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Puis-je porter plainte pour... ? (tapage nocturne, ivresse sur la voie publique, conduite en état d'ivresse)

14 réponses
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Le Savanturier
Bonsoir à tous !

Un "banal" problème de voisinage :

Le fils de mon voisin (40 ans quand même le jeunôt), est le prototype du
parasite social : alcoolique, toxicomane, vivant aux crochets de son
père (il vit chez lui), de sa mère (elle vient régulièrement lui acheter
de la bouffe), et de la société par le biais du RMI et de la CMU (je ne
l'invente pas : c'est lui même qui me l'a hurlé une nuit vers 3 heures
du matin alors qu'il rentrait ivre comme la plupart des soirs quand son
papa est absent).

Bref, ce sympathique personnage rentre environ 4 nuit par semaine chez
lui - enfin chez son père - de sa cuite vespérale en "conduisant" sa
mobylette (mais il est casqué, probablement pour protéger l'unique
neurone non cirrhosé qui lui reste). A son arrivée dans l'impasse (vers
les 2-3 heures du matin), il se place devant mon portail (ou celui d'un
des autres habitants de l'impasse, mais dernièrement il montre une nette
préférence pour mon portillon...) et hurle des insultes et des
provocations - parfois des menaces de mort à l'aide d'une "22"-,
espérant qu'un jour je sortirais pour lui défoncer la mâchoire. Plutôt
du genre stoïque (il doit mesurer 1m-12 et peser 50kg tout mouillé ; je
dois en faire le double car j'ai plutôt la carrure d'un pilier de
rugby - poste que j'ai d'ailleurs occupé un temps), je me garde bien de
réagir. Probablement vexé - mais ça peut durer des heures -(et le larynx
peut-être fatigué) il rentre alors chez lui et fait hurler de la musique
(de 5 à 45 minutes en moyenne). Hier soir ça n'a été que 5 minutes et du
(bon) Joe Cocker : ça n'a donc pas réveillé mon fils âgé de 3
semaines...

J'ai décidé de ne pas commettre de nouveau l'erreur de demander aux
gendarmes de se déplacer : les rares fois ou ceux -ci l'ont fait, ils
n'ont réussi qu'à énerver le bonhomme avant de repartir la queue basse
1/2 heure après, me laissant l'autre galvanisé par son succés à avoir
fait fuir "même les gendarmes"... Sur le quartier nous devons en être à
une dizaine de plaintes : même le maire du village est au courant (pour
ceux qui ne l'auraient pas compris j'habite en province ;-) ).

Les mêmes gendarmes appelés hier soir m'ont conseillé de porter plainte
à chaque fois pour tapage ("parce que vous comprenez, on a souvent autre
chose à faire que de régler des problèmes de tapage..."), ces plaintes
répétées devant amener le procureur à réagir...

Donc mes questions :
- ces plaintes répétées peuvent-elles réellement amener le procureur à
réagir, et si oui de quelle façon (si c'est une simple amende, le gugus
n'étant pas solvable...) ?
- les plaintes pour tapage nocturne seront-elles suffisantes et quelles
sont les sanctions prévues pour ce type de problème ?
- puis-je "alourdir" le dossier (et y ai-je intérêt) en portant plainte
en plus pour "ivresse sur la voie publique" et "conduite en état
d'ivresse", sachant que bien évidemment, aucun gendarme ne viendra faire
le planton dans mon impasse pour constater les faits ?
- étant médecin, une hospitalisation d'office ou à la demande d'un tiers
est-elle envisageable dans ce contexte ?
- ai-je une autre solution à long terme (en dehors du déménagement ou de
l'isolation phonique parfaite avec climatisation - il fait 35° à l'ombre
en été dans ma région) que de défoncer la mâchoire - pour qu'il arrête
de hurler - et de fracasser les mains -pour l'empêcher d'allumer sa
chaine stéréo- du fils de mon voisin, actes qui bien sûr m'ameneront -
moi - directement en prison ?

Désolé pour la longueur (mais je préfère en rire pour l'instant, tant
qu'il ne réveille pas mon gosse...) et merci pour vos réponses !

10 réponses

1 2
Avatar
Luuuuuuuuuuuuuuuzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Le Savanturier a exprimé avec précision :
Bonsoir à tous !

Un "banal" problème de voisinage :

Le fils de mon voisin (40 ans quand même le jeunôt), est le prototype du
parasite social : alcoolique, toxicomane, vivant aux crochets de son
père (il vit chez lui), de sa mère (elle vient régulièrement lui acheter
de la bouffe), et de la société par le biais du RMI et de la CMU (je ne
l'invente pas : c'est lui même qui me l'a hurlé une nuit vers 3 heures
du matin alors qu'il rentrait ivre comme la plupart des soirs quand son
papa est absent).

Bref, ce sympathique personnage rentre environ 4 nuit par semaine chez
lui - enfin chez son père - de sa cuite vespérale en "conduisant" sa
mobylette (mais il est casqué, probablement pour protéger l'unique
neurone non cirrhosé qui lui reste). A son arrivée dans l'impasse (vers
les 2-3 heures du matin), il se place devant mon portail (ou celui d'un
des autres habitants de l'impasse, mais dernièrement il montre une nette
préférence pour mon portillon...) et hurle des insultes et des
provocations - parfois des menaces de mort à l'aide d'une "22"-,
espérant qu'un jour je sortirais pour lui défoncer la mâchoire. Plutôt
du genre stoïque (il doit mesurer 1m-12 et peser 50kg tout mouillé ; je
dois en faire le double car j'ai plutôt la carrure d'un pilier de
rugby - poste que j'ai d'ailleurs occupé un temps), je me garde bien de
réagir. Probablement vexé - mais ça peut durer des heures -(et le larynx
peut-être fatigué) il rentre alors chez lui et fait hurler de la musique
(de 5 à 45 minutes en moyenne). Hier soir ça n'a été que 5 minutes et du
(bon) Joe Cocker : ça n'a donc pas réveillé mon fils âgé de 3
semaines...

J'ai décidé de ne pas commettre de nouveau l'erreur de demander aux
gendarmes de se déplacer : les rares fois ou ceux -ci l'ont fait, ils
n'ont réussi qu'à énerver le bonhomme avant de repartir la queue basse
1/2 heure après, me laissant l'autre galvanisé par son succés à avoir
fait fuir "même les gendarmes"... Sur le quartier nous devons en être à
une dizaine de plaintes : même le maire du village est au courant (pour
ceux qui ne l'auraient pas compris j'habite en province ;-) ).

Les mêmes gendarmes appelés hier soir m'ont conseillé de porter plainte
à chaque fois pour tapage ("parce que vous comprenez, on a souvent autre
chose à faire que de régler des problèmes de tapage..."), ces plaintes
répétées devant amener le procureur à réagir...

Donc mes questions :
- ces plaintes répétées peuvent-elles réellement amener le procureur à
réagir, et si oui de quelle façon (si c'est une simple amende, le gugus
n'étant pas solvable...) ?
- les plaintes pour tapage nocturne seront-elles suffisantes et quelles
sont les sanctions prévues pour ce type de problème ?
- puis-je "alourdir" le dossier (et y ai-je intérêt) en portant plainte
en plus pour "ivresse sur la voie publique" et "conduite en état
d'ivresse", sachant que bien évidemment, aucun gendarme ne viendra faire
le planton dans mon impasse pour constater les faits ?
- étant médecin, une hospitalisation d'office ou à la demande d'un tiers
est-elle envisageable dans ce contexte ?
- ai-je une autre solution à long terme (en dehors du déménagement ou de
l'isolation phonique parfaite avec climatisation - il fait 35° à l'ombre
en été dans ma région) que de défoncer la mâchoire - pour qu'il arrête
de hurler - et de fracasser les mains -pour l'empêcher d'allumer sa
chaine stéréo- du fils de mon voisin, actes qui bien sûr m'ameneront -
moi - directement en prison ?



le faire sans témoin.. il aurait pu tomber de sa mobylette, nan ???
:')

Désolé pour la longueur (mais je préfère en rire pour l'instant, tant
qu'il ne réveille pas mon gosse...) et merci pour vos réponses !



--
Luuuuuuuuuuuuuuuuuuzzzzzzzzzzzz
Larguer les PLOMBS pour répondre
Avatar
rollandm
pour la mobylette et quand même lui éviter qu'il se tue et qu'il réveille
ton enfant, une solution un peu de sucre dans le réservoir ou mieux un bon
antivol ca lui evitera de faire le con avec et d'aller se bourrer la
gueule...
Pour le reste je te souhaite bcp de courage

Roll


"Luuuuuuuuuuuuuuuzzzzzzzzzzzzzzzzzzz" a écrit dans le
message de news:
Le Savanturier a exprimé avec précision :
> Bonsoir à tous !
>
> Un "banal" problème de voisinage :
>
> Le fils de mon voisin (40 ans quand même le jeunôt), est le prototype du
> parasite social : alcoolique, toxicomane, vivant aux crochets de son
> père (il vit chez lui), de sa mère (elle vient régulièrement lui acheter
> de la bouffe), et de la société par le biais du RMI et de la CMU (je ne
> l'invente pas : c'est lui même qui me l'a hurlé une nuit vers 3 heures
> du matin alors qu'il rentrait ivre comme la plupart des soirs quand son
> papa est absent).
>
> Bref, ce sympathique personnage rentre environ 4 nuit par semaine chez
> lui - enfin chez son père - de sa cuite vespérale en "conduisant" sa
> mobylette (mais il est casqué, probablement pour protéger l'unique
> neurone non cirrhosé qui lui reste). A son arrivée dans l'impasse (vers
> les 2-3 heures du matin), il se place devant mon portail (ou celui d'un
> des autres habitants de l'impasse, mais dernièrement il montre une nette
> préférence pour mon portillon...) et hurle des insultes et des
> provocations - parfois des menaces de mort à l'aide d'une "22"-,
> espérant qu'un jour je sortirais pour lui défoncer la mâchoire. Plutôt
> du genre stoïque (il doit mesurer 1m-12 et peser 50kg tout mouillé ; je
> dois en faire le double car j'ai plutôt la carrure d'un pilier de
> rugby - poste que j'ai d'ailleurs occupé un temps), je me garde bien de
> réagir. Probablement vexé - mais ça peut durer des heures -(et le larynx
> peut-être fatigué) il rentre alors chez lui et fait hurler de la musique
> (de 5 à 45 minutes en moyenne). Hier soir ça n'a été que 5 minutes et du
> (bon) Joe Cocker : ça n'a donc pas réveillé mon fils âgé de 3
> semaines...
>
> J'ai décidé de ne pas commettre de nouveau l'erreur de demander aux
> gendarmes de se déplacer : les rares fois ou ceux -ci l'ont fait, ils
> n'ont réussi qu'à énerver le bonhomme avant de repartir la queue basse
> 1/2 heure après, me laissant l'autre galvanisé par son succés à avoir
> fait fuir "même les gendarmes"... Sur le quartier nous devons en être à
> une dizaine de plaintes : même le maire du village est au courant (pour
> ceux qui ne l'auraient pas compris j'habite en province ;-) ).
>
> Les mêmes gendarmes appelés hier soir m'ont conseillé de porter plainte
> à chaque fois pour tapage ("parce que vous comprenez, on a souvent autre
> chose à faire que de régler des problèmes de tapage..."), ces plaintes
> répétées devant amener le procureur à réagir...
>
> Donc mes questions :
> - ces plaintes répétées peuvent-elles réellement amener le procureur à
> réagir, et si oui de quelle façon (si c'est une simple amende, le gugus
> n'étant pas solvable...) ?
> - les plaintes pour tapage nocturne seront-elles suffisantes et quelles
> sont les sanctions prévues pour ce type de problème ?
> - puis-je "alourdir" le dossier (et y ai-je intérêt) en portant plainte
> en plus pour "ivresse sur la voie publique" et "conduite en état
> d'ivresse", sachant que bien évidemment, aucun gendarme ne viendra faire
> le planton dans mon impasse pour constater les faits ?
> - étant médecin, une hospitalisation d'office ou à la demande d'un tiers
> est-elle envisageable dans ce contexte ?
> - ai-je une autre solution à long terme (en dehors du déménagement ou de
> l'isolation phonique parfaite avec climatisation - il fait 35° à l'ombre
> en été dans ma région) que de défoncer la mâchoire - pour qu'il arrête
> de hurler - et de fracasser les mains -pour l'empêcher d'allumer sa
> chaine stéréo- du fils de mon voisin, actes qui bien sûr m'ameneront -
> moi - directement en prison ?

le faire sans témoin.. il aurait pu tomber de sa mobylette, nan ???
:')
>
> Désolé pour la longueur (mais je préfère en rire pour l'instant, tant
> qu'il ne réveille pas mon gosse...) et merci pour vos réponses !

--
Luuuuuuuuuuuuuuuuuuzzzzzzzzzzzz
Larguer les PLOMBS pour répondre



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Le Savanturier
rollandm me conseillait :
pour la mobylette et quand même lui éviter qu'il se tue et qu'il
réveille ton enfant, une solution un peu de sucre dans le réservoir
ou mieux un bon antivol ca lui evitera de faire le con avec et
d'aller se bourrer la gueule...
Pour le reste je te souhaite bcp de courage



J'y ai pensé, mais le bougre rentre rapidement sa mobylette au garage.
Ceci dit, les bistrots du village ne sont qu'à 200m à pied...
Avatar
Serge
"Le Savanturier" a écrit dans le message de
news:40d3848d$0$27121$
| Bonsoir à tous !
|
| Un "banal" problème de voisinage :
|
| Le fils de mon voisin (40 ans quand même le jeunôt), est le prototype du
| parasite social : alcoolique, toxicomane, vivant aux crochets de son
| père (il vit chez lui), de sa mère (elle vient régulièrement lui acheter
| de la bouffe), et de la société par le biais du RMI et de la CMU (je ne
| l'invente pas : c'est lui même qui me l'a hurlé une nuit vers 3 heures
| du matin alors qu'il rentrait ivre comme la plupart des soirs quand son
| papa est absent).
|
| Bref, ce sympathique personnage rentre environ 4 nuit par semaine chez
| lui - enfin chez son père - de sa cuite vespérale en "conduisant" sa
| mobylette (mais il est casqué, probablement pour protéger l'unique
| neurone non cirrhosé qui lui reste). A son arrivée dans l'impasse (vers
| les 2-3 heures du matin), il se place devant mon portail (ou celui d'un
| des autres habitants de l'impasse, mais dernièrement il montre une nette
| préférence pour mon portillon...) et hurle des insultes et des
| provocations - parfois des menaces de mort à l'aide d'une "22"-,
| espérant qu'un jour je sortirais pour lui défoncer la mâchoire. Plutôt
| du genre stoïque (il doit mesurer 1m-12 et peser 50kg tout mouillé ; je
| dois en faire le double car j'ai plutôt la carrure d'un pilier de
| rugby - poste que j'ai d'ailleurs occupé un temps), je me garde bien de
| réagir. Probablement vexé - mais ça peut durer des heures -(et le larynx
| peut-être fatigué) il rentre alors chez lui et fait hurler de la musique
| (de 5 à 45 minutes en moyenne). Hier soir ça n'a été que 5 minutes et du
| (bon) Joe Cocker : ça n'a donc pas réveillé mon fils âgé de 3
| semaines...
|
| J'ai décidé de ne pas commettre de nouveau l'erreur de demander aux
| gendarmes de se déplacer : les rares fois ou ceux -ci l'ont fait, ils
| n'ont réussi qu'à énerver le bonhomme avant de repartir la queue basse
| 1/2 heure après, me laissant l'autre galvanisé par son succés à avoir
| fait fuir "même les gendarmes"... Sur le quartier nous devons en être à
| une dizaine de plaintes : même le maire du village est au courant (pour
| ceux qui ne l'auraient pas compris j'habite en province ;-) ).
|
| Les mêmes gendarmes appelés hier soir m'ont conseillé de porter plainte
| à chaque fois pour tapage ("parce que vous comprenez, on a souvent autre
| chose à faire que de régler des problèmes de tapage..."), ces plaintes
| répétées devant amener le procureur à réagir...
|
| Donc mes questions :
| - ces plaintes répétées peuvent-elles réellement amener le procureur à
| réagir, et si oui de quelle façon (si c'est une simple amende, le gugus
| n'étant pas solvable...) ?
| - les plaintes pour tapage nocturne seront-elles suffisantes et quelles
| sont les sanctions prévues pour ce type de problème ?
| - puis-je "alourdir" le dossier (et y ai-je intérêt) en portant plainte
| en plus pour "ivresse sur la voie publique" et "conduite en état
| d'ivresse", sachant que bien évidemment, aucun gendarme ne viendra faire
| le planton dans mon impasse pour constater les faits ?
| - étant médecin, une hospitalisation d'office ou à la demande d'un tiers
| est-elle envisageable dans ce contexte ?
| - ai-je une autre solution à long terme (en dehors du déménagement ou de
| l'isolation phonique parfaite avec climatisation - il fait 35° à l'ombre
| en été dans ma région) que de défoncer la mâchoire - pour qu'il arrête
| de hurler - et de fracasser les mains -pour l'empêcher d'allumer sa
| chaine stéréo- du fils de mon voisin, actes qui bien sûr m'ameneront -
| moi - directement en prison ?
|
| Désolé pour la longueur (mais je préfère en rire pour l'instant, tant
| qu'il ne réveille pas mon gosse...) et merci pour vos réponses !
|

Tu peux pas héberger une personne possédant un gros chien de garde ?

Il y regarderait à 2 fois ensuite.....
Avatar
le_troll
Bonjour l'ami, c'est vrai que tu fais long...

Pour qu'il aille en prison, il en faudrait bien davantage je pense, et
les amendes sont inopérantes...

Tu as une procédure d'internement psychiatrique, mais il y a peu de
chance qu'elle fonctionne.

Reste le bricolage, mais c'est se mettre en porte-à-faux, comme
transformer la mobylette en cube, et couper l'électricité, d'autant qu'il y
a toujours un risque de représailles, c'est évidemment une image, on ne peut
conseiller des actions illégales...

Alors il ne reste plus que l'intelligence, un alcoolique est rustique,
diminué psychologiquement, moi à ta place je ferais le contraire, je
deviendrais son pote, certes pas au milieu de la nuit, mais la journée, tu
lui files un coup de mauvaise piquette, tu discutes sympa avec lui 5
minutes, et son cerveau rustique va te déclarer comme ami, et peut amener à
ce qu'il aille vitupérer contre d'autres, et mettre sa mobylette ailleurs,
bien que, ça s'est pas trop grave, ça se soulève... Même que si t'es dans la
case "ami" de son cerveau, il consentira à baisser sa musique la nuit, qui
sait, je répète, souvent ce sont des individus au cerveau délavé, proche en
fait de la débilité, alors il faut les prendre par la force ou la ruse...
Mais on n'est plus en liberté avec toutes ces lois étranges, on ne peut pas
mettre son poing dans la gueule d'un con sans risquer des problèmes, alors
il ne reste plus que la ruse :o)

--
Merci, @+, bye, la
troll75 AROBASE iFrance POINT com
------------------------------------------
Ce message est plein de virus "certifiés"
Le_Troll, éleveur de Trolls depuis César, qui disait:
Avec une hache, celui qui tient le manche a toujours raison !
------------------------------------------


"Le Savanturier" a écrit dans le message de news:
40d3848d$0$27121$
Bonsoir à tous !

Un "banal" problème de voisinage :

Le fils de mon voisin (40 ans quand même le jeunôt), est le prototype du
parasite social : alcoolique, toxicomane, vivant aux crochets de son
père (il vit chez lui), de sa mère (elle vient régulièrement lui acheter
de la bouffe), et de la société par le biais du RMI et de la CMU (je ne
l'invente pas : c'est lui même qui me l'a hurlé une nuit vers 3 heures
du matin alors qu'il rentrait ivre comme la plupart des soirs quand son
papa est absent).

Bref, ce sympathique personnage rentre environ 4 nuit par semaine chez
lui - enfin chez son père - de sa cuite vespérale en "conduisant" sa
mobylette (mais il est casqué, probablement pour protéger l'unique
neurone non cirrhosé qui lui reste). A son arrivée dans l'impasse (vers
les 2-3 heures du matin), il se place devant mon portail (ou celui d'un
des autres habitants de l'impasse, mais dernièrement il montre une nette
préférence pour mon portillon...) et hurle des insultes et des
provocations - parfois des menaces de mort à l'aide d'une "22"-,
espérant qu'un jour je sortirais pour lui défoncer la mâchoire. Plutôt
du genre stoïque (il doit mesurer 1m-12 et peser 50kg tout mouillé ; je
dois en faire le double car j'ai plutôt la carrure d'un pilier de
rugby - poste que j'ai d'ailleurs occupé un temps), je me garde bien de
réagir. Probablement vexé - mais ça peut durer des heures -(et le larynx
peut-être fatigué) il rentre alors chez lui et fait hurler de la musique
(de 5 à 45 minutes en moyenne). Hier soir ça n'a été que 5 minutes et du
(bon) Joe Cocker : ça n'a donc pas réveillé mon fils âgé de 3
semaines...

J'ai décidé de ne pas commettre de nouveau l'erreur de demander aux
gendarmes de se déplacer : les rares fois ou ceux -ci l'ont fait, ils
n'ont réussi qu'à énerver le bonhomme avant de repartir la queue basse
1/2 heure après, me laissant l'autre galvanisé par son succés à avoir
fait fuir "même les gendarmes"... Sur le quartier nous devons en être à
une dizaine de plaintes : même le maire du village est au courant (pour
ceux qui ne l'auraient pas compris j'habite en province ;-) ).

Les mêmes gendarmes appelés hier soir m'ont conseillé de porter plainte
à chaque fois pour tapage ("parce que vous comprenez, on a souvent autre
chose à faire que de régler des problèmes de tapage..."), ces plaintes
répétées devant amener le procureur à réagir...

Donc mes questions :
- ces plaintes répétées peuvent-elles réellement amener le procureur à
réagir, et si oui de quelle façon (si c'est une simple amende, le gugus
n'étant pas solvable...) ?
- les plaintes pour tapage nocturne seront-elles suffisantes et quelles
sont les sanctions prévues pour ce type de problème ?
- puis-je "alourdir" le dossier (et y ai-je intérêt) en portant plainte
en plus pour "ivresse sur la voie publique" et "conduite en état
d'ivresse", sachant que bien évidemment, aucun gendarme ne viendra faire
le planton dans mon impasse pour constater les faits ?
- étant médecin, une hospitalisation d'office ou à la demande d'un tiers
est-elle envisageable dans ce contexte ?
- ai-je une autre solution à long terme (en dehors du déménagement ou de
l'isolation phonique parfaite avec climatisation - il fait 35° à l'ombre
en été dans ma région) que de défoncer la mâchoire - pour qu'il arrête
de hurler - et de fracasser les mains -pour l'empêcher d'allumer sa
chaine stéréo- du fils de mon voisin, actes qui bien sûr m'ameneront -
moi - directement en prison ?

Désolé pour la longueur (mais je préfère en rire pour l'instant, tant
qu'il ne réveille pas mon gosse...) et merci pour vos réponses !



Avatar
Le Savanturier
le_troll me conseillait :
Même que si t'es dans la case "ami" de
son cerveau, il consentira à baisser sa musique la nuit, qui sait, je
répète, souvent ce sont des individus au cerveau délavé, proche en
fait de la débilité, alors il faut les prendre par la force ou la
ruse... Mais on n'est plus en liberté avec toutes ces lois étranges,
on ne peut pas mettre son poing dans la gueule d'un con sans risquer
des problèmes, alors il ne reste plus que la ruse :o)



Merci mais dans le genre psychologie de poivrot, j'ai déjà suffisamment
donné quand je travaillais aux urgences ; et puis j'ai déjà fait ça avec
lui une nuit vers 3h du matin : mais j'ai vraiment autre chose à
faire... J'aimerais éviter l'action brutale quand même, bien que ça me
démange de plus en plus (la seule chose qui m'inquiète, c'est de savoir
s'il possède une arme à feu ou pas).
Et puis, il ne sort que pour aller picoler (vers 17h30) : le reste du
temps, il dort...
Avatar
Etant donné que vous êtes partie prenante dans l'affaire, une HDT ne semble pas possible à votre instigation.

Mais la chose principale qui fait "tilt" est que vous êtes médecin.

Et sans vouloir vous obliger à faire du social, en tant que praticien, la souffrance d'autrui ne vous interpelle-t-elle pas ?
Car un tel comportement doit avoir pour cause une grande souffrance, non ?
(Je ne veux pas dire par là que le simple fait d'être médecin implique que vous soyez emmerdable plus que la moyenne)
N'y a-t-il pas des structures d'aide adaptées à ce genre de cas ?
Normalement vous devriez être, à priori, bien placé pour connaître toutes les possibilités en ce domaine,
pour autant que vous puissiez dépasser ce stade du simple inconvénient personnel.

Gérard.
Avatar
rollandm
invite le à boire du cyanure ...

roll


"Le Savanturier" a écrit dans le message de
news:40d420e3$0$292$
le_troll me conseillait :
> Même que si t'es dans la case "ami" de
> son cerveau, il consentira à baisser sa musique la nuit, qui sait, je
> répète, souvent ce sont des individus au cerveau délavé, proche en
> fait de la débilité, alors il faut les prendre par la force ou la
> ruse... Mais on n'est plus en liberté avec toutes ces lois étranges,
> on ne peut pas mettre son poing dans la gueule d'un con sans risquer
> des problèmes, alors il ne reste plus que la ruse :o)

Merci mais dans le genre psychologie de poivrot, j'ai déjà suffisamment
donné quand je travaillais aux urgences ; et puis j'ai déjà fait ça avec
lui une nuit vers 3h du matin : mais j'ai vraiment autre chose à
faire... J'aimerais éviter l'action brutale quand même, bien que ça me
démange de plus en plus (la seule chose qui m'inquiète, c'est de savoir
s'il possède une arme à feu ou pas).
Et puis, il ne sort que pour aller picoler (vers 17h30) : le reste du
temps, il dort...



Avatar
dominique.gobeaut
"Le Savanturier" a écrit dans le message de news:
40d3f629$0$289$
rollandm me conseillait :
> pour la mobylette et quand même lui éviter qu'il se tue et qu'il
> réveille ton enfant, une solution un peu de sucre dans le réservoir
> ou mieux un bon antivol ca lui evitera de faire le con avec et
> d'aller se bourrer la gueule...
> Pour le reste je te souhaite bcp de courage

J'y ai pensé, mais le bougre rentre rapidement sa mobylette au garage.
Ceci dit, les bistrots du village ne sont qu'à 200m à pied...




Ayant eu le même à la maison et l'ayant viré avec difficultés, je compatis
largement à votre problème.
Etant médecin, ne pouvez vous prendre contact avec un confrère alcoologue du
coin pour combiner un internement à la demande d'un tiers?
Vous dites qu'il vit chez papa, le papa n'a t'il rien à dire? Par
expérience, toujours, je sais qu'il arrive que ces alcooliques soient
violents avec leurs parents!Le papa ne serait il pas brutalisé par son fils
et n'aurait il pas besoin d'aide plus que vous?
Par ailleurs, si les gendarmes ne font rien (là aussi, par expérience
personnelle...), portez plainte par courrier au Procureur pour tapage,
menaces avec arme à feu, ivresse sur la voie publique et si possible joignez
des attestations des autres voisins, ça revient chez les gendarmes qui sont
alors obligés de faire un minimum d'enquête et de vous interroger ainsi que
le personnage en question et les témoins.
Vous pouvez aussi signaler au patron du troquet qu'il risque une fermeture
administrative de son estaminet s'il sert de l'alcool à une personne
manifestement ivre et qu'elle se plante ensuite ou blesse quelqu'un.
Faites attention de garder vos poings en poche (mazette pilier ça cogne!),
parce que moi j'ai répliqué à des menaces avec arme (couteau) et je me
retrouve avec une plainte contre moi pour violence!
Bisou au bébé
Domi
Avatar
Le Savanturier
@wanadoo.fr me suggerait :
Etant donné que vous êtes partie prenante dans l'affaire, une HDT ne
semble pas possible à votre instigation.



Je pense que je pourrais signer l'HDT en tant que voisin agissant dans
l'intérêt de la personne et en faisant appel à un confrère pour le
versant médical. Mais connaissant le fonctionnement des services de
psychiatrie et des alcooliques, il serait rapidement de retour chez lui,
et mon problème s'en trouvera aggravé...

Mais la chose principale qui fait "tilt" est que vous êtes médecin.

Et sans vouloir vous obliger à faire du social, en tant que
praticien, la souffrance d'autrui ne vous interpelle-t-elle pas ?



A 3h du matin, après une dure journée de 12h de boulot, avec un manque
de sommeil dû aux gardes obligatoires et sans repos compensatoire qui me
sont imposées, et à mon bébé qui ne fait pas encore ses nuits, j'avoue
que les délires d'un alcoolique qui se bourre la gueule avec l'argent
que je donne aux impôts alors que lui dort le reste de la journée (car
c'est le RMI qui lui permet de se payer son alcool puisque c'est sa mère
qui vient lui faire les courses...) ne m'inspirent pas la compassion.

Car un tel comportement doit avoir pour cause une grande souffrance,
non ?



Non, l'ennui suffit. C'est un parasite social assisté engendré par notre
société. Cet assistanat provoque peut-être une souffrance, mais la
médecine est impuissante à traiter ce genre de cas. Pour les asociaux, à
par la loi du plus fort, il n'y a pas grand chose qui fonctionne (qu'il
soient alcooliques ou petits dealers dans les cités...). C'est à la base
qu'il aurait fallu prendre le problème, au niveau de l'éducation (de la
personne concernée et de ses parents). Une fois que le mal est fait
(c'est à dire à l'âge adulte), c'est irrécupérable mais ils n'en sont
pas pour autant en souffrance. C'est justement cette volonté actuelle de
vouloir en faire des êtres en souffrance qui conduit à les assister de
plus en plus et donc à aggraver le problème. En exagérant, à part les
travaux forcés (si on pouvait les humaniser) et donc le bagne, je ne
vois pas d'autre solution (je parle des asociaux adultes, pas des gamins
caracteriels qui eux sont récupérables).

(Je ne veux pas dire par là que le simple fait d'être médecin
implique que vous soyez emmerdable plus que la moyenne)



Ben si, c'est un peu ce que vous me dites... ;-) Je suis prêt à soigner
des personnes qui me le demande mais je ne suis pas là pour guérir tous
les maux engendré par notre société. Et encore moins à 3h du matin.

N'y a-t-il pas des structures d'aide adaptées à ce genre de cas ?



De moins en moins ces derniers temps, gouvernement actuel oblige. La
répression est la priorité et non l'éducation... Quand ils sont adultes,
c'est trop tard. Et la prison n'y change rien. Elle permet juste d'avoir
la paix quelques jours...

Normalement vous devriez être, à priori, bien placé pour connaître
toutes les possibilités en ce domaine,
pour autant que vous puissiez dépasser ce stade du simple
inconvénient personnel.



A part faire la révolution et distribuer des coups de pieds au cul
(c'est une image, pas une volonté d'action physique, encore que...)
plutôt que du bon argent sonnant et trébuchant qu'à peine la moitié de
ceux qui le reçoive savent gérer, je ne vois rien qui puisse changer la
société.
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