Un récent échange sur fr.rec.audio à propos de usenet et d'histoire
des réseaux me donne envie de venir ébaucher ici un témoignage de ce
que furent, en d'autres temps, les discusions sur le standard MIDI.
OÙ ? Ce forum n'existait évidemment pas, et usenet-fr non plus.
comp.music.midi est apparu au début des années 90. Avant ça se
passait principalement (en anglais) sur le forum MIDI de CIS
(Compuserve Information Service), les forums MIDI de PAN (Performer
Artists Network) et en français sur le forum MIDI de Calvacom. Le
web n'existait pas, et par voie de conséquence les forums ou blogs
propriétaires non plus (Calva, CIS et PAN était évidemment
propriétaires, mais c'était différent : plus au sens où le sont
aujourd'hui Orange, Free ou Bouygues)
QUOI ? - les évolutions du standard : il n'était pas figé et on a
même vu des changements radicaux comme la mutation de l'active
sensing etc. Les nouveautés faisaient en permanence l'objet de
débats sur leur pertinence et surtout sur les possibilités qu'elles
ouvraient - le lien avec la musique : s'agissant d'un langage et non
de son, le lien avec le solfège était plus évident, avec l'écriture
musicale, avec les notes de musique, quand aujourd'hui l'univers des
samples et des boucles est en lien avec le son. C'est différent. Pas
sans conséquence. - le lien avec l'informatique : il était représenté
déjà par des langages de programmation (à commencer par MIDI-Lisp,
mais aussi Hyper-MIDI...), des applications (hors séquenceurs, mais
il y a quand même eu quelques belles histoires avec Vision ou un
certain Notator, devenu Notator-Logic puis "Logic" tout court !) avec
implications pédagogiques (Le Musicologue), analytiques (OpenMusic),
en matière d'exécution temps-réel (Max) - le lien avec le droit
d'auteur : je me souviens des rencontres houleuses (et finalement
d'échec) entre Philippe Chat' et la Sacem sur la nature
"copyright-able" (selon la loi) d'un fichier MIDI qui n'était *pas*
du son.
COMMENT ? - chacun débarquait avec ses expériences, ses démarches,
les confrontait, les faisait évoluer, échangeait des modules, des
infos, des documents... ça bouillonnait. Cet esprit de collaboration
pourrait encore persister (en vestige antique) autour de Max ou PD,
ou encore Eobody/Interface-Z...
ET ? - Une putain de bonne question que me posait un copain musicien
(et bon connaisseur du MIDI) alors que je lui faisais une
démonstration de l'objet "follow" de Max (suiveur de partitions) :
musicalement, par rapport à une démarche de composition, qu'est-ce
que ça fait qu'on ne puisse pas faire par d'autres moyens ?
Qu'est-ce que ça *apporte* ?
- Corrolaire : c'est bien les "possibilités", mais à partir de quand
cesse-t-on de faire la "démo" du truc et commence-t-on à en tirer
quelque chose d'authentique, unique, et créatif ? Ça pourrait bien
valoir, hors MIDI, pour d'autres domaines de l'informatique
musicale...
Un récent échange sur fr.rec.audio à propos de usenet et d'histoire
des réseaux me donne envie de venir ébaucher ici un témoignage de ce
que furent, en d'autres temps, les discusions sur le standard MIDI.
OÙ ? Ce forum n'existait évidemment pas, et usenet-fr non plus.
comp.music.midi est apparu au début des années 90. Avant ça se
passait principalement (en anglais) sur le forum MIDI de CIS
(Compuserve Information Service), les forums MIDI de PAN (Performer
Artists Network) et en français sur le forum MIDI de Calvacom. Le
web n'existait pas, et par voie de conséquence les forums ou blogs
propriétaires non plus (Calva, CIS et PAN était évidemment
propriétaires, mais c'était différent : plus au sens où le sont
aujourd'hui Orange, Free ou Bouygues)
QUOI ? - les évolutions du standard : il n'était pas figé et on a
même vu des changements radicaux comme la mutation de l'active
sensing etc. Les nouveautés faisaient en permanence l'objet de
débats sur leur pertinence et surtout sur les possibilités qu'elles
ouvraient - le lien avec la musique : s'agissant d'un langage et non
de son, le lien avec le solfège était plus évident, avec l'écriture
musicale, avec les notes de musique, quand aujourd'hui l'univers des
samples et des boucles est en lien avec le son. C'est différent. Pas
sans conséquence. - le lien avec l'informatique : il était représenté
déjà par des langages de programmation (à commencer par MIDI-Lisp,
mais aussi Hyper-MIDI...), des applications (hors séquenceurs, mais
il y a quand même eu quelques belles histoires avec Vision ou un
certain Notator, devenu Notator-Logic puis "Logic" tout court !) avec
implications pédagogiques (Le Musicologue), analytiques (OpenMusic),
en matière d'exécution temps-réel (Max) - le lien avec le droit
d'auteur : je me souviens des rencontres houleuses (et finalement
d'échec) entre Philippe Chat' et la Sacem sur la nature
"copyright-able" (selon la loi) d'un fichier MIDI qui n'était *pas*
du son.
COMMENT ? - chacun débarquait avec ses expériences, ses démarches,
les confrontait, les faisait évoluer, échangeait des modules, des
infos, des documents... ça bouillonnait. Cet esprit de collaboration
pourrait encore persister (en vestige antique) autour de Max ou PD,
ou encore Eobody/Interface-Z...
ET ? - Une putain de bonne question que me posait un copain musicien
(et bon connaisseur du MIDI) alors que je lui faisais une
démonstration de l'objet "follow" de Max (suiveur de partitions) :
musicalement, par rapport à une démarche de composition, qu'est-ce
que ça fait qu'on ne puisse pas faire par d'autres moyens ?
Qu'est-ce que ça *apporte* ?
- Corrolaire : c'est bien les "possibilités", mais à partir de quand
cesse-t-on de faire la "démo" du truc et commence-t-on à en tirer
quelque chose d'authentique, unique, et créatif ? Ça pourrait bien
valoir, hors MIDI, pour d'autres domaines de l'informatique
musicale...
Un récent échange sur fr.rec.audio à propos de usenet et d'histoire
des réseaux me donne envie de venir ébaucher ici un témoignage de ce
que furent, en d'autres temps, les discusions sur le standard MIDI.
OÙ ? Ce forum n'existait évidemment pas, et usenet-fr non plus.
comp.music.midi est apparu au début des années 90. Avant ça se
passait principalement (en anglais) sur le forum MIDI de CIS
(Compuserve Information Service), les forums MIDI de PAN (Performer
Artists Network) et en français sur le forum MIDI de Calvacom. Le
web n'existait pas, et par voie de conséquence les forums ou blogs
propriétaires non plus (Calva, CIS et PAN était évidemment
propriétaires, mais c'était différent : plus au sens où le sont
aujourd'hui Orange, Free ou Bouygues)
QUOI ? - les évolutions du standard : il n'était pas figé et on a
même vu des changements radicaux comme la mutation de l'active
sensing etc. Les nouveautés faisaient en permanence l'objet de
débats sur leur pertinence et surtout sur les possibilités qu'elles
ouvraient - le lien avec la musique : s'agissant d'un langage et non
de son, le lien avec le solfège était plus évident, avec l'écriture
musicale, avec les notes de musique, quand aujourd'hui l'univers des
samples et des boucles est en lien avec le son. C'est différent. Pas
sans conséquence. - le lien avec l'informatique : il était représenté
déjà par des langages de programmation (à commencer par MIDI-Lisp,
mais aussi Hyper-MIDI...), des applications (hors séquenceurs, mais
il y a quand même eu quelques belles histoires avec Vision ou un
certain Notator, devenu Notator-Logic puis "Logic" tout court !) avec
implications pédagogiques (Le Musicologue), analytiques (OpenMusic),
en matière d'exécution temps-réel (Max) - le lien avec le droit
d'auteur : je me souviens des rencontres houleuses (et finalement
d'échec) entre Philippe Chat' et la Sacem sur la nature
"copyright-able" (selon la loi) d'un fichier MIDI qui n'était *pas*
du son.
COMMENT ? - chacun débarquait avec ses expériences, ses démarches,
les confrontait, les faisait évoluer, échangeait des modules, des
infos, des documents... ça bouillonnait. Cet esprit de collaboration
pourrait encore persister (en vestige antique) autour de Max ou PD,
ou encore Eobody/Interface-Z...
ET ? - Une putain de bonne question que me posait un copain musicien
(et bon connaisseur du MIDI) alors que je lui faisais une
démonstration de l'objet "follow" de Max (suiveur de partitions) :
musicalement, par rapport à une démarche de composition, qu'est-ce
que ça fait qu'on ne puisse pas faire par d'autres moyens ?
Qu'est-ce que ça *apporte* ?
- Corrolaire : c'est bien les "possibilités", mais à partir de quand
cesse-t-on de faire la "démo" du truc et commence-t-on à en tirer
quelque chose d'authentique, unique, et créatif ? Ça pourrait bien
valoir, hors MIDI, pour d'autres domaines de l'informatique
musicale...
Techniquement un fichier Midi est une partition numérique dans la lignée
des rouleaux à musique des pianos mécaniques.
Les dernières générations d'instruments VST (comme Modartt Pianoteq à
synthèse d'ondes de forme, développé par l'IRCAM) et d'éditeurs de
partitions permettent tout à fait l'interprétation. [...]
Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague:
http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Techniquement un fichier Midi est une partition numérique dans la lignée
des rouleaux à musique des pianos mécaniques.
Les dernières générations d'instruments VST (comme Modartt Pianoteq à
synthèse d'ondes de forme, développé par l'IRCAM) et d'éditeurs de
partitions permettent tout à fait l'interprétation. [...]
Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague:
http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Techniquement un fichier Midi est une partition numérique dans la lignée
des rouleaux à musique des pianos mécaniques.
Les dernières générations d'instruments VST (comme Modartt Pianoteq à
synthèse d'ondes de forme, développé par l'IRCAM) et d'éditeurs de
partitions permettent tout à fait l'interprétation. [...]
Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague:
http://youtu.be/_CTPW2K1slo
RVG wrote:Techniquement un fichier Midi est une partition numérique dans la
lignée des rouleaux à musique des pianos mécaniques.
Fort heureusement ce n'est pas que cela ! Ouh là !
- Déjà un "fichier MIDI" n'est qu'une toute petite partie de ce
qu'est le *standard MIDI* (et pas la plus intéressante !) - Ensuite
l'équivalent "piano mécanique" correspond lui aussi à une toute
petite partie de la norme (le MIDI "canal")... et encore faudrait-il
trouver "le" piano mécanique-instrument (portant CE nom) offrant des
capacités de nuances convenables... (le système Disklavier n'est PAS
un système de piano mécanique et n'est pas décrit comme tel par la
marque). - (accessoirement MIDI est un acronyme et s'écrit en
capitales).
Les dernières générations d'instruments VST (comme Modartt Pianoteq
à synthèse d'ondes de forme, développé par l'IRCAM) et d'éditeurs
de partitions permettent tout à fait l'interprétation. [...]
Pour moi (je n'oblige personne à me suivre et ne parle au nom
d'aucune autorité en la matière) :
- Un éditeur de partitions ne devrait *pas* être un séquenceur (et
ne l'a d'ailleurs historiquement pas toujours été) - Le séquenceur
est l'utilisation la moins intéressante qui soit du standard MIDI,
raison pour laquelle j'évoquais d'autres options.Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague: http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Sans m'attarder sur l'aspect séquence (dont je maintiens, en
général, qu'il ne s'agit que d'un outil trivial), cet exemple (sur
lequel je ne m'autorise aucun jugement au niveau musical) ne met
guère en évidence une caractéristique essentielle du violoncelle : la
variation de volume et de timbre *au sein* d'une note tenue...
Au-delà des attaques d'archet (qui ont leur importance), c'est
surtout ça qui donne le côté artificiel. J'ai des exemples contraires
(à partir de contrôleurs de souffle permettant, effectivement, la
nuance sur les sons tenus, incluant le contrôle du vibrato, mais
c'est une autre histoire).
Pour en revenir à mon dada : le temps réel. Le très gros intérêt du
standard MIDI est la possibilité d'appliquer dessus un traitement
mathématique en temps réel (sans dégradation du signal, puisqu'il ne
s'agit que d'ordres de commandes).
- En soi c'est innovant, ça ne préexiste pas (ou guère !) - Par
contre dans quelle mesure cela présente-t-il un intérêt de nature
musicale *originale* et si oui lequel : big question. Surtout
concernant l'aspect "original" (ou plutôt spécifique : impossible à
réaliser par d'autres moyens).
Si le MIDI doit avoir une postérité, elle ne pourra venir que de là.
RVG <not.here@themoment.invalid.org> wrote:
Techniquement un fichier Midi est une partition numérique dans la
lignée des rouleaux à musique des pianos mécaniques.
Fort heureusement ce n'est pas que cela ! Ouh là !
- Déjà un "fichier MIDI" n'est qu'une toute petite partie de ce
qu'est le *standard MIDI* (et pas la plus intéressante !) - Ensuite
l'équivalent "piano mécanique" correspond lui aussi à une toute
petite partie de la norme (le MIDI "canal")... et encore faudrait-il
trouver "le" piano mécanique-instrument (portant CE nom) offrant des
capacités de nuances convenables... (le système Disklavier n'est PAS
un système de piano mécanique et n'est pas décrit comme tel par la
marque). - (accessoirement MIDI est un acronyme et s'écrit en
capitales).
Les dernières générations d'instruments VST (comme Modartt Pianoteq
à synthèse d'ondes de forme, développé par l'IRCAM) et d'éditeurs
de partitions permettent tout à fait l'interprétation. [...]
Pour moi (je n'oblige personne à me suivre et ne parle au nom
d'aucune autorité en la matière) :
- Un éditeur de partitions ne devrait *pas* être un séquenceur (et
ne l'a d'ailleurs historiquement pas toujours été) - Le séquenceur
est l'utilisation la moins intéressante qui soit du standard MIDI,
raison pour laquelle j'évoquais d'autres options.
Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague: http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Sans m'attarder sur l'aspect séquence (dont je maintiens, en
général, qu'il ne s'agit que d'un outil trivial), cet exemple (sur
lequel je ne m'autorise aucun jugement au niveau musical) ne met
guère en évidence une caractéristique essentielle du violoncelle : la
variation de volume et de timbre *au sein* d'une note tenue...
Au-delà des attaques d'archet (qui ont leur importance), c'est
surtout ça qui donne le côté artificiel. J'ai des exemples contraires
(à partir de contrôleurs de souffle permettant, effectivement, la
nuance sur les sons tenus, incluant le contrôle du vibrato, mais
c'est une autre histoire).
Pour en revenir à mon dada : le temps réel. Le très gros intérêt du
standard MIDI est la possibilité d'appliquer dessus un traitement
mathématique en temps réel (sans dégradation du signal, puisqu'il ne
s'agit que d'ordres de commandes).
- En soi c'est innovant, ça ne préexiste pas (ou guère !) - Par
contre dans quelle mesure cela présente-t-il un intérêt de nature
musicale *originale* et si oui lequel : big question. Surtout
concernant l'aspect "original" (ou plutôt spécifique : impossible à
réaliser par d'autres moyens).
Si le MIDI doit avoir une postérité, elle ne pourra venir que de là.
RVG wrote:Techniquement un fichier Midi est une partition numérique dans la
lignée des rouleaux à musique des pianos mécaniques.
Fort heureusement ce n'est pas que cela ! Ouh là !
- Déjà un "fichier MIDI" n'est qu'une toute petite partie de ce
qu'est le *standard MIDI* (et pas la plus intéressante !) - Ensuite
l'équivalent "piano mécanique" correspond lui aussi à une toute
petite partie de la norme (le MIDI "canal")... et encore faudrait-il
trouver "le" piano mécanique-instrument (portant CE nom) offrant des
capacités de nuances convenables... (le système Disklavier n'est PAS
un système de piano mécanique et n'est pas décrit comme tel par la
marque). - (accessoirement MIDI est un acronyme et s'écrit en
capitales).
Les dernières générations d'instruments VST (comme Modartt Pianoteq
à synthèse d'ondes de forme, développé par l'IRCAM) et d'éditeurs
de partitions permettent tout à fait l'interprétation. [...]
Pour moi (je n'oblige personne à me suivre et ne parle au nom
d'aucune autorité en la matière) :
- Un éditeur de partitions ne devrait *pas* être un séquenceur (et
ne l'a d'ailleurs historiquement pas toujours été) - Le séquenceur
est l'utilisation la moins intéressante qui soit du standard MIDI,
raison pour laquelle j'évoquais d'autres options.Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague: http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Sans m'attarder sur l'aspect séquence (dont je maintiens, en
général, qu'il ne s'agit que d'un outil trivial), cet exemple (sur
lequel je ne m'autorise aucun jugement au niveau musical) ne met
guère en évidence une caractéristique essentielle du violoncelle : la
variation de volume et de timbre *au sein* d'une note tenue...
Au-delà des attaques d'archet (qui ont leur importance), c'est
surtout ça qui donne le côté artificiel. J'ai des exemples contraires
(à partir de contrôleurs de souffle permettant, effectivement, la
nuance sur les sons tenus, incluant le contrôle du vibrato, mais
c'est une autre histoire).
Pour en revenir à mon dada : le temps réel. Le très gros intérêt du
standard MIDI est la possibilité d'appliquer dessus un traitement
mathématique en temps réel (sans dégradation du signal, puisqu'il ne
s'agit que d'ordres de commandes).
- En soi c'est innovant, ça ne préexiste pas (ou guère !) - Par
contre dans quelle mesure cela présente-t-il un intérêt de nature
musicale *originale* et si oui lequel : big question. Surtout
concernant l'aspect "original" (ou plutôt spécifique : impossible à
réaliser par d'autres moyens).
Si le MIDI doit avoir une postérité, elle ne pourra venir que de là.
Dans cet enregistrement il ne s'agit pas d'un instrument Midi, mais
d'une interprétation logicielle d'une partition Sibelius à l'aide d'une
banque d'échantillons enregistrés par le soliste du Philharmonique de
Prague.
Comme un arpégiateur, etc.
Nostalgie de Cubase...
Le Midi permet de faire jouer par l'ordinateur des musiques injouables
humainement, et donc de créer des sonorités, des motifs (par exemple des
arpèges en triple-croches à 240bpm) irréalisables par un interprète humain.
Dans cet enregistrement il ne s'agit pas d'un instrument Midi, mais
d'une interprétation logicielle d'une partition Sibelius à l'aide d'une
banque d'échantillons enregistrés par le soliste du Philharmonique de
Prague.
Comme un arpégiateur, etc.
Nostalgie de Cubase...
Le Midi permet de faire jouer par l'ordinateur des musiques injouables
humainement, et donc de créer des sonorités, des motifs (par exemple des
arpèges en triple-croches à 240bpm) irréalisables par un interprète humain.
Dans cet enregistrement il ne s'agit pas d'un instrument Midi, mais
d'une interprétation logicielle d'une partition Sibelius à l'aide d'une
banque d'échantillons enregistrés par le soliste du Philharmonique de
Prague.
Comme un arpégiateur, etc.
Nostalgie de Cubase...
Le Midi permet de faire jouer par l'ordinateur des musiques injouables
humainement, et donc de créer des sonorités, des motifs (par exemple des
arpèges en triple-croches à 240bpm) irréalisables par un interprète humain.
Outre les mélodies de mes airs de jazz, j'ai composé sur Sibelius une
courte pièce pour violoncelle et piano (qui a été créée en "live" à
Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague:
http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Outre les mélodies de mes airs de jazz, j'ai composé sur Sibelius une
courte pièce pour violoncelle et piano (qui a été créée en "live" à
Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague:
http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Outre les mélodies de mes airs de jazz, j'ai composé sur Sibelius une
courte pièce pour violoncelle et piano (qui a été créée en "live" à
Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague:
http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague:
http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Sans m'attarder sur l'aspect séquence (dont je maintiens, en général,
qu'il ne s'agit que d'un outil trivial), cet exemple (sur lequel je ne
m'autorise aucun jugement au niveau musical) ne met guère en évidence
une caractéristique essentielle du violoncelle : la variation de volume
et de timbre *au sein* d'une note tenue... Au-delà des attaques d'archet
(qui ont leur importance), c'est surtout ça qui donne le côté
artificiel.
Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague:
http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Sans m'attarder sur l'aspect séquence (dont je maintiens, en général,
qu'il ne s'agit que d'un outil trivial), cet exemple (sur lequel je ne
m'autorise aucun jugement au niveau musical) ne met guère en évidence
une caractéristique essentielle du violoncelle : la variation de volume
et de timbre *au sein* d'une note tenue... Au-delà des attaques d'archet
(qui ont leur importance), c'est surtout ça qui donne le côté
artificiel.
Séoul) qui est présentée ici avec les instruments virtualisés des
solistes du Philh. de Prague:
http://youtu.be/_CTPW2K1slo
Sans m'attarder sur l'aspect séquence (dont je maintiens, en général,
qu'il ne s'agit que d'un outil trivial), cet exemple (sur lequel je ne
m'autorise aucun jugement au niveau musical) ne met guère en évidence
une caractéristique essentielle du violoncelle : la variation de volume
et de timbre *au sein* d'une note tenue... Au-delà des attaques d'archet
(qui ont leur importance), c'est surtout ça qui donne le côté
artificiel.
Naturel ou artificiel?
Naturel ou artificiel?
Naturel ou artificiel?
Mais le MIDI (en capitales, stp, je confirme que c'est un acronyme)
sous cette forme est déjà mort : couvert par la surcouche épaisse des
interfaces logicielles, plus personne ne s'en inquiète. Pour sa partie
hardware il a été tué par les workstations. Pour ses aspects musicaux
il a été désintégré par le couple MT-32 + Pro24, avec la perte des
nuances, de la variabilité des timbres, la réduction de l'amplitude
dynamique à moins de 3 dB, collé au taquet de l'écrêtage pour
satisfaire pleinement les besoins de la bande FM... sans parler de la
quantification à outrance.
Reste à voir si la roue tournera ou pas :
- la musique-du-fric est minoritaire au plan mondial (face à tout ce qui
existe de "musiques du monde" largement méconnu)
- mais le pouvoir du fric (dans ses aspects totalitaires/mafieux) est
grand et peut aussi tuer même des mouvement majoritaires héritiers d'une
histoire millénaire (cf. l'état de la musique en Chine).
Les générations qui nous suivent ont une lourde responsabilité sur les
épaules !
Mais le MIDI (en capitales, stp, je confirme que c'est un acronyme)
sous cette forme est déjà mort : couvert par la surcouche épaisse des
interfaces logicielles, plus personne ne s'en inquiète. Pour sa partie
hardware il a été tué par les workstations. Pour ses aspects musicaux
il a été désintégré par le couple MT-32 + Pro24, avec la perte des
nuances, de la variabilité des timbres, la réduction de l'amplitude
dynamique à moins de 3 dB, collé au taquet de l'écrêtage pour
satisfaire pleinement les besoins de la bande FM... sans parler de la
quantification à outrance.
Reste à voir si la roue tournera ou pas :
- la musique-du-fric est minoritaire au plan mondial (face à tout ce qui
existe de "musiques du monde" largement méconnu)
- mais le pouvoir du fric (dans ses aspects totalitaires/mafieux) est
grand et peut aussi tuer même des mouvement majoritaires héritiers d'une
histoire millénaire (cf. l'état de la musique en Chine).
Les générations qui nous suivent ont une lourde responsabilité sur les
épaules !
Mais le MIDI (en capitales, stp, je confirme que c'est un acronyme)
sous cette forme est déjà mort : couvert par la surcouche épaisse des
interfaces logicielles, plus personne ne s'en inquiète. Pour sa partie
hardware il a été tué par les workstations. Pour ses aspects musicaux
il a été désintégré par le couple MT-32 + Pro24, avec la perte des
nuances, de la variabilité des timbres, la réduction de l'amplitude
dynamique à moins de 3 dB, collé au taquet de l'écrêtage pour
satisfaire pleinement les besoins de la bande FM... sans parler de la
quantification à outrance.
Reste à voir si la roue tournera ou pas :
- la musique-du-fric est minoritaire au plan mondial (face à tout ce qui
existe de "musiques du monde" largement méconnu)
- mais le pouvoir du fric (dans ses aspects totalitaires/mafieux) est
grand et peut aussi tuer même des mouvement majoritaires héritiers d'une
histoire millénaire (cf. l'état de la musique en Chine).
Les générations qui nous suivent ont une lourde responsabilité sur les
épaules !
Les appareils MIDI permettent rarement d'exploiter ces possibilités.
Mais la plupart des logiciels (commerciaux ou non) autorisent tout cela
de manière plus ou moins simple.
Nous ne nous enterrons pas trop tôt : nous avons tous (à notre échelle)
notre pouvoir d'influence. ;-)
Les appareils MIDI permettent rarement d'exploiter ces possibilités.
Mais la plupart des logiciels (commerciaux ou non) autorisent tout cela
de manière plus ou moins simple.
Nous ne nous enterrons pas trop tôt : nous avons tous (à notre échelle)
notre pouvoir d'influence. ;-)
Les appareils MIDI permettent rarement d'exploiter ces possibilités.
Mais la plupart des logiciels (commerciaux ou non) autorisent tout cela
de manière plus ou moins simple.
Nous ne nous enterrons pas trop tôt : nous avons tous (à notre échelle)
notre pouvoir d'influence. ;-)
Tu as évidemment raison sauf :
Tu as évidemment raison sauf :
Tu as évidemment raison sauf :