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Mise en ligne d'un CV => mise à pied !

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Manu_4BB9A
Bonjour,

Je vous propose ce cas :

L'affaire se passe en 2002...
Une personne de ma connaissance, sentant que sa place dans la société
qu'il occupait alors, était menacée, décide de déposer un CV sur son
espace WEB (encore vide alors), afin de retrouver un boulot au plus
vite au cas ou. Pendant cette période, il avait été affecté à la
création du site WEB de sa société et à son référencement, bien que ça
ne soit pas du tout sa spécialité.

Pour que son CV soit vu, il référence celui-ci à l'aide des mots clef
suivants : "PME" , "Administratif" , "Services généraux" ,
"informatique" , "technologie" , "social" , "armée". (Les moteurs de
référencement demandaient des mot clef «à l'époque»)

Quelques mois se passent, et un jour, son chef de service lui demande,
en sa présence, de saisir sur VOILA, le nom de la société suivi de la
région... La réponse tombe : Le CV de mon ami arrive en premier, suivi
en n°2 du site de sa société.

Au vu des résultats, cette personne, de bonne foi, se retrouve mis à
pied pour : *"Avoir détourner le référencement du site de sa société à
des fins personnelles, un tel comportement étant inacceptable"*

Aujourd'hui, cette personne doit passer devant les prud'hommes, et son
avocat demande des éclaircissements, celui-ci étant tout à fait
ignorant en la matière.


Personnellement, cela me semble un poil abusif, comme motif de
licenciement...


--
Manu

9 réponses

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Florent
Manu_4BB9A a écrit :
Bonjour,

Je vous propose ce cas :

L'affaire se passe en 2002...
Une personne de ma connaissance, sentant que sa place dans la société
qu'il occupait alors, était menacée, décide de déposer un CV sur son
espace WEB (encore vide alors), afin de retrouver un boulot au plus vite
au cas ou. Pendant cette période, il avait été affecté à la création du
site WEB de sa société et à son référencement, bien que ça ne soit pas
du tout sa spécialité.

Pour que son CV soit vu, il référence celui-ci à l'aide des mots clef
suivants : "PME" , "Administratif" , "Services généraux" ,
"informatique" , "technologie" , "social" , "armée". (Les moteurs de
référencement demandaient des mot clef «à l'époque»)

Quelques mois se passent, et un jour, son chef de service lui demande,
en sa présence, de saisir sur VOILA, le nom de la société suivi de la
région... La réponse tombe : Le CV de mon ami arrive en premier, suivi
en n°2 du site de sa société.

Au vu des résultats, cette personne, de bonne foi, se retrouve mis à
pied pour : *"Avoir détourner le référencement du site de sa société à
des fins personnelles, un tel comportement étant inacceptable"*

Aujourd'hui, cette personne doit passer devant les prud'hommes, et son
avocat demande des éclaircissements, celui-ci étant tout à fait ignorant
en la matière.


Personnellement, cela me semble un poil abusif, comme motif de
licenciement...




Attend, c normal !!!

Faut pas déconner, son patron lui demande de créer un site "POUR"
l'entreprise et l'autre en profite pour y mettre son CV !!! c'est du
délir...
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JustMe
Florent a présenté l'énoncé suivant :
Manu_4BB9A a écrit :
Bonjour,

Je vous propose ce cas :

L'affaire se passe en 2002...
Une personne de ma connaissance, sentant que sa place dans la société qu'il
occupait alors, était menacée, décide de déposer un CV sur son espace WEB
(encore vide alors), afin de retrouver un boulot au plus vite au cas ou.
Pendant cette période, il avait été affecté à la création du site WEB de sa
société et à son référencement, bien que ça ne soit pas du tout sa
spécialité.

Pour que son CV soit vu, il référence celui-ci à l'aide des mots clef
suivants : "PME" , "Administratif" , "Services généraux" , "informatique" ,
"technologie" , "social" , "armée". (Les moteurs de référencement
demandaient des mot clef «à l'époque»)

Quelques mois se passent, et un jour, son chef de service lui demande, en
sa présence, de saisir sur VOILA, le nom de la société suivi de la
région... La réponse tombe : Le CV de mon ami arrive en premier, suivi en
n°2 du site de sa société.

Au vu des résultats, cette personne, de bonne foi, se retrouve mis à pied
pour : *"Avoir détourner le référencement du site de sa société à des fins
personnelles, un tel comportement étant inacceptable"*

Aujourd'hui, cette personne doit passer devant les prud'hommes, et son
avocat demande des éclaircissements, celui-ci étant tout à fait ignorant en
la matière.


Personnellement, cela me semble un poil abusif, comme motif de
licenciement...




Attend, c normal !!!

Faut pas déconner, son patron lui demande de créer un site "POUR"
l'entreprise et l'autre en profite pour y mettre son CV !!! c'est du délir...



Il me semble lire qu'il s'agit de *deux* sites distincts...
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Séb.
JustMe a écrit :
Florent a présenté l'énoncé suivant :

Manu_4BB9A a écrit :

Bonjour,

Je vous propose ce cas :

L'affaire se passe en 2002...
Une personne de ma connaissance, sentant que sa place dans la société
qu'il occupait alors, était menacée, décide de déposer un CV sur son
espace WEB (encore vide alors), afin de retrouver un boulot au plus
vite au cas ou. Pendant cette période, il avait été affecté à la
création du site WEB de sa société et à son référencement, bien que
ça ne soit pas du tout sa spécialité.

Pour que son CV soit vu, il référence celui-ci à l'aide des mots clef
suivants : "PME" , "Administratif" , "Services généraux" ,
"informatique" , "technologie" , "social" , "armée". (Les moteurs de
référencement demandaient des mot clef «à l'époque»)

Quelques mois se passent, et un jour, son chef de service lui
demande, en sa présence, de saisir sur VOILA, le nom de la société
suivi de la région... La réponse tombe : Le CV de mon ami arrive en
premier, suivi en n°2 du site de sa société.

Au vu des résultats, cette personne, de bonne foi, se retrouve mis à
pied pour : *"Avoir détourner le référencement du site de sa société
à des fins personnelles, un tel comportement étant inacceptable"*

Aujourd'hui, cette personne doit passer devant les prud'hommes, et
son avocat demande des éclaircissements, celui-ci étant tout à fait
ignorant en la matière.


Personnellement, cela me semble un poil abusif, comme motif de
licenciement...




Attend, c normal !!!

Faut pas déconner, son patron lui demande de créer un site "POUR"
l'entreprise et l'autre en profite pour y mettre son CV !!! c'est du
délir...




Il me semble lire qu'il s'agit de *deux* sites distincts...




moi aussi. sauf que certainement l'examen par les moteurs et l'indexation
ont été faits sur les mêmes mots clés, étant donné qu'on doit retrouver dans
le cv le nom de l'entreprise...

et surement que le moteur met en premier un cv, histoire de donner un coup
de pouce au demandeur d'emploi ;-)




--
Séb.
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Manou
Manu_4BB9A devait dire quelque chose comme ceci :


Aujourd'hui, cette personne doit passer devant les prud'hommes, et son avocat
demande des éclaircissements, celui-ci étant tout à fait ignorant en la
matière.



Ca va être dur :-( Il faut qu'il y ait quelqu'un à même d'expliquer
les choses à l'avocat mais aussi, et surtout, au tribunal.


Personnellement, cela me semble un poil abusif, comme motif de
licenciement...



C'est aussi abusif et absurde que si son patron avait piqué sa crise
parce qu'au restaurant il avait commandé avant lui, mais avait été
servi après. Ton ami n'est en rien responsable des choix fait par Voila
concernant l'ordre dans lequel les sites sont sortis.
Etant donné que c'est une société française, personnellement je
demanderais à l'avocat d'entrer en contact avec Voila, pour que
quelqu'un de chez eux aille témoigner à l'audience, quitte à passer par
la procédure classique s'ils ne se montrent pas coopératifs.
Cette personne sera la plus à même d'expliquer comment fonctionne le
référencement chez Voila et qu'il ne peut pas y avoir de détournement
de référencement.
Seul problème, Voila n'a aucune adresse de contact sur leur site, si
ce n'est un formulaire en ligne, et je doute qu'un contact fait de
cette façon soit suivi d'effet. Donc le mieux c'est encore que l'avocat
passe par l'adresse de contact donnée dans le WhoIs[1] en expliquant
pourquoi il appel et ce qu'il cherche. La personne qui décrochera ne
pourra probablement rien pour son problème, mais devrait être en mesure
de lui fournir les coordonnées de la personne à contacter. Sinon, comme
c'est une entitée de la filiale multimédia de FT, passer par le service
juridique de FT qui lui sera plus enclin à fournir les renseignements.


[1]
WhoIs voila.fr :
|person: Nicole Striffling
|address: France Telecom Multimedia Participations SA
|address: 103, rue de Grenelle
|address: 75007 Paris
|address: FR
|phone: +33 1 44 44 18 42
|fax-no: +33 1 44 44 18 10
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Manou
Séb. devait dire quelque chose comme ceci :

et surement que le moteur met en premier un cv, histoire de donner un coup de
pouce au demandeur d'emploi ;-)



Il est plus probable que ce ne soit qu'une question d'antériorité. Le
CV a été mis en ligne avant que le site ne le soit, dès fois cela
suffit, surtout si le contenu du site est succint. Après tout, un CV
étant le résumé d'une vie, il couvre énormément de domaine, donnant
l'impression que le site est une vraie mine d'or.
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Manou
Manu_4BB9A devait dire quelque chose comme ceci :

Aujourd'hui, cette personne doit passer devant les prud'hommes, et son
avocat demande des éclaircissements, celui-ci étant tout à fait ignorant en
la matière.



Ca va être dur :-( Il faut qu'il y ait quelqu'un à même d'expliquer
les choses à l'avocat mais aussi, et surtout, au tribunal.


Personnellement, cela me semble un poil abusif, comme motif de
licenciement...



C'est aussi abusif et absurde que si son patron avait piqué sa crise
parce qu'au restaurant il avait commandé avant lui, mais avait été
servi après. Ton ami n'est en rien responsable des choix fait par Voila
concernant l'ordre dans lequel les sites sont sortis.
Etant donné que c'est une société française, personnellement je
demanderais à l'avocat d'entrer en contact avec Voila, pour que
quelqu'un de chez eux aille témoigner à l'audience, quitte à passer par
la procédure classique s'ils ne se montrent pas coopératifs.
Cette personne sera la plus à même d'expliquer comment fonctionne le
référencement chez Voila et qu'il ne peut pas y avoir de détournement
de référencement.
Seul problème, Voila n'a aucune adresse de contact sur leur site, si
ce n'est un formulaire en ligne, et je doute qu'un contact fait de
cette façon soit suivi d'effet. Donc le mieux c'est encore que l'avocat
passe par l'adresse de contact donnée dans le WhoIs[1] en expliquant
pourquoi il appel et ce qu'il cherche. La personne qui décrochera ne
pourra probablement rien pour son problème, mais devrait être en mesure
de lui fournir les coordonnées de la personne à contacter. Sinon, comme
c'est une entitée de la filiale multimédia de FT, passer par le service
juridique de FT qui lui sera plus enclin à fournir les renseignements.

Bonne chance à ton ami.


[1]
WhoIs voila.fr :
|person: Nicole Striffling
|address: France Telecom Multimedia Participations SA
|address: 103, rue de Grenelle
|address: 75007 Paris
|address: FR
|phone: +33 1 44 44 18 42
|fax-no: +33 1 44 44 18 10
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Serge
Transféré sur news:fr.misc.droit.travail mieux adapté !

Serge
"Manu_4BB9A" <e.aubert+ a écrit dans le message de
news:
Bonjour,

Je vous propose ce cas :

L'affaire se passe en 2002...
Une personne de ma connaissance, sentant que sa place dans la société
qu'il occupait alors, était menacée, décide de déposer un CV sur son
espace WEB (encore vide alors), afin de retrouver un boulot au plus
vite au cas ou. Pendant cette période, il avait été affecté à la
création du site WEB de sa société et à son référencement, bien que ça
ne soit pas du tout sa spécialité.

Pour que son CV soit vu, il référence celui-ci à l'aide des mots clef
suivants : "PME" , "Administratif" , "Services généraux" ,
"informatique" , "technologie" , "social" , "armée". (Les moteurs de
référencement demandaient des mot clef «à l'époque»)

Quelques mois se passent, et un jour, son chef de service lui demande,
en sa présence, de saisir sur VOILA, le nom de la société suivi de la
région... La réponse tombe : Le CV de mon ami arrive en premier, suivi
en n°2 du site de sa société.

Au vu des résultats, cette personne, de bonne foi, se retrouve mis à
pied pour : *"Avoir détourner le référencement du site de sa société à
des fins personnelles, un tel comportement étant inacceptable"*

Aujourd'hui, cette personne doit passer devant les prud'hommes, et son
avocat demande des éclaircissements, celui-ci étant tout à fait
ignorant en la matière.


Personnellement, cela me semble un poil abusif, comme motif de
licenciement...


--
Manu




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Manu_4BB9A
Après mure réflexion, Florent a écrit :





Attend, c normal !!!



Ah ?


Faut pas déconner, son patron lui demande de créer un site "POUR"
l'entreprise et l'autre en profite pour y mettre son CV !!! c'est du délir...



Non il a mis son CV sur son site perso, pas sur celui de l'entreprise !

--
Manu
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Manu_4BB9A
Manou avait énoncé :
Manu_4BB9A devait dire quelque chose comme ceci :

Aujourd'hui, cette personne doit passer devant les prud'hommes, et son
avocat demande des éclaircissements, celui-ci étant tout à fait ignorant en
la matière.



Ca va être dur :-( Il faut qu'il y ait quelqu'un à même d'expliquer les
choses à l'avocat mais aussi, et surtout, au tribunal.



Oui, c'est l'explication au tribunal qui m'inquète.



Personnellement, cela me semble un poil abusif, comme motif de
licenciement...




[SNIP]
Etant donné que c'est une société française, personnellement je demanderais
à l'avocat d'entrer en contact avec Voila, pour que quelqu'un de chez eux
aille témoigner à l'audience, quitte à passer par la procédure classique
s'ils ne se montrent pas coopératifs.
Cette personne sera la plus à même d'expliquer comment fonctionne le
référencement chez Voila et qu'il ne peut pas y avoir de détournement de
référencement.



Ça ma parait être une bonne idée... Merci pour le whois.

Bonne chance à ton ami.



Il va en avoir besoin ! Merci pour lui.

--
Manu