Le 17/11/2010 14:02, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Le 17/11/10 11:05, Ghost-Rider a écrit :
Là, les femmes sont nettement avantagées.
Pourquoi ? En situation de reportage je suis très mobile (le cadrage avec les pieds, c'est ma règle) en faisant en même temps l'effort de ne pas gêner (pratiquement ou psychologiquement). Je suis désavantagée par ma petite taille en revanche qui m'oblige à ruser un max pour ne pas avoir des perpectives bizarres. Pour le reste c'est neutre ; je n'ai jamais eu l'impression que c'était plus facile ni plus difficile parce que je suis une femme. Mais mon expérience dans ce domaine est restreinte quand même ; reportages pompiers et spectacles, c'est tout. Le portrait relève bien plus de la dimension sensibilité interpersonnelle je pense. Et je ne trouve pas que les hommes soient désavantagés de ce coté. Le reportage c'est saisir l'action, le moment où il se passe quelque chose et la gestuelle qui mets ça en évidence.
Ma fille, dont je parle par ailleurs avec amour, a photographié des manifestations au Timor sans être inquiétée, ni par la police, ni par les manifestants. Un sourire et clic-clac. Moi, je n'aurais peut-être pas osé. Une femme de 1 mètre 60 ne constitue jamais une menace potentielle. Un homme de 1 mètre 80, si.
Surtout costaud comme toi !!
-- Ricco
Le 17/11/2010 14:44, Ghost-Rider a écrit :
Le 17/11/2010 14:02, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Le 17/11/10 11:05, Ghost-Rider a écrit :
Là, les femmes sont nettement avantagées.
Pourquoi ? En situation de reportage je suis très mobile (le cadrage
avec les pieds, c'est ma règle) en faisant en même temps l'effort de ne
pas gêner (pratiquement ou psychologiquement). Je suis désavantagée par
ma petite taille en revanche qui m'oblige à ruser un max pour ne pas
avoir des perpectives bizarres. Pour le reste c'est neutre ; je n'ai
jamais eu l'impression que c'était plus facile ni plus difficile parce
que je suis une femme. Mais mon expérience dans ce domaine est
restreinte quand même ; reportages pompiers et spectacles, c'est tout.
Le portrait relève bien plus de la dimension sensibilité
interpersonnelle je pense. Et je ne trouve pas que les hommes soient
désavantagés de ce coté. Le reportage c'est saisir l'action, le moment
où il se passe quelque chose et la gestuelle qui mets ça en évidence.
Ma fille, dont je parle par ailleurs avec amour, a photographié des
manifestations au Timor sans être inquiétée, ni par la police, ni par
les manifestants. Un sourire et clic-clac. Moi, je n'aurais peut-être
pas osé.
Une femme de 1 mètre 60 ne constitue jamais une menace potentielle. Un
homme de 1 mètre 80, si.
Le 17/11/2010 14:02, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Le 17/11/10 11:05, Ghost-Rider a écrit :
Là, les femmes sont nettement avantagées.
Pourquoi ? En situation de reportage je suis très mobile (le cadrage avec les pieds, c'est ma règle) en faisant en même temps l'effort de ne pas gêner (pratiquement ou psychologiquement). Je suis désavantagée par ma petite taille en revanche qui m'oblige à ruser un max pour ne pas avoir des perpectives bizarres. Pour le reste c'est neutre ; je n'ai jamais eu l'impression que c'était plus facile ni plus difficile parce que je suis une femme. Mais mon expérience dans ce domaine est restreinte quand même ; reportages pompiers et spectacles, c'est tout. Le portrait relève bien plus de la dimension sensibilité interpersonnelle je pense. Et je ne trouve pas que les hommes soient désavantagés de ce coté. Le reportage c'est saisir l'action, le moment où il se passe quelque chose et la gestuelle qui mets ça en évidence.
Ma fille, dont je parle par ailleurs avec amour, a photographié des manifestations au Timor sans être inquiétée, ni par la police, ni par les manifestants. Un sourire et clic-clac. Moi, je n'aurais peut-être pas osé. Une femme de 1 mètre 60 ne constitue jamais une menace potentielle. Un homme de 1 mètre 80, si.
Surtout costaud comme toi !!
-- Ricco
Ghost-Rider
Le 17/11/2010 18:23, delestaque a écrit :
Le 17/11/2010 14:44, LG a écrit :
Je parlais, tu l'avais certainement compris de Doisneau ou Bresson chez qui l"image nous dirons fugitive ou furtive n'était pas de mise, toutes ou à peu près étaient préparées et n'avaient pas grand chose à voir avec la prise sur le vif. Tu me rétorqueras que c'est une manière de faire que d'aborder une personne et lui demander de prendre telle ou telle position à tel ou tel endroit.
C'est pas ça qui me dérange, c'est d'avoir laissé entendre des années que c'était du pris sur le vif, et on est quand même beaucoup à avoir marché, moi le premier, on se disait, quand même, on n'est pas si cons, s'il fait des photos comme ça, il n'y a qu'à se promener dans la rue avec son appareil, je me suis bien baladé, remarque, je connais Paris comme ma poche, mais j'ai jamais ramené une traitre photo de ce style, plein d'autres, oui, c'est sûr, mais on était beaucoup à vouloir devenir des Doisneau-bis.
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien fait. Je me demande même si ça ne répondait pas à une certaine définition de spontanéité reconstruite dont personne n'était dupe, finalement.
-- Ghost Rider
"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ
Le 17/11/2010 18:23, delestaque a écrit :
Le 17/11/2010 14:44, LG a écrit :
Je parlais, tu l'avais certainement compris de Doisneau ou Bresson chez
qui l"image nous dirons fugitive ou furtive n'était pas de mise, toutes
ou à peu près étaient préparées et n'avaient pas grand chose à voir avec
la prise sur le vif.
Tu me rétorqueras que c'est une manière de faire
que d'aborder une personne et lui demander de prendre telle ou telle
position à tel ou tel endroit.
C'est pas ça qui me dérange, c'est d'avoir laissé entendre des années
que c'était du pris sur le vif, et on est quand même beaucoup à avoir
marché, moi le premier, on se disait, quand même, on n'est pas si cons,
s'il fait des photos comme ça, il n'y a qu'à se promener dans la rue
avec son appareil, je me suis bien baladé, remarque, je connais Paris
comme ma poche, mais j'ai jamais ramené une traitre photo de ce style,
plein d'autres, oui, c'est sûr, mais on était beaucoup à vouloir devenir
des Doisneau-bis.
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les
gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux
grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien
fait. Je me demande même si ça ne répondait pas à une certaine
définition de spontanéité reconstruite dont personne n'était dupe,
finalement.
Je parlais, tu l'avais certainement compris de Doisneau ou Bresson chez qui l"image nous dirons fugitive ou furtive n'était pas de mise, toutes ou à peu près étaient préparées et n'avaient pas grand chose à voir avec la prise sur le vif. Tu me rétorqueras que c'est une manière de faire que d'aborder une personne et lui demander de prendre telle ou telle position à tel ou tel endroit.
C'est pas ça qui me dérange, c'est d'avoir laissé entendre des années que c'était du pris sur le vif, et on est quand même beaucoup à avoir marché, moi le premier, on se disait, quand même, on n'est pas si cons, s'il fait des photos comme ça, il n'y a qu'à se promener dans la rue avec son appareil, je me suis bien baladé, remarque, je connais Paris comme ma poche, mais j'ai jamais ramené une traitre photo de ce style, plein d'autres, oui, c'est sûr, mais on était beaucoup à vouloir devenir des Doisneau-bis.
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien fait. Je me demande même si ça ne répondait pas à une certaine définition de spontanéité reconstruite dont personne n'était dupe, finalement.
-- Ghost Rider
"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ
delestaque
Le 17/11/2010 18:43, Ghost-Rider a écrit :
Le 17/11/2010 18:23, delestaque a écrit :
Le 17/11/2010 14:44, LG a écrit :
Je parlais, tu l'avais certainement compris de Doisneau ou Bresson chez qui l"image nous dirons fugitive ou furtive n'était pas de mise, toutes ou à peu près étaient préparées et n'avaient pas grand chose à voir avec la prise sur le vif. Tu me rétorqueras que c'est une manière de faire que d'aborder une personne et lui demander de prendre telle ou telle position à tel ou tel endroit.
C'est pas ça qui me dérange, c'est d'avoir laissé entendre des années que c'était du pris sur le vif, et on est quand même beaucoup à avoir marché, moi le premier, on se disait, quand même, on n'est pas si cons, s'il fait des photos comme ça, il n'y a qu'à se promener dans la rue avec son appareil, je me suis bien baladé, remarque, je connais Paris comme ma poche, mais j'ai jamais ramené une traitre photo de ce style, plein d'autres, oui, c'est sûr, mais on était beaucoup à vouloir devenir des Doisneau-bis.
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien fait. Je me demande même si ça ne répondait pas à une certaine définition de spontanéité reconstruite dont personne n'était dupe, finalement.
Je pense bien comme toi, quand on y repense maintenant, bon, certains, notament des confrères se taisaient, personne ne disait mot, et il devait bien y en avoir qui savaient, tiens, je pense à ça, je ne pense pas qu'il développais lui même, et au labo, quand même des photos sur le vif, quand tu en as toute une séries, ça parait forcément curieux. Et il me parait évident, que quand tu recomposes une mise en scène, tu ne vas pas shooter une vue, il suffit qu'il y ait un scratch au développement et tu es fichu. En principe, tu vas tourner autour du sujet, changer d'exposition, faire des variantes, tant qu'à faire. il parait que ses filles passent leur temps à recenser , trier, classer ces milliers de négatifs, elles pourraient nous en dire plus ? mais ça, ça m'étonnerait. Je ne critique pas les photos, comment le pourrait-on, mais Doisneau n'était simplement pas le photographe qu'on croyait, voilà :=) Ca se chante : " j'aurais voulu être un Doisneau..." sur l'air de Starmania.
-- Ricco
Le 17/11/2010 18:43, Ghost-Rider a écrit :
Le 17/11/2010 18:23, delestaque a écrit :
Le 17/11/2010 14:44, LG a écrit :
Je parlais, tu l'avais certainement compris de Doisneau ou Bresson chez
qui l"image nous dirons fugitive ou furtive n'était pas de mise, toutes
ou à peu près étaient préparées et n'avaient pas grand chose à voir avec
la prise sur le vif.
Tu me rétorqueras que c'est une manière de faire
que d'aborder une personne et lui demander de prendre telle ou telle
position à tel ou tel endroit.
C'est pas ça qui me dérange, c'est d'avoir laissé entendre des années
que c'était du pris sur le vif, et on est quand même beaucoup à avoir
marché, moi le premier, on se disait, quand même, on n'est pas si cons,
s'il fait des photos comme ça, il n'y a qu'à se promener dans la rue
avec son appareil, je me suis bien baladé, remarque, je connais Paris
comme ma poche, mais j'ai jamais ramené une traitre photo de ce style,
plein d'autres, oui, c'est sûr, mais on était beaucoup à vouloir devenir
des Doisneau-bis.
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les
gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux
grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien
fait. Je me demande même si ça ne répondait pas à une certaine
définition de spontanéité reconstruite dont personne n'était dupe,
finalement.
Je pense bien comme toi, quand on y repense maintenant, bon, certains,
notament des confrères se taisaient, personne ne disait mot, et il
devait bien y en avoir qui savaient, tiens, je pense à ça, je ne pense
pas qu'il développais lui même, et au labo, quand même des photos sur le
vif, quand tu en as toute une séries, ça parait forcément curieux.
Et il me parait évident, que quand tu recomposes une mise en scène, tu
ne vas pas shooter une vue, il suffit qu'il y ait un scratch au
développement et tu es fichu.
En principe, tu vas tourner autour du sujet, changer d'exposition, faire
des variantes, tant qu'à faire.
il parait que ses filles passent leur temps à recenser , trier, classer
ces milliers de négatifs, elles pourraient nous en dire plus ?
mais ça, ça m'étonnerait.
Je ne critique pas les photos, comment le pourrait-on, mais Doisneau
n'était simplement pas le photographe qu'on croyait, voilà :=)
Ca se chante : " j'aurais voulu être un Doisneau..." sur l'air de Starmania.
Je parlais, tu l'avais certainement compris de Doisneau ou Bresson chez qui l"image nous dirons fugitive ou furtive n'était pas de mise, toutes ou à peu près étaient préparées et n'avaient pas grand chose à voir avec la prise sur le vif. Tu me rétorqueras que c'est une manière de faire que d'aborder une personne et lui demander de prendre telle ou telle position à tel ou tel endroit.
C'est pas ça qui me dérange, c'est d'avoir laissé entendre des années que c'était du pris sur le vif, et on est quand même beaucoup à avoir marché, moi le premier, on se disait, quand même, on n'est pas si cons, s'il fait des photos comme ça, il n'y a qu'à se promener dans la rue avec son appareil, je me suis bien baladé, remarque, je connais Paris comme ma poche, mais j'ai jamais ramené une traitre photo de ce style, plein d'autres, oui, c'est sûr, mais on était beaucoup à vouloir devenir des Doisneau-bis.
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien fait. Je me demande même si ça ne répondait pas à une certaine définition de spontanéité reconstruite dont personne n'était dupe, finalement.
Je pense bien comme toi, quand on y repense maintenant, bon, certains, notament des confrères se taisaient, personne ne disait mot, et il devait bien y en avoir qui savaient, tiens, je pense à ça, je ne pense pas qu'il développais lui même, et au labo, quand même des photos sur le vif, quand tu en as toute une séries, ça parait forcément curieux. Et il me parait évident, que quand tu recomposes une mise en scène, tu ne vas pas shooter une vue, il suffit qu'il y ait un scratch au développement et tu es fichu. En principe, tu vas tourner autour du sujet, changer d'exposition, faire des variantes, tant qu'à faire. il parait que ses filles passent leur temps à recenser , trier, classer ces milliers de négatifs, elles pourraient nous en dire plus ? mais ça, ça m'étonnerait. Je ne critique pas les photos, comment le pourrait-on, mais Doisneau n'était simplement pas le photographe qu'on croyait, voilà :=) Ca se chante : " j'aurais voulu être un Doisneau..." sur l'air de Starmania.
-- Ricco
filh
Ghost-Rider wrote:
L
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien fait. Je me demande même si ça ne répondait pas à une certaine définition de spontanéité reconstruite dont personne n'était dupe, finalement.
Sauf Ricco, du coup il nous en fait un caca nerveux :)
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Ghost-Rider <Ghost-Rider@compuserve.com> wrote:
L
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les
gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux
grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien
fait. Je me demande même si ça ne répondait pas à une certaine
définition de spontanéité reconstruite dont personne n'était dupe,
finalement.
Sauf Ricco, du coup il nous en fait un caca nerveux :)
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien fait. Je me demande même si ça ne répondait pas à une certaine définition de spontanéité reconstruite dont personne n'était dupe, finalement.
Sauf Ricco, du coup il nous en fait un caca nerveux :)
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
filh
delestaque wrote:
> Je parlais, tu l'avais certainement compris de Doisneau ou Bresson chez > qui l"image nous dirons fugitive ou furtive n'était pas de mise, toutes > ou à peu près étaient préparées et n'avaient pas grand chose à voir avec > la prise sur le vif.
Oui, je sais bien ça, je l'ai dit maintes et maintes fois, ça n'a pas contribué à me rendre populaire...
Non ce que tu as dit est qui est une vaste connerie c'est que c'était « de l'arnaque ».
Sauf que Doisneau n'a JAMAIS dit que c'était pris sur le vif. Un certain nombre de gogos ont crus que c'était sur le vif, pour je ne sais trop quelle raison, et quand on a cassé le petit fantasme de Ricco il s'est senti floué.
Mais bon c'est pas la faute de Doisneau c'est celle de Ricco qui est un peu simplet.
Quant à HCB ce n'est pas vraiment la même histoire.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
delestaque <utilisateur@free.fr> wrote:
> Je parlais, tu l'avais certainement compris de Doisneau ou Bresson chez
> qui l"image nous dirons fugitive ou furtive n'était pas de mise, toutes
> ou à peu près étaient préparées et n'avaient pas grand chose à voir avec
> la prise sur le vif.
Oui, je sais bien ça, je l'ai dit maintes et maintes fois, ça n'a pas
contribué à me rendre populaire...
Non ce que tu as dit est qui est une vaste connerie c'est que c'était
« de l'arnaque ».
Sauf que Doisneau n'a JAMAIS dit que c'était pris sur le vif. Un certain
nombre de gogos ont crus que c'était sur le vif, pour je ne sais trop
quelle raison, et quand on a cassé le petit fantasme de Ricco il s'est
senti floué.
Mais bon c'est pas la faute de Doisneau c'est celle de Ricco qui est un
peu simplet.
Quant à HCB ce n'est pas vraiment la même histoire.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
> Je parlais, tu l'avais certainement compris de Doisneau ou Bresson chez > qui l"image nous dirons fugitive ou furtive n'était pas de mise, toutes > ou à peu près étaient préparées et n'avaient pas grand chose à voir avec > la prise sur le vif.
Oui, je sais bien ça, je l'ai dit maintes et maintes fois, ça n'a pas contribué à me rendre populaire...
Non ce que tu as dit est qui est une vaste connerie c'est que c'était « de l'arnaque ».
Sauf que Doisneau n'a JAMAIS dit que c'était pris sur le vif. Un certain nombre de gogos ont crus que c'était sur le vif, pour je ne sais trop quelle raison, et quand on a cassé le petit fantasme de Ricco il s'est senti floué.
Mais bon c'est pas la faute de Doisneau c'est celle de Ricco qui est un peu simplet.
Quant à HCB ce n'est pas vraiment la même histoire.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 17/11/10 18:43, Ghost-Rider a écrit :
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien fait.
C'est quand même drôle que personne ne crie au scandale que le cinéma soit de la fiction. J'ai souri un jour en voyant un jeune homme boire sa petite Evian devant la vitrine de Nicolas, quelqu'un veut la refaire pour moi ?
Noëlle Adam
Le 17/11/10 18:43, Ghost-Rider a écrit :
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les
gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux
grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien
fait.
C'est quand même drôle que personne ne crie au scandale que le cinéma
soit de la fiction.
J'ai souri un jour en voyant un jeune homme boire sa petite Evian devant
la vitrine de Nicolas, quelqu'un veut la refaire pour moi ?
C'est sûr que le baiser de l'hôtel de ville, quand on y pense, les gamins qui tirent des sonnettes ou le gamin qui porte fièrement deux grosses bouteilles de vin, ça sentait le fabriqué, mais c'était bien fait.
C'est quand même drôle que personne ne crie au scandale que le cinéma soit de la fiction. J'ai souri un jour en voyant un jeune homme boire sa petite Evian devant la vitrine de Nicolas, quelqu'un veut la refaire pour moi ?
Noëlle Adam
Daniel Rocha
Stephane Legras-Decussy a écrit :
tu voudrais faire des photos de danseuses, ok. mais c'est pas des danseuses, c'est des danseuses qui se trémoussent au milieu de touristes goguenards et libidineux.
donc soit tu fais des photo de *ça*, la réalité, soit tu renonces.
Si tout le monde aurait cette vision, on ferait tous les mêmes photos.
Des photos comme ça, j'en ai vu. Et j'ai constaté.
-- http://www.monochromatique.com
Stephane Legras-Decussy a écrit :
tu voudrais faire des photos de danseuses, ok.
mais c'est pas des danseuses, c'est des danseuses qui se
trémoussent au milieu de touristes goguenards et libidineux.
donc soit tu fais des photo de *ça*, la réalité, soit tu renonces.
Si tout le monde aurait cette vision, on ferait tous les mêmes photos.
Des photos comme ça, j'en ai vu. Et j'ai constaté.
tu voudrais faire des photos de danseuses, ok. mais c'est pas des danseuses, c'est des danseuses qui se trémoussent au milieu de touristes goguenards et libidineux.
donc soit tu fais des photo de *ça*, la réalité, soit tu renonces.
Si tout le monde aurait cette vision, on ferait tous les mêmes photos.
Des photos comme ça, j'en ai vu. Et j'ai constaté.
-- http://www.monochromatique.com
Daniel Rocha
Ghost-Rider a écrit :
Ma fille, dont je parle par ailleurs avec amour, a photographié des manifestations au Timor sans être inquiétée, ni par la police, ni par les manifestants. Un sourire et clic-clac. Moi, je n'aurais peut-être pas osé. Une femme de 1 mètre 60 ne constitue jamais une menace potentielle. Un homme de 1 mètre 80, si.
Vrai !
-- http://www.monochromatique.com
Ghost-Rider a écrit :
Ma fille, dont je parle par ailleurs avec amour, a photographié des
manifestations au Timor sans être inquiétée, ni par la police, ni par
les manifestants. Un sourire et clic-clac. Moi, je n'aurais peut-être
pas osé.
Une femme de 1 mètre 60 ne constitue jamais une menace potentielle. Un
homme de 1 mètre 80, si.
Ma fille, dont je parle par ailleurs avec amour, a photographié des manifestations au Timor sans être inquiétée, ni par la police, ni par les manifestants. Un sourire et clic-clac. Moi, je n'aurais peut-être pas osé. Une femme de 1 mètre 60 ne constitue jamais une menace potentielle. Un homme de 1 mètre 80, si.
Vrai !
-- http://www.monochromatique.com
Daniel Rocha
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit : (...) Si ta femme est visible
tu t'en sors en disant gentiment "Elle c'est ma maitresse". Personne ne va tenter de vendre un panneau solaire à ta maitresse.
T'as la technique toi didonc ! :)
-- http://www.monochromatique.com
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
(...) Si ta femme est visible
tu t'en sors en disant gentiment "Elle c'est ma maitresse". Personne ne
va tenter de vendre un panneau solaire à ta maitresse.