation donnée au souscripteur contre finance. Il ne s'agit en rien d'une vente. S'il y avait vente, l'acheteur pourrait faire ce que bon lui semble du bien, et le vendeur n'aurait aucun droit de lui imposer des restrictions. Au contraire ici le "vendeur" garde toujours la propriété du bien, et peut imposer toutes les restrictions d'usage qu'il veut. Moi ce qui me sidère c'est que des "acheteurs" soient assez cons pour entrer dans un deal pareil, qui dès le départ se présente comme une affaire calamiteuse. Mais bon, ça n'empêche clairement pas> 90% des gens d'accepter joyeusement de se faire enfler de cette manière. Tu sais en Angleterre les gens acceptent d'acheter une maison ou un appartement avec un bail emphythéotique à durée très limitée, et ce pour une somme supérieure à un bien similaire acheté en France en toute propriété.
Les anglais ont-ils le choix ? On fait aussi avec ce qu'on a.
Pour les logiciels, le consommateur a-t-il le choix ? Oui, mais il ne sait pas !
Tonton Th
On 09/14/2010 02:57 PM, PP wrote:
Pour les logiciels, le consommateur a-t-il le choix ?
Oui.
Oui, mais il ne sait pas !
Si...
-- Et pendant ce temps-là, dans le septembre éternel...
On 09/14/2010 02:57 PM, PP wrote:
Pour les logiciels, le consommateur a-t-il le choix ?
Oui.
Oui, mais il ne sait pas !
Si...
--
Et pendant ce temps-là, dans le septembre éternel...