Je prépare un article pour mon site web sur la photo (www.alazay.tk)
et j'aimerai recueillir votre avis.
Dans le cadre du photojournalisme:
Une photo est-elle toujours une image objective de la réalité ? Dans
quelles limites ?
Certaines modifications importantes d'éléments mineurs rendent-elles
une photo mensongère ? Dans quelle mesure ?
Maintenant, imaginez une photo (couleurs ternes, il pleut, place
grise) de deux syndicalistes au milieu d'une place, ils discutent,
l'un
porte un drapeau de son organisation. Dans le fond on aperçoit une rue
qui
part de la place et les bâtiments qui bordent la place. Quelques rares
passants. La manifestation (non visible se rassemble à une dizaine de
mètres.
Cadrage vertical, le duo de syndicalistes occupe bien le centre de
l'image.
Représentez-vous bien cette photo.
Maintenant que pensez-vous de ces modifications (déontologie, rapport
à
la vérité, à l'information, impact visuel, honnêteté, intérêt...).
1) a) Un passant (facilement identifiable mais étranger à la
manifestation) est "gommé".
c) Un passant visuellement trop proche du duo (il apparait entre eux
dans le fond) est "gommé".
b) Une affiche sur un magasin est rendue "vierge".
2) La photo est transformée en N&B, seul le drapeau est laissé en
couleur (rouge) et sa saturation est même légèrement renforcée.
3) Les deux modifications précédentes sont cumulés.
Dans vos réponses, merci de préciser si vous êtes journaliste,
photographe professionel, lecteur de la presse.
Je prépare un article pour mon site web sur la photo (www.alazay.tk) et j'aimerai recueillir votre avis.
Dans le cadre du photojournalisme: Une photo est-elle toujours une image objective de la réalité ? Dans quelles limites ? Certaines modifications importantes d'éléments mineurs rendent-elles une photo mensongère ? Dans quelle mesure ?
Maintenant, imaginez une photo (couleurs ternes, il pleut, place grise) de deux syndicalistes au milieu d'une place, ils discutent, l'un porte un drapeau de son organisation. Dans le fond on aperçoit une rue qui part de la place et les bâtiments qui bordent la place. Quelques rares passants. La manifestation (non visible se rassemble à une dizaine de mètres. Cadrage vertical, le duo de syndicalistes occupe bien le centre de l'image.
Représentez-vous bien cette photo.
Maintenant que pensez-vous de ces modifications (déontologie, rapport à la vérité, à l'information, impact visuel, honnêteté, intérêt...).
1) a) Un passant (facilement identifiable mais étranger à la manifestation) est "gommé". c) Un passant visuellement trop proche du duo (il apparait entre eux dans le fond) est "gommé". b) Une affiche sur un magasin est rendue "vierge".
2) La photo est transformée en N&B, seul le drapeau est laissé en couleur (rouge) et sa saturation est même légèrement renforcée.
3) Les deux modifications précédentes sont cumulés.
Dans vos réponses, merci de préciser si vous êtes journaliste, photographe professionel, lecteur de la presse.
D'avance, merci pour votre participation.
Ludovic
Si la réalité est objective alors la photo aussi, mais comme un "quidam" na pas le même sens de le réalité qu'un " pekin lamda " il faut faire la photo soit pour l'un soit pour l'autre : autrement dit on fait ce que l'on peut ! pour ton sondage je ne suis qu'un rural profond. -- Denis Gadenne
http://denis.gadenne.free.fr
"alazay.tk" <lalazay@yahoo.com> a écrit dans le message de news:
b68d8cdb.0402260530.512491c@posting.google.com...
Bonjour,
Je prépare un article pour mon site web sur la photo (www.alazay.tk)
et j'aimerai recueillir votre avis.
Dans le cadre du photojournalisme:
Une photo est-elle toujours une image objective de la réalité ? Dans
quelles limites ?
Certaines modifications importantes d'éléments mineurs rendent-elles
une photo mensongère ? Dans quelle mesure ?
Maintenant, imaginez une photo (couleurs ternes, il pleut, place
grise) de deux syndicalistes au milieu d'une place, ils discutent,
l'un
porte un drapeau de son organisation. Dans le fond on aperçoit une rue
qui
part de la place et les bâtiments qui bordent la place. Quelques rares
passants. La manifestation (non visible se rassemble à une dizaine de
mètres.
Cadrage vertical, le duo de syndicalistes occupe bien le centre de
l'image.
Représentez-vous bien cette photo.
Maintenant que pensez-vous de ces modifications (déontologie, rapport
à
la vérité, à l'information, impact visuel, honnêteté, intérêt...).
1) a) Un passant (facilement identifiable mais étranger à la
manifestation) est "gommé".
c) Un passant visuellement trop proche du duo (il apparait entre eux
dans le fond) est "gommé".
b) Une affiche sur un magasin est rendue "vierge".
2) La photo est transformée en N&B, seul le drapeau est laissé en
couleur (rouge) et sa saturation est même légèrement renforcée.
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Dans vos réponses, merci de préciser si vous êtes journaliste,
photographe professionel, lecteur de la presse.
D'avance, merci pour votre participation.
Ludovic
Si la réalité est objective alors la photo aussi, mais comme un "quidam" na
pas le même sens de le réalité qu'un " pekin lamda " il faut faire la photo
soit pour l'un soit pour l'autre : autrement dit on fait ce que l'on peut !
pour ton sondage je ne suis qu'un rural profond.
--
Denis Gadenne
denis.gadenne@free.fr
http://denis.gadenne.free.fr
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Maintenant, imaginez une photo (couleurs ternes, il pleut, place grise) de deux syndicalistes au milieu d'une place, ils discutent, l'un porte un drapeau de son organisation. Dans le fond on aperçoit une rue qui part de la place et les bâtiments qui bordent la place. Quelques rares passants. La manifestation (non visible se rassemble à une dizaine de mètres. Cadrage vertical, le duo de syndicalistes occupe bien le centre de l'image.
Représentez-vous bien cette photo.
Maintenant que pensez-vous de ces modifications (déontologie, rapport à la vérité, à l'information, impact visuel, honnêteté, intérêt...).
1) a) Un passant (facilement identifiable mais étranger à la manifestation) est "gommé". c) Un passant visuellement trop proche du duo (il apparait entre eux dans le fond) est "gommé". b) Une affiche sur un magasin est rendue "vierge".
2) La photo est transformée en N&B, seul le drapeau est laissé en couleur (rouge) et sa saturation est même légèrement renforcée.
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D'avance, merci pour votre participation.
Ludovic
Si la réalité est objective alors la photo aussi, mais comme un "quidam" na pas le même sens de le réalité qu'un " pekin lamda " il faut faire la photo soit pour l'un soit pour l'autre : autrement dit on fait ce que l'on peut ! pour ton sondage je ne suis qu'un rural profond. -- Denis Gadenne
http://denis.gadenne.free.fr
Inf
"alazay.tk" a écrit dans le message de news:
Bonjour,
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Ludovic
Pourquoi rendre l'affiche du magasin vierge?
-- Informeur http://pages.infinit.net/niavlys2
"alazay.tk" <lalazay@yahoo.com> a écrit dans le message de
news:b68d8cdb.0402260530.512491c@posting.google.com...
Bonjour,
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passants. La manifestation (non visible se rassemble à une dizaine de
mètres.
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l'image.
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manifestation) est "gommé".
c) Un passant visuellement trop proche du duo (il apparait entre eux
dans le fond) est "gommé".
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Maintenant, imaginez une photo (couleurs ternes, il pleut, place grise) de deux syndicalistes au milieu d'une place, ils discutent, l'un porte un drapeau de son organisation. Dans le fond on aperçoit une rue qui part de la place et les bâtiments qui bordent la place. Quelques rares passants. La manifestation (non visible se rassemble à une dizaine de mètres. Cadrage vertical, le duo de syndicalistes occupe bien le centre de l'image.
Représentez-vous bien cette photo.
Maintenant que pensez-vous de ces modifications (déontologie, rapport à la vérité, à l'information, impact visuel, honnêteté, intérêt...).
1) a) Un passant (facilement identifiable mais étranger à la manifestation) est "gommé". c) Un passant visuellement trop proche du duo (il apparait entre eux dans le fond) est "gommé". b) Une affiche sur un magasin est rendue "vierge".
2) La photo est transformée en N&B, seul le drapeau est laissé en couleur (rouge) et sa saturation est même légèrement renforcée.
3) Les deux modifications précédentes sont cumulés.
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Ludovic
Pourquoi rendre l'affiche du magasin vierge?
-- Informeur http://pages.infinit.net/niavlys2
J22
Je poserais la question dans l'autre sens. Une photo peut-elle être objective ? Et pas besoin de parler de retouche.
Je poserais la question dans l'autre sens. Une photo peut-elle être
objective ? Et pas besoin de parler de retouche.
Je poserais la question dans l'autre sens. Une photo peut-elle être objective ? Et pas besoin de parler de retouche.
Emmanuel JACQUET
J22 wrote:
Je poserais la question dans l'autre sens. Une photo peut-elle être objective ? Et pas besoin de parler de retouche.
tout a fait d'accord. Je pense qu'une photo ne doit pas être retouchée (pas d'éléments enlevés ou rajoutés), mais que le cadrage ou la mise en scène suffit à faire passer un message. donc à mon avis, non, une photo n'est pas objective.
(heu je suis amateur, et lecteur :-) )
-- Manu Un peu de photo <URL:http://www.formidable-inc.net>
J22 wrote:
Je poserais la question dans l'autre sens. Une photo peut-elle être
objective ? Et pas besoin de parler de retouche.
tout a fait d'accord. Je pense qu'une photo ne doit pas être retouchée
(pas d'éléments enlevés ou rajoutés), mais que le cadrage ou la mise en
scène suffit à faire passer un message. donc à mon avis, non, une photo
n'est pas objective.
(heu je suis amateur, et lecteur :-) )
--
Manu
Un peu de photo <URL:http://www.formidable-inc.net>
Je poserais la question dans l'autre sens. Une photo peut-elle être objective ? Et pas besoin de parler de retouche.
tout a fait d'accord. Je pense qu'une photo ne doit pas être retouchée (pas d'éléments enlevés ou rajoutés), mais que le cadrage ou la mise en scène suffit à faire passer un message. donc à mon avis, non, une photo n'est pas objective.
(heu je suis amateur, et lecteur :-) )
-- Manu Un peu de photo <URL:http://www.formidable-inc.net>
Papy Bernard
Slt, D'"alazay.tk"
Bonjour,
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Retouchée ou pas, une photo reste une photo. Elle est objective en soi. Ce qui compte surtout c'est la légende qui l'accompagne et qui dépend du message que veut faire passer l'émetteur ou bien la légende que veut bien y coller l'observateur.
Une excellente émission -sur FranceInter- à propos d'une expo, à Bordeaux je crois, traitait de la guerre d'Algérie illustrée par un appelé, photographe occasionnel devenu officiel par la force des choses, à qui la mission de recenser photographiquement les populations avait été confiée, a converti ses portraits de femme (ce qu'il sentait à la prise de vue) en photos d'identité au tirage. Les yeux tuent parfois plus que les armes. De son côté, il a cherché à figer les horreurs. Côté du colonel, les photos ont été utilisées comme justificatifs des résultats des opérations menées.
Dénonciation/Justification. De la comm, encore de la comm, toujours de la comm ......RIEN que de la comm.
-- A+ Papy Bernard
Slt,
D'"alazay.tk"
Bonjour,
Je prépare un article pour mon site web sur la photo (www.alazay.tk)
et j'aimerai recueillir votre avis.
Dans le cadre du photojournalisme:
Une photo est-elle toujours une image objective de la réalité ? Dans
quelles limites ?
Certaines modifications importantes d'éléments mineurs rendent-elles
une photo mensongère ? Dans quelle mesure ?
Retouchée ou pas, une photo reste une photo. Elle est objective en soi. Ce
qui compte surtout c'est la légende qui l'accompagne et qui dépend du
message que veut faire passer l'émetteur ou bien la légende que veut bien y
coller l'observateur.
Une excellente émission -sur FranceInter- à propos d'une expo, à Bordeaux
je crois, traitait de la guerre d'Algérie illustrée par un appelé,
photographe occasionnel devenu officiel par la force des choses, à qui la
mission de recenser photographiquement les populations avait été confiée, a
converti ses portraits de femme (ce qu'il sentait à la prise de vue) en
photos d'identité au tirage. Les yeux tuent parfois plus que les armes.
De son côté, il a cherché à figer les horreurs. Côté du colonel, les photos
ont été utilisées comme justificatifs des résultats des opérations menées.
Dénonciation/Justification.
De la comm, encore de la comm, toujours de la comm ......RIEN que de la
comm.
Je prépare un article pour mon site web sur la photo (www.alazay.tk) et j'aimerai recueillir votre avis.
Dans le cadre du photojournalisme: Une photo est-elle toujours une image objective de la réalité ? Dans quelles limites ? Certaines modifications importantes d'éléments mineurs rendent-elles une photo mensongère ? Dans quelle mesure ?
Retouchée ou pas, une photo reste une photo. Elle est objective en soi. Ce qui compte surtout c'est la légende qui l'accompagne et qui dépend du message que veut faire passer l'émetteur ou bien la légende que veut bien y coller l'observateur.
Une excellente émission -sur FranceInter- à propos d'une expo, à Bordeaux je crois, traitait de la guerre d'Algérie illustrée par un appelé, photographe occasionnel devenu officiel par la force des choses, à qui la mission de recenser photographiquement les populations avait été confiée, a converti ses portraits de femme (ce qu'il sentait à la prise de vue) en photos d'identité au tirage. Les yeux tuent parfois plus que les armes. De son côté, il a cherché à figer les horreurs. Côté du colonel, les photos ont été utilisées comme justificatifs des résultats des opérations menées.
Dénonciation/Justification. De la comm, encore de la comm, toujours de la comm ......RIEN que de la comm.
-- A+ Papy Bernard
lalazay
"Inf" <wsir_(BEEP)@hotmail.com> wrote in message news:<pyp%b.24643$...
Pourquoi rendre l'affiche du magasin vierge?
Dans ce cas c'était pour enlever un gros -50% qui attirait l'oeil plus que le sujet central. Cette modification est plus pour faire une photo esthétique en fait et pas une photo de presse.
"Inf" <wsir_(BEEP)@hotmail.com> wrote in message news:<pyp%b.24643$i65.209999@weber.videotron.net>...
Pourquoi rendre l'affiche du magasin vierge?
Dans ce cas c'était pour enlever un gros -50% qui attirait l'oeil plus
que le sujet central.
Cette modification est plus pour faire une photo esthétique en fait et
pas une photo de presse.
"Inf" <wsir_(BEEP)@hotmail.com> wrote in message news:<pyp%b.24643$...
Pourquoi rendre l'affiche du magasin vierge?
Dans ce cas c'était pour enlever un gros -50% qui attirait l'oeil plus que le sujet central. Cette modification est plus pour faire une photo esthétique en fait et pas une photo de presse.
sugarbaby
Le 26/02/2004, alazay.tk a supposé :
Dans le cadre du photojournalisme: Une photo est-elle toujours une image objective de la réalité ? Dans quelles limites ? Certaines modifications importantes d'éléments mineurs rendent-elles une photo mensongère ? Dans quelle mesure ?
Je pense qu'une photo (retouchée ou pas) n'est jamais vraiment objective. Le photographe qui la prend choisit toujours en fonction de ses émotions du moment le cadre qu'il va faire. Et un cadre est quelque chose de limité par définition. Donc faire un cadre c'est choisir ce que l'on va montrer et ce que l'on va cacher. Et ceci est valable dans l'espace comme dans le temps (par exemple attendre quelques secondes pour que les éléments mobiles soient placés comme le veut le photographe). A partir du moment où ce choix est fait, la photo n'est que le produit de la subjectivité du photographe. C'est pour cela que 50 photographes feront 50 photos différentes de la même chose. Et un même photographe n'aurait sûrement pas fait tout à fait le même cadre si le même événement (qu'il photographie) s'était déroulé quelques minutes avant ou après. Il ne faut donc jamais prendre une photo comme une objectivité infaillible. Une photo est toujours un peu "mensongère" (pour reprendre ton terme), dans le sens où elle occulte toujours une partie de la réalité du moment.
Alors, si le photographe choisit à la prise de vues ce qu'il veut montrer ou cacher, il lui arrive de vouloir choisir après. Une "retouche" très largement utilisée a toujours été le recadrage: c'est une façon comme une autre de "trafiquer" une photo en retirant certains éléments qui semblent être en trop. Alors certains journalistes peuvent être tentés de garder le même cadre, mais en y retirant certains éléments. (dans ton exemple le "-50%" d'une affiche de magasin). Si cet élément n'a rien à voir avec la scène photographiée, pourquoi pas. Mais si cela peut créer une lecture différente de l'événement photographié, l'éthique en prend un coup! (mais ce genre de manipulation se fait déjà depuis un certain temps en "floutant" des visages pour respecter le droit à l'image)
Voilà, c'était ma petite contribution à ce débat très vaste.
Le 26/02/2004, alazay.tk a supposé :
Dans le cadre du photojournalisme:
Une photo est-elle toujours une image objective de la réalité ? Dans
quelles limites ?
Certaines modifications importantes d'éléments mineurs rendent-elles
une photo mensongère ? Dans quelle mesure ?
Je pense qu'une photo (retouchée ou pas) n'est jamais vraiment
objective. Le photographe qui la prend choisit toujours en fonction de
ses émotions du moment le cadre qu'il va faire. Et un cadre est quelque
chose de limité par définition. Donc faire un cadre c'est choisir ce
que l'on va montrer et ce que l'on va cacher. Et ceci est valable dans
l'espace comme dans le temps (par exemple attendre quelques secondes
pour que les éléments mobiles soient placés comme le veut le
photographe).
A partir du moment où ce choix est fait, la photo n'est que le produit
de la subjectivité du photographe. C'est pour cela que 50 photographes
feront 50 photos différentes de la même chose. Et un même photographe
n'aurait sûrement pas fait tout à fait le même cadre si le même
événement (qu'il photographie) s'était déroulé quelques minutes avant
ou après.
Il ne faut donc jamais prendre une photo comme une objectivité
infaillible. Une photo est toujours un peu "mensongère" (pour reprendre
ton terme), dans le sens où elle occulte toujours une partie de la
réalité du moment.
Alors, si le photographe choisit à la prise de vues ce qu'il veut
montrer ou cacher, il lui arrive de vouloir choisir après. Une
"retouche" très largement utilisée a toujours été le recadrage: c'est
une façon comme une autre de "trafiquer" une photo en retirant certains
éléments qui semblent être en trop.
Alors certains journalistes peuvent être tentés de garder le même
cadre, mais en y retirant certains éléments. (dans ton exemple le
"-50%" d'une affiche de magasin). Si cet élément n'a rien à voir avec
la scène photographiée, pourquoi pas. Mais si cela peut créer une
lecture différente de l'événement photographié, l'éthique en prend un
coup! (mais ce genre de manipulation se fait déjà depuis un certain
temps en "floutant" des visages pour respecter le droit à l'image)
Voilà, c'était ma petite contribution à ce débat très vaste.
Dans le cadre du photojournalisme: Une photo est-elle toujours une image objective de la réalité ? Dans quelles limites ? Certaines modifications importantes d'éléments mineurs rendent-elles une photo mensongère ? Dans quelle mesure ?
Je pense qu'une photo (retouchée ou pas) n'est jamais vraiment objective. Le photographe qui la prend choisit toujours en fonction de ses émotions du moment le cadre qu'il va faire. Et un cadre est quelque chose de limité par définition. Donc faire un cadre c'est choisir ce que l'on va montrer et ce que l'on va cacher. Et ceci est valable dans l'espace comme dans le temps (par exemple attendre quelques secondes pour que les éléments mobiles soient placés comme le veut le photographe). A partir du moment où ce choix est fait, la photo n'est que le produit de la subjectivité du photographe. C'est pour cela que 50 photographes feront 50 photos différentes de la même chose. Et un même photographe n'aurait sûrement pas fait tout à fait le même cadre si le même événement (qu'il photographie) s'était déroulé quelques minutes avant ou après. Il ne faut donc jamais prendre une photo comme une objectivité infaillible. Une photo est toujours un peu "mensongère" (pour reprendre ton terme), dans le sens où elle occulte toujours une partie de la réalité du moment.
Alors, si le photographe choisit à la prise de vues ce qu'il veut montrer ou cacher, il lui arrive de vouloir choisir après. Une "retouche" très largement utilisée a toujours été le recadrage: c'est une façon comme une autre de "trafiquer" une photo en retirant certains éléments qui semblent être en trop. Alors certains journalistes peuvent être tentés de garder le même cadre, mais en y retirant certains éléments. (dans ton exemple le "-50%" d'une affiche de magasin). Si cet élément n'a rien à voir avec la scène photographiée, pourquoi pas. Mais si cela peut créer une lecture différente de l'événement photographié, l'éthique en prend un coup! (mais ce genre de manipulation se fait déjà depuis un certain temps en "floutant" des visages pour respecter le droit à l'image)
Voilà, c'était ma petite contribution à ce débat très vaste.
Denis Vanneste
Papy Bernard a écrit :
Une excellente émission -sur FranceInter- à propos d'une expo, à Bordeaux je crois, traitait de la guerre d'Algérie illustrée par un appelé, photographe occasionnel devenu officiel par la force des choses,
Juste une petite précision : le photographe en question, Marc Garanger, n'était pas vraiment un photographe occasionnel, puisqu'il a précisé au cours de l'émission, si j'ai bien entendu, qu'il était déjà photographe professionnel à l'époque.
-- Denis Vanneste
Papy Bernard a écrit :
Une excellente émission -sur FranceInter- à propos d'une expo, à
Bordeaux je crois, traitait de la guerre d'Algérie illustrée par
un appelé, photographe occasionnel devenu officiel par la force
des choses,
Juste une petite précision : le photographe en question, Marc Garanger,
n'était pas vraiment un photographe occasionnel, puisqu'il a précisé au
cours de l'émission, si j'ai bien entendu, qu'il était déjà photographe
professionnel à l'époque.
Une excellente émission -sur FranceInter- à propos d'une expo, à Bordeaux je crois, traitait de la guerre d'Algérie illustrée par un appelé, photographe occasionnel devenu officiel par la force des choses,
Juste une petite précision : le photographe en question, Marc Garanger, n'était pas vraiment un photographe occasionnel, puisqu'il a précisé au cours de l'émission, si j'ai bien entendu, qu'il était déjà photographe professionnel à l'époque.
-- Denis Vanneste
Denis Vanneste
sugarbaby a écrit...
Plein de choses avec lesquelles je suis entièrement d'accord. Je voudrais juste rebondir sur ceci :
Alors certains journalistes peuvent être tentés de garder le même cadre, mais en y retirant certains éléments. (dans ton exemple le "-50%" d'une affiche de magasin). Si cet élément n'a rien à voir avec la scène photographiée, pourquoi pas. Mais si cela peut créer une lecture différente de l'événement photographié, l'éthique en prend un coup! (mais ce genre de manipulation se fait déjà depuis un certain temps en "floutant" des visages pour respecter le droit à l'image)
Si je relis l'exemple proposé par Alain, je pense que l'image résultante n'a plus grand-chose à voir avec le souci d'authenticité. En particulier si l'on tient compte de cette modification-ci :
| 2) La photo est transformée en N&B, seul le drapeau est laissé en | couleur (rouge) et sa saturation est même légèrement renforcée.
À mon avis, une photo traitée de cette manière a valeur de symbole plutôt que de témoignage. Cela devient une autre image, une création à part entière, et je pense qu'elle n'abuse pas le lecteur, puisque la modification saute aux yeux.
-- Denis Vanneste
sugarbaby a écrit...
Plein de choses avec lesquelles je suis entièrement d'accord. Je
voudrais juste rebondir sur ceci :
Alors certains journalistes peuvent être tentés de garder le même
cadre, mais en y retirant certains éléments. (dans ton exemple le
"-50%" d'une affiche de magasin). Si cet élément n'a rien à voir
avec la scène photographiée, pourquoi pas. Mais si cela peut créer
une lecture différente de l'événement photographié, l'éthique en
prend un coup! (mais ce genre de manipulation se fait déjà depuis
un certain temps en "floutant" des visages pour respecter le droit
à l'image)
Si je relis l'exemple proposé par Alain, je pense que l'image
résultante n'a plus grand-chose à voir avec le souci d'authenticité. En
particulier si l'on tient compte de cette modification-ci :
| 2) La photo est transformée en N&B, seul le drapeau est laissé en
| couleur (rouge) et sa saturation est même légèrement renforcée.
À mon avis, une photo traitée de cette manière a valeur de symbole
plutôt que de témoignage. Cela devient une autre image, une création à
part entière, et je pense qu'elle n'abuse pas le lecteur, puisque la
modification saute aux yeux.
Plein de choses avec lesquelles je suis entièrement d'accord. Je voudrais juste rebondir sur ceci :
Alors certains journalistes peuvent être tentés de garder le même cadre, mais en y retirant certains éléments. (dans ton exemple le "-50%" d'une affiche de magasin). Si cet élément n'a rien à voir avec la scène photographiée, pourquoi pas. Mais si cela peut créer une lecture différente de l'événement photographié, l'éthique en prend un coup! (mais ce genre de manipulation se fait déjà depuis un certain temps en "floutant" des visages pour respecter le droit à l'image)
Si je relis l'exemple proposé par Alain, je pense que l'image résultante n'a plus grand-chose à voir avec le souci d'authenticité. En particulier si l'on tient compte de cette modification-ci :
| 2) La photo est transformée en N&B, seul le drapeau est laissé en | couleur (rouge) et sa saturation est même légèrement renforcée.
À mon avis, une photo traitée de cette manière a valeur de symbole plutôt que de témoignage. Cela devient une autre image, une création à part entière, et je pense qu'elle n'abuse pas le lecteur, puisque la modification saute aux yeux.
-- Denis Vanneste
Papy Bernard
Slt, De "Denis Vanneste"
Papy Bernard a écrit :
Juste une petite précision : le photographe en question, Marc Garanger, n'était pas vraiment un photographe occasionnel, puisqu'il a précisé au cours de l'émission, si j'ai bien entendu, qu'il était déjà photographe professionnel à l'époque.
Il devait s'agir de 'Tam-Tam'. sur FanceInter, la meilleure.
Ceci n'excluant pas cela, ce sont les occasions qui a fait le 'laron' dont les talents ont été appréciés et qu'il en est devenu le photograhe officiel.
-- A+ Papy Bernard
Slt,
De "Denis Vanneste"
Papy Bernard a écrit :
Juste une petite précision : le photographe en question, Marc Garanger,
n'était pas vraiment un photographe occasionnel, puisqu'il a précisé au
cours de l'émission, si j'ai bien entendu, qu'il était déjà photographe
professionnel à l'époque.
Il devait s'agir de 'Tam-Tam'. sur FanceInter, la meilleure.
Ceci n'excluant pas cela, ce sont les occasions qui a fait le 'laron' dont
les talents ont été appréciés et qu'il en est devenu le photograhe officiel.
Juste une petite précision : le photographe en question, Marc Garanger, n'était pas vraiment un photographe occasionnel, puisqu'il a précisé au cours de l'émission, si j'ai bien entendu, qu'il était déjà photographe professionnel à l'époque.
Il devait s'agir de 'Tam-Tam'. sur FanceInter, la meilleure.
Ceci n'excluant pas cela, ce sont les occasions qui a fait le 'laron' dont les talents ont été appréciés et qu'il en est devenu le photograhe officiel.