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le marche de l'emploi des ingenieur s securite

13 réponses
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Sylvain Eche
Bonjour à tous

Je constate depuis 2-3 mois une forte recrudescence des offres en sécurité.
Il suffit de faire une recherche sur monster pour s'en convaincre.
ces 15 derniers jours 2 cabinets de recrutement m'ont contacté je ne
sais comment.
Y 'en a même un qui m'a avoué recruter pour une SSII !!

Que se passe t'il ? les entreprises ont elle enfin décidé d'investir
dans la sécurité des SI ?

A votre avis c'est du court terme ou un mouvement plus profond
d'intégration de la sécurité ?

10 réponses

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Dominique Blas

[...]

A votre avis c'est du court terme ou un mouvement plus profond
d'intégration de la sécurité ?


Le marché reprend de manière générale, pas seulement au-sujet de la
sécurité mais pas am niveau du logiciel. Mais c'est essentiellement un
marché de niches : expert en PowerShot 1.3.4.5.1 release 7, spécialiste
en aquaculture de bacille

Fondamentalement les comportements de recruteur n'ont pas changé : ils
ne voient pas plus loin que leur bout de nez, suivent scrupuleusement
les consignes, parfois débiles, de leur client, de peur de le perdre (*)
et se concentrent essentiellement sur le passif et non sur le potentiel
du (de la) candidat (e).
Très rares sont en effet les cabinets ou clients jaugeant un bonhomme
pour lui-même et non sur ce qu'il a fait dans le mois précédent.

Que je sache Sarkozy n'avait pas de diplôme en Intérieur (sa femme
peut-être ?) avant de briguer le poste en 2003 et encore moins de
diplôme en économie (c'est un avocat).

Maintenant qu'entend-t-on par recrutement sécurité ? S'agit-il de
connaître par coeur le fonctionnement d'un NG, d'un ISS ou d'un PIX ou
de manager un projet global ?
Car, à part les grands comptes (et encore) qui a vraiement pris
conscience qu'il n'y avait sécurité que si on la considérait que sous
l'angle de la globalité ?


db

(*) Témoin cette plainte contre aussi bien des grandes entreprises que
des cabinets de recrutement (pour des pro c'est vraiment pas très fort)
au sujet de l'expression de la discrimination dans leurs offres.

--

Courriel : usenet blas net

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A. Caspis
Sylvain Eche wrote:
Que se passe t'il ? les entreprises ont elle enfin décidé d'investir
dans la sécurité des SI ?


Sarbannes-Oxley s'applique aussi aux filiales françaises ?

AC

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Fabien LE LEZ
On 13 Jul 2005 19:34:50 GMT, Dominique Blas :

Fondamentalement les comportements de recruteur n'ont pas changé : ils
ne voient pas plus loin que leur bout de nez, suivent scrupuleusement
les consignes, parfois débiles, de leur client, de peur de le perdre (*)
et se concentrent essentiellement sur le passif et non sur le potentiel
du (de la) candidat (e).


Remarque, c'est pas forcément facile de jauger un candidat quand tu
n'as pas la moindre compétence dans le domaine concerné. Du coup, pour
faire le tri, faut se rabattre sur des critères plus accessibles,
comme la couleur des chaussettes, par exemple.

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Fabien LE LEZ
On 13 Jul 2005 12:44:50 GMT, Sylvain Eche :

ces 15 derniers jours 2 cabinets de recrutement m'ont contacté je ne
sais comment.


C'est pas juste une grosse entreprise qui a fait appel à plusieurs
chasseurs de têtes ?

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Dominique Blas

[...]

C'est pas juste une grosse entreprise qui a fait appel à plusieurs
chasseurs de têtes ?
Si le contact est adéquat c'est sûrement le cas mais il faut savoir

discerner le bon grain de l'ivrai également.

Voici 3 histoires témoignant de l'état du marché actuel. Sans rapport
réel avec la sécurité des SI mais applicable totu de même à ce secteur.
D'où le [HS].

Je reçois régulièrement des offres sans rapport avec mes compétences
(pourtant larges) comme ce courriel de la semaine dernière provenant
d'Angleterre pour du Lotus Notes : !??.
Il est vrai que je maîtrise complètement les messageries de type
Internet et c'est sans doute le lien qu'a dû effectuer la recrutrice
mais Lotus Notes (Domino en fait) est bien davantage qu'une messagerie
(très mal fagottée de ce point de vue du reste) et aucun de ces
mots-clés ne figure dans mon CV.


Il y a quelques mois il m'est arrivé d'être contacté à plus de 7h du
soir par une histérique qui ne s'est même pas présentée et ce, pour une
soi-disante mission sécurité dans la région sans savoir de quoi il
s'agissait (audit, politique, gouvernance, sélection de produit, etc ?)
ni la durée, ni le type d'entreprise.
Elle agissait en tant qu'intermédiaire d'une SSII qui elle-même était
sous-traitante d'une autre SSII ...
STOP !

J'ai mis le holà à ce type de pseudo-recruteur sans autre compétence que
celle de vendeur de patates et situé très souvent à l'étranger (Maroc,
Sénégal, Angleterre), n'ayant donc aucun contact réel ni avec le client
final ni avec le candidat et donc bien loin de faire un véritable boulot
de recruteur intelligent et professionnel.

Je cite pêle-mêle : Smarteo, Progressive, Hightechpros, etc.

Un recruteur et, a fortiori, un chasseur de têtes, c'est avant tout
quelqu'un qui analyse, évalue, soupèse, teste si nécessaire, et est
psychologue.

Or, mise à part le recrutement pour des postes de direction, je pense
que les vrais recruteurs ont abandonné le secteur de l'informatique il y
a bien longtemps pour laisser la place à de véritables marchands de
poissons à Rungis à une grosse différence près : les marchands de
poissons connaissent très bien leur produit, le poisson.

Récemment une responsable de recrutement en intérim me faisait part de
la remarque de ses collègues lorsqu'elle a pris en charge le secteur
informatique de cette boîte : << ne t'étonne pas, en informatique, ils
sont tous ingénieurs >>.

C'est dire !

En clair, les compétences pluridisciplinaires et les caractéristiques
d'adaptabilité au marché qui caractérisent un ingénieur sont désormais
ignorées et le nivellement a, bien entendu, lieu par le bas.

Mais je parlerai pas que du comportemnt de ces pseudos-recruteurs bien
aut contraire.
Bon nombre de cadres chez l'utilisateur final chargés de trouver un
collaborateur sont bien davantage incapables de mener un recrutement, de
cerner un bonhomme, voire même de lui causer.

db

--

Courriel : usenet blas net

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Dominique Blas

[...]

Remarque, c'est pas forcément facile de jauger un candidat quand tu
n'as pas la moindre compétence dans le domaine concerné. Du coup, pour
faire le tri, faut se rabattre sur des critères plus accessibles,
comme la couleur des chaussettes, par exemple.


Et donc l'écarter s'il a des chaussettes blanches par exemple
indépendamment de ses compétences intrinsèques.

Ce n'est pas parce que l'on ne connaît rien dans un domaine que l'on est
forcer d'être un imbécile non plus.
Un peu de jugeotte et de bon sens suffisent largement à << sentir >> (*)
un candidat indépendamment de sa spécialité.

Et c'est bien cela qui fait défaut de nos jours : le bon sens.

db


(*) Sans parler de ses chaussettes.
--

Courriel : usenet blas net

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Simon Marechal
A. Caspis wrote:
Sylvain Eche wrote:

Que se passe t'il ? les entreprises ont elle enfin décidé d'investir
dans la sécurité des SI ?



Sarbannes-Oxley s'applique aussi aux filiales françaises ?


A la place on a la LSF


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Fabien SPAGNOLO

Il y a quelques mois il m'est arrivé d'être contacté à plus de 7h du
soir par une histérique qui ne s'est même pas présentée et ce, pour une
soi-disante mission sécurité dans la région sans savoir de quoi il
s'agissait (audit, politique, gouvernance, sélection de produit, etc ?)
ni la durée, ni le type d'entreprise.
Elle agissait en tant qu'intermédiaire d'une SSII qui elle-même était
sous-traitante d'une autre SSII ...
STOP !


Dans un style burlesque également, un de mes collègues ingénieur sécu,
dans la société de sécurité pour laquelle je travaille, a reçu une
proposition de la part d'une cabinet de chasseurs de tête pour un poste
dans notre propre société de sécu ... Il aurait du accepter d'aller,
juste pour rire, à l'entretien. J'imagine déjà :

- "Et vous connaissez notre client ?"
- "Oh oui bien, je travaille chez lui depuis 3 ans."

J'ai rencontré une amie d'une amie qui travaille pour une grosse SSII
bien connue, en tant que recruteuse dans le milieu informatique, dans un
domaine assez spécialisé (je ne sais plus lequel, peut être les systèmes
embarqués). Je lui ai demandé comment, alors qu'elle a fait une école de
commerce et n'a a priori aucune connaissance technique, elle faisait
pour jauger les candidats et parvenir à mener un entretien. Ce qu'elle
m'a répondu, en gros :

- il y a une bonne part de feeling, quand même
- il faut bien présenter (apparemment il y a quand même des gens qui
viennent en jeans, bon...)
- Et surtout elle fonctionne par "mots-clés" ce qui rejoint ce que
disait Dominique à ce sujet à savoir que les recruteurs ne voient
souvent pas plus loin que leur nez.

Par exemple j'avais passé, juste à la fin de mes études, un entretien
chez une grosse SSII, très connue, elle aussi. Le type, puant au
demeurant, m'avait dit, après m'avoir longuement présenté sa société :

- bien, nous, d'habitude, on ne prend que des Centraliens. Je vous ai
fait venir parce qu'apparemment vous avez une "certification Cisco" et
j'ai besoin de quelqu'un connaissant "Cisco". Vous pouvez m'expliquer ce
que c'est qu'une "certification Cisco" ?
J'ai quitté l'entretien en expliquant qu'on n'avait pas la même
conception du métier.

Malheureusement je ne pense pas que ces types de comportements soient
amenés à changer, bien au contraire.

--
Fabien SPAGNOLO

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kifran
Récemment une responsable de recrutement en intérim me faisait part de
la remarque de ses collègues lorsqu'elle a pris en charge le secteur
informatique de cette boîte : << ne t'étonne pas, en informatique, ils
sont tous ingénieurs >>.

C'est dire !

En clair, les compétences pluridisciplinaires et les caractéristiques
d'adaptabilité au marché qui caractérisent un ingénieur sont désormais
ignorées et le nivellement a, bien entendu, lieu par le bas.


Je suis completement d'accord.

<ode a l'ingenieur>
Je pense que le terme "ingénieur" doit rester ce qu'il est :
un terme qui qualifie des gens très pointus, méthodiques et
qui possèdent capacités d'adaptation et d'organisation, ils
ont été formés pour ca
</ode a l'ingenieur>

J'ai souvent l'occasion de constater des différences en terme de
discours et méthodes lorsque j'ai a faire avec un ingénieur, un
simple technicien super compétent, et un "faux" ingénieur,
et parfois ces "faux" ingenieurs font preuve d'une incompétence
ahurissante et pourtant sont payés quasiment comme des vrais,
ca me révolte un peu (beaucoup)

Perso, je suis autodidacte, j'ai le "niveau bac", mais j'ai 10 ans
d'experience et le status cadre aujourd'hui. Je n'ai jamais mis
"ingenieur" sur mon CV, malgré ma future inscription en septembre à la
CNAM pour tenter d'obtenir ce diplôme. Pour l'instant, ca ne m'a jamais
empecher de trouver du boulot (tant mieux pour moi) mais j'ai peut etre
eu de la chance.

Alors sur mon CV, par respect aux vrais ingénieurs, je me qualifie
de "specialiste dans le domaine de ...." et ca a l'air de passer.

Malgré tout, j'ai toujours peur que mon CV passe à la poubelle,
parce que je ne fais figurer aucune notion de diplome, je ne fais
ressortir que mon expérience pro en esperant tomber sur un DRH qui
préfère un parcours professionnel "digne de ce nom" plutot qu'un
terme utilisé à outrance et qui a perdu ses marques de noblesse
(du moins, dans le domaine informatique)

Le fait de ne pas être ingénieur et ne voulant pas le prétendre me
limite par contre dans d'éventuelles négociations pécuniaires.
J'ai conscience que ca peut paraitre stupide mais c'est comme ca ..


En tout cas, concernant le marché de l'emploi dans la sécu, qui,
selon les dires du post initial, semble donner des signes à la
hausse et bien voyez vous en ce moment, CA M'ARRANGE ;)

Allez direction monster pour postage de cv

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Dominique Blas
[...]


- "Et vous connaissez notre client ?"
- "Oh oui bien, je travaille chez lui depuis 3 ans."
Peut-être pas si burlesque que cela. J'aurai poursuivi jusqu'au bout si

j'avais été lui : sans doute aurait-il été mieux payé dans son <<
nouvel >> emploi ! Ca c'aurait été intéressant.


[...]

- Et surtout elle fonctionne par "mots-clés" ce qui rejoint ce que
disait Dominique à ce sujet à savoir que les recruteurs ne voient
souvent pas plus loin que leur nez.


Qu'il y ait une << préselection >> à base de mots-clés c'est déjà limite
mais un entretien basé sur des mots-clés : pas étonnant qu'il y ait 10%
de chômeurs !
On imagine bien :
- alors, NG, PIX ?
- oui, Snort, Prélude ?
- et, par hasard, SpamAssassin ?
- oui, postfix, Qmail également.

On va aller loin comme ça.

[...]

J'ai eu la même réaction il y a 10 ans avec Microsoft chez une recruteuse
qui n'en pouvait plus de me présenter le leader mondial du logiciel.
Elle m'a très certainement pris pour un triple idiot de ne pas accepter
le boulot mais ce fut réciproque quant à son comportement <<
professionnel >>.

Malheureusement je ne pense pas que ces types de comportements soient
amenés à changer, bien au contraire.


Um imbécile reste un imbécile hélas et un emc bien peut le devenir,
doublement hélas,

db


--

Courriel : usenet blas net

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