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Quand Macron viole la loi

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Fang
https://www.latribunedelart.com/emmanuel-macron-met-fin-a-l-inalienabilite-des-collections-publiques

« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections publiques

Didier Rykner vendredi 23 novembre 2018

Ce que vient de faire le Président de la République est extrêmement
grave. Sans attendre un processus législatif forcément long et
d’ailleurs à l’issue incertaine, il décide, lui tout seul, dans son
coin, le jour même de la remise du rapport Savoy-Farr dont nous avons
démontré ici la manière dont il était biaisé et avait été mené sans même
respecter les consignes qu’il avait donné, d’offrir au Bénin vingt-six
œuvres appartenant aux collections publiques françaises.

Nous renvoyons à l’article qu’avait écrit sur notre site Yves-Bernard
Debie pour comprendre de quoi il s’agit. Ces œuvres, prises de guerre
effectuées en 1892 contre un roi qui n’avait pas hésité à mettre le
peuple Yoruba en esclavage (celui-ci fut délivré par le colonel Dodds,
et la place du centenaire de la Libération de Kétou célèbre ce fait
d’arme), sont tout à fait légalement conservées au Musée du Quai Branly
et au Louvre selon les lois internationales. Ajoutons qu’au moins une
sculpture qui sera « restituée » au Bénin a été pillée par le roi Glélé,
père de Behanzin, à Doumè, une ville plus au nord.

La déclaration faite par Emmanuel Macron est scandaleuse parce que les
collections publiques sont inaliénables et que s’il pouvait dire qu’il
souhaite que ces objets soient donnés au Bénin, il n’a aucun droit de le
décréter. En gros, le Président nous dit que l’État, c’est lui, en
piétinant sans vergogne les lois de la République. Le communiqué de
l’Élysée précise que : « les mesures opérationnelles, et le cas échéant
législatives, seront prises pour que ces œuvres puissent retourner au
Bénin ». Ce « le cas échéant » est admirable, concernant une mesure
actuellement parfaitement illégale. En prétendant que l’envoi de ces
œuvres au Bénin est « une proposition du musée du Quai Branly »,
l’Élysée ne recule par ailleurs pas devant une grosse contre-vérité :
s’il reste très prudent officiellement (il est fonctionnaire...) nous
savons de source certaine que Stéphane Martin est furieux du contenu du
rapport et qu’il n’a certainement pas proposé le don « sans tarder » de
vingt-six œuvres du musée qu’il dirige.

Comment, demain, refuser aux autres pays, et pas seulement aux pays
d’Afrique sub-saharienne, le transfert des œuvres des collections
nationales, quand un petit état comme le Bénin est si favorisé ? Déjà,
les musées marocains s’interrogent : pourquoi pas nous ? (voir ici),
tandis qu’un journal algérien comprend que « Macron veut tout rendre »,
y compris à l’Algérie (et pourquoi pas ?, l’Algérie a elle aussi été
colonisée).

Demain donc, comment résister aux demandes de la Chine et lui refuser ce
qu’on aura accordé à des pays sans grand pouvoir politique ou économique
? L’expression « boite de Pandore » est sans doute galvaudée, mais elle
est pourtant ici parfaitement adaptée.

On peut se demander pourquoi Emmanuel Macron décide ainsi, sans
réflexion autre que son bon vouloir, de restituer « sans tarder » les
œuvres du Bénin. La question est légitime lorsque l’on sait que l’une
des personnes les plus actives pour demander ces « restitutions » est
Marie-Cécile Zinsou, fille de Lionel Zinsou, ancien premier ministre du
Bénin. Or, Lionel Zinsou et Emmanuel Macron se connaissent bien. Comme
on peut le lire dans cet article du Monde, « Lionel Zinsou connaît le
président français nouvellement élu pour avoir travaillé avec lui à la
banque Rothschild et avoir été l’un de ses soutiens durant la campagne
». Le journal L’Opinion est encore plus précis : « Après avoir côtoyé
brièvement Emmanuel Macron chez Rothschild, le Franco-béninois a eu
recours à ses services, comme banquier conseil, quand il dirigeait PAI,
et a continué à le fréquenter quand le futur président était à l’Élysée
puis à Bercy. Il a ensuite soutenu le candidat En Marche ! pendant la
campagne présidentielle ». La Tribune Afrique compte même Lionel Zinsou
comme un des « hommes du Président ».

Où, d’ailleurs, seront exposées les œuvres venant de France ? Au Palais
d’Abomey où les œuvres actuellement conservées le sont dans de très
mauvaises conditions ? Ce n’est pas nous qui le disons, c’est
Marie-Cécile Zinsou qui expliquait en 2016 : « Ceux qui ont visité le
Musée d’Abomey savent à quel point tout est à l’avenant. Les objets sont
en mauvais état, le système électrique est hors d’âge, les cartels sont
de plus en plus illisibles, les hautes herbes défigurent le palais de
Behanzin, les bas reliefs s’effritent… » ! En 2016 toujours, dans un
autre journal béninois, La Nouvelle Tribune, elle expliquait, à propos
d’un trône de Behanzin acheté par la Fondation Zinsou : « En voyant
l’état des musées [béninois] aujourd’hui, il n’est pas possible de
l’exposer dans un musée national. Il va être dégradé dangereusement
comme les autres œuvres. L’idée n’est pas d’aller chercher des objets,
de les maintenir, de soutenir le patrimoine, de les documenter… tout ça
pour après les mettre dans les termites, dans une salle où il n’y a pas
de fenêtre, pas de contrôle climat, aucune sécurité ». De là à penser
que les vingt-six œuvres à rendre « sans tarder » seront exposées à la
Fondation Zinsou, il n’y a qu’un pas.

Il n’y a donc finalement rien d’étonnant à ce qu’Emmanuel Macron prenne
des libertés avec le code du Patrimoine et un principe, celui de
l’inaliénabilité des collections publiques françaises, qui existe depuis
le XVIe siècle. Après tout, si c’est pour faire plaisir à un ami…

Didier Rykner »

--
https://www.youtube.com/watch?v=krErY7ORb2U

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MH
Fang a écrit :
https://www.latribunedelart.com/emmanuel-macron-met-fin-a-l-inalienabilite-des-collections-publiques
« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections publiques

Paraît que l'Egypte réclame l'obélisque de la concorde.
MH
Didier Rykner vendredi 23 novembre 2018
Ce que vient de faire le Président de la République est extrêmement grave.
Sans attendre un processus législatif forcément long et d’ailleurs à l’issue
incertaine, il décide, lui tout seul, dans son coin, le jour même de la
remise du rapport Savoy-Farr dont nous avons démontré ici la manière dont il
était biaisé et avait été mené sans même respecter les consignes qu’il avait
donné, d’offrir au Bénin vingt-six œuvres appartenant aux collections
publiques françaises.
Nous renvoyons à l’article qu’avait écrit sur notre site Yves-Bernard Debie
pour comprendre de quoi il s’agit. Ces œuvres, prises de guerre effectuées en
1892 contre un roi qui n’avait pas hésité à mettre le peuple Yoruba en
esclavage (celui-ci fut délivré par le colonel Dodds, et la place du
centenaire de la Libération de Kétou célèbre ce fait d’arme), sont tout à
fait légalement conservées au Musée du Quai Branly et au Louvre selon les
lois internationales. Ajoutons qu’au moins une sculpture qui sera « restituée
» au Bénin a été pillée par le roi Glélé, père de Behanzin, à Doumè, une
ville plus au nord.
La déclaration faite par Emmanuel Macron est scandaleuse parce que les
collections publiques sont inaliénables et que s’il pouvait dire qu’il
souhaite que ces objets soient donnés au Bénin, il n’a aucun droit de le
décréter. En gros, le Président nous dit que l’État, c’est lui, en piétinant
sans vergogne les lois de la République. Le communiqué de l’Élysée précise
que : « les mesures opérationnelles, et le cas échéant législatives, seront
prises pour que ces œuvres puissent retourner au Bénin ». Ce « le cas échéant
» est admirable, concernant une mesure actuellement parfaitement illégale. En
prétendant que l’envoi de ces œuvres au Bénin est « une proposition du musée
du Quai Branly », l’Élysée ne recule par ailleurs pas devant une grosse
contre-vérité : s’il reste très prudent officiellement (il est
fonctionnaire...) nous savons de source certaine que Stéphane Martin est
furieux du contenu du rapport et qu’il n’a certainement pas proposé le don «
sans tarder » de vingt-six œuvres du musée qu’il dirige.
Comment, demain, refuser aux autres pays, et pas seulement aux pays d’Afrique
sub-saharienne, le transfert des œuvres des collections nationales, quand un
petit état comme le Bénin est si favorisé ? Déjà, les musées marocains
s’interrogent : pourquoi pas nous ? (voir ici), tandis qu’un journal algérien
comprend que « Macron veut tout rendre », y compris à l’Algérie (et pourquoi
pas ?, l’Algérie a elle aussi été colonisée).
Demain donc, comment résister aux demandes de la Chine et lui refuser ce
qu’on aura accordé à des pays sans grand pouvoir politique ou économique ?
L’expression « boite de Pandore » est sans doute galvaudée, mais elle est
pourtant ici parfaitement adaptée.
On peut se demander pourquoi Emmanuel Macron décide ainsi, sans réflexion
autre que son bon vouloir, de restituer « sans tarder » les œuvres du Bénin.
La question est légitime lorsque l’on sait que l’une des personnes les plus
actives pour demander ces « restitutions » est Marie-Cécile Zinsou, fille de
Lionel Zinsou, ancien premier ministre du Bénin. Or, Lionel Zinsou et
Emmanuel Macron se connaissent bien. Comme on peut le lire dans cet article
du Monde, « Lionel Zinsou connaît le président français nouvellement élu pour
avoir travaillé avec lui à la banque Rothschild et avoir été l’un de ses
soutiens durant la campagne ». Le journal L’Opinion est encore plus précis :
« Après avoir côtoyé brièvement Emmanuel Macron chez Rothschild, le
Franco-béninois a eu recours à ses services, comme banquier conseil, quand il
dirigeait PAI, et a continué à le fréquenter quand le futur président était à
l’Élysée puis à Bercy. Il a ensuite soutenu le candidat En Marche ! pendant
la campagne présidentielle ». La Tribune Afrique compte même Lionel Zinsou
comme un des « hommes du Président ».
Où, d’ailleurs, seront exposées les œuvres venant de France ? Au Palais
d’Abomey où les œuvres actuellement conservées le sont dans de très mauvaises
conditions ? Ce n’est pas nous qui le disons, c’est Marie-Cécile Zinsou qui
expliquait en 2016 : « Ceux qui ont visité le Musée d’Abomey savent à quel
point tout est à l’avenant. Les objets sont en mauvais état, le système
électrique est hors d’âge, les cartels sont de plus en plus illisibles, les
hautes herbes défigurent le palais de Behanzin, les bas reliefs s’effritent…
» ! En 2016 toujours, dans un autre journal béninois, La Nouvelle Tribune,
elle expliquait, à propos d’un trône de Behanzin acheté par la Fondation
Zinsou : « En voyant l’état des musées [béninois] aujourd’hui, il n’est pas
possible de l’exposer dans un musée national. Il va être dégradé
dangereusement comme les autres œuvres. L’idée n’est pas d’aller chercher des
objets, de les maintenir, de soutenir le patrimoine, de les documenter… tout
ça pour après les mettre dans les termites, dans une salle où il n’y a pas de
fenêtre, pas de contrôle climat, aucune sécurité ». De là à penser que les
vingt-six œuvres à rendre « sans tarder » seront exposées à la Fondation
Zinsou, il n’y a qu’un pas.
Il n’y a donc finalement rien d’étonnant à ce qu’Emmanuel Macron prenne des
libertés avec le code du Patrimoine et un principe, celui de l’inaliénabilité
des collections publiques françaises, qui existe depuis le XVIe siècle. Après
tout, si c’est pour faire plaisir à un ami…
Didier Rykner »

--
- 350.000 meurtres et 6 millions de déportés organisés en Syrie par la CIA,
israël, la turquie, l'angleterre, l'allemagne, la france, la croatie, la
jordanie, le qatar et l'arabie saoudite.
- Bradley Manning, Edward Snowden, Julian Assange, 3 héros face au terrorisme
d'état.
- En Ukraine l'UE/USA/Otan reforment et réarment la 2e division SS Das Reich
pour y organiser un coup d'état.
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Gaby
MH a écrit :
Fang a écrit :
https://www.latribunedelart.com/emmanuel-macron-met-fin-a-l-inalienabilite-des-collections-publiques

« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections publiques

Paraît que l'Egypte réclame l'obélisque de la concorde.

Et sur quoi va t'il s'asseoir?
Autrement, Macron songeur devant l'obélisque:
Ce serait pas raisonnable.
MH
Didier Rykner vendredi 23 novembre 2018

Ce que vient de faire le Président de la République est extrêmement grave.
Sans attendre un processus législatif forcément long et d’ailleurs à
l’issue incertaine, il décide, lui tout seul, dans son coin, le jour même
de la remise du rapport Savoy-Farr dont nous avons démontré ici la manière
dont il était biaisé et avait été mené sans même respecter les consignes
qu’il avait donné, d’offrir au Bénin vingt-six œuvres appartenant aux
collections publiques françaises.

Nous renvoyons à l’article qu’avait écrit sur notre site Yves-Bernard Debie
pour comprendre de quoi il s’agit. Ces œuvres, prises de guerre effectuées
en 1892 contre un roi qui n’avait pas hésité à mettre le peuple Yoruba en
esclavage (celui-ci fut délivré par le colonel Dodds, et la place du
centenaire de la Libération de Kétou célèbre ce fait d’arme), sont tout à
fait légalement conservées au Musée du Quai Branly et au Louvre selon les
lois internationales. Ajoutons qu’au moins une sculpture qui sera «
restituée » au Bénin a été pillée par le roi Glélé, père de Behanzin, à
Doumè, une ville plus au nord.

La déclaration faite par Emmanuel Macron est scandaleuse parce que les
collections publiques sont inaliénables et que s’il pouvait dire qu’il
souhaite que ces objets soient donnés au Bénin, il n’a aucun droit de le
décréter. En gros, le Président nous dit que l’État, c’est lui, en
piétinant sans vergogne les lois de la République. Le communiqué de
l’Élysée précise que : « les mesures opérationnelles, et le cas échéant
législatives, seront prises pour que ces œuvres puissent retourner au Bénin
». Ce « le cas échéant » est admirable, concernant une mesure actuellement
parfaitement illégale. En prétendant que l’envoi de ces œuvres au Bénin est
« une proposition du musée du Quai Branly », l’Élysée ne recule par
ailleurs pas devant une grosse contre-vérité : s’il reste très prudent
officiellement (il est fonctionnaire...) nous savons de source certaine que
Stéphane Martin est furieux du contenu du rapport et qu’il n’a certainement
pas proposé le don « sans tarder » de vingt-six œuvres du musée qu’il
dirige.

Comment, demain, refuser aux autres pays, et pas seulement aux pays
d’Afrique sub-saharienne, le transfert des œuvres des collections
nationales, quand un petit état comme le Bénin est si favorisé ? Déjà, les
musées marocains s’interrogent : pourquoi pas nous ? (voir ici), tandis
qu’un journal algérien comprend que « Macron veut tout rendre », y compris
à l’Algérie (et pourquoi pas ?, l’Algérie a elle aussi été colonisée).

Demain donc, comment résister aux demandes de la Chine et lui refuser ce
qu’on aura accordé à des pays sans grand pouvoir politique ou économique ?
L’expression « boite de Pandore » est sans doute galvaudée, mais elle est
pourtant ici parfaitement adaptée.

On peut se demander pourquoi Emmanuel Macron décide ainsi, sans réflexion
autre que son bon vouloir, de restituer « sans tarder » les œuvres du
Bénin. La question est légitime lorsque l’on sait que l’une des personnes
les plus actives pour demander ces « restitutions » est Marie-Cécile
Zinsou, fille de Lionel Zinsou, ancien premier ministre du Bénin. Or,
Lionel Zinsou et Emmanuel Macron se connaissent bien. Comme on peut le lire
dans cet article du Monde, « Lionel Zinsou connaît le président français
nouvellement élu pour avoir travaillé avec lui à la banque Rothschild et
avoir été l’un de ses soutiens durant la campagne ». Le journal L’Opinion
est encore plus précis : « Après avoir côtoyé brièvement Emmanuel Macron
chez Rothschild, le Franco-béninois a eu recours à ses services, comme
banquier conseil, quand il dirigeait PAI, et a continué à le fréquenter
quand le futur président était à l’Élysée puis à Bercy. Il a ensuite
soutenu le candidat En Marche ! pendant la campagne présidentielle ». La
Tribune Afrique compte même Lionel Zinsou comme un des « hommes du
Président ».

Où, d’ailleurs, seront exposées les œuvres venant de France ? Au Palais
d’Abomey où les œuvres actuellement conservées le sont dans de très
mauvaises conditions ? Ce n’est pas nous qui le disons, c’est Marie-Cécile
Zinsou qui expliquait en 2016 : « Ceux qui ont visité le Musée d’Abomey
savent à quel point tout est à l’avenant. Les objets sont en mauvais état,
le système électrique est hors d’âge, les cartels sont de plus en plus
illisibles, les hautes herbes défigurent le palais de Behanzin, les bas
reliefs s’effritent… » ! En 2016 toujours, dans un autre journal béninois,
La Nouvelle Tribune, elle expliquait, à propos d’un trône de Behanzin
acheté par la Fondation Zinsou : « En voyant l’état des musées [béninois]
aujourd’hui, il n’est pas possible de l’exposer dans un musée national. Il
va être dégradé dangereusement comme les autres œuvres. L’idée n’est pas
d’aller chercher des objets, de les maintenir, de soutenir le patrimoine,
de les documenter… tout ça pour après les mettre dans les termites, dans
une salle où il n’y a pas de fenêtre, pas de contrôle climat, aucune
sécurité ». De là à penser que les vingt-six œuvres à rendre « sans tarder
» seront exposées à la Fondation Zinsou, il n’y a qu’un pas.

Il n’y a donc finalement rien d’étonnant à ce qu’Emmanuel Macron prenne des
libertés avec le code du Patrimoine et un principe, celui de
l’inaliénabilité des collections publiques françaises, qui existe depuis le
XVIe siècle. Après tout, si c’est pour faire plaisir à un ami…

Didier Rykner »


--
https://www.cjoint.com/doc/16_07/FGftUHNSxxA_Holocauste.JPG
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sts99
"MH" a écrit dans le message de
news:ptc9sr$16ki$
Fang a écrit :
https://www.latribunedelart.com/emmanuel-macron-met-fin-a-l-inalienabilite-des-collections-publiques

« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections publiques

Paraît que l'Egypte réclame l'obélisque de la concorde.

Ils pourront la faire sauter à la prochaine révolution islamiste.
Salut.
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Gloops
Le 26 Novembre 2018 à 02:33, Sts99 a écrit :
"MH" a écrit dans le message de
news:ptc9sr$16ki$
Fang a écrit :
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« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections publiques

    Paraît que l'Egypte réclame l'obélisque de la concorde.

Ils pourront la faire sauter à la prochaine révolution islamiste.
Salut.

Si ça arrive, tu risques de regretter de leur avoir donné des idées.
--
(origine dans fr.soc.politique,fr.misc.droit)

-->
Besoin d'un autre système, pas d'un autre gouvernement.
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sts99
"Gloops" a écrit dans le message de
news:ptflku$m5o$
Le 26 Novembre 2018 à 02:33, Sts99 a écrit :
"MH" a écrit dans le message de
news:ptc9sr$16ki$
Fang a écrit :
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« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections publiques

Paraît que l'Egypte réclame l'obélisque de la concorde.

Ils pourront la faire sauter à la prochaine révolution islamiste.
Salut.

Si ça arrive, tu risques de regretter de leur avoir donné des idées.

Yo no comprendo M. le juge, l'axe de ma défense.
Salut.
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Gloops
Le 26 Novembre 2018 à 03:58, Sts99 a écrit :
"Gloops" a écrit dans le message de
news:ptflku$m5o$
Le 26 Novembre 2018 à 02:33, Sts99 a écrit :
"MH" a écrit dans le message de
news:ptc9sr$16ki$
Fang a écrit :
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« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections publiques

Paraît que l'Egypte réclame l'obélisque de la concorde.

Ils pourront la faire sauter à la prochaine révolution islamiste.
Salut.

Si ça arrive, tu risques de regretter de leur avoir donné des idées.

Yo no comprendo M. le juge, l'axe de ma défense.
Salut.

Là tu es gonflé, quand même.
Il faut avoir le physique de l'emploi, pour jouer ça.
;)
--
(origine dans fr.soc.politique,fr.misc.droit)

-->
Besoin d'un autre système, pas d'un autre gouvernement.
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sts99
"Gloops" a écrit dans le message de
news:ptfnlv$rdh$
Le 26 Novembre 2018 à 03:58, Sts99 a écrit :
"Gloops" a écrit dans le message de
news:ptflku$m5o$
Le 26 Novembre 2018 à 02:33, Sts99 a écrit :
"MH" a écrit dans le message de
news:ptc9sr$16ki$
Fang a écrit :
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« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections
publiques

Paraît que l'Egypte réclame l'obélisque de la concorde.

Ils pourront la faire sauter à la prochaine révolution islamiste.
Salut.

Si ça arrive, tu risques de regretter de leur avoir donné des idées.

Yo no comprendo M. le juge, l'axe de ma défense.
Salut.

Là tu es gonflé, quand même.
Il faut avoir le physique de l'emploi, pour jouer ça.
;)

Alors le j'ai rien fait, quelqu'un d'autre peut pas l'avoir fait ?
Salut.
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Gloops
Le 26 Novembre 2018 à 04:07, Sts99 a écrit :
"Gloops" a écrit dans le message de
news:ptfnlv$rdh$
Le 26 Novembre 2018 à 03:58, Sts99 a écrit :
"Gloops" a écrit dans le message
de news:ptflku$m5o$
Le 26 Novembre 2018 à 02:33, Sts99 a écrit :
"MH" a écrit dans le message de
news:ptc9sr$16ki$
Fang a écrit :
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« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections
publiques

Paraît que l'Egypte réclame l'obélisque de la concorde.

Ils pourront la faire sauter à la prochaine révolution islamiste.
Salut.

Si ça arrive, tu risques de regretter de leur avoir donné des idées.

Yo no comprendo M. le juge, l'axe de ma défense.
Salut.

Là tu es gonflé, quand même.
Il faut avoir le physique de l'emploi, pour jouer ça.
;)

Alors le j'ai rien fait, quelqu'un d'autre peut pas l'avoir fait ?
Salut.

:)
--
(origine dans fr.soc.politique,fr.misc.droit)

--
Besoin d'un autre système, pas d'un autre gouvernement.
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François Guillet
Fang a utilisé son clavier pour écrire :
https://www.latribunedelart.com/emmanuel-macron-met-fin-a-l-inalienabilite-des-collections-publiques
« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections publiques
Didier Rykner vendredi 23 novembre 2018
Ce que vient de faire le Président de la République est extrêmement grave.
Sans attendre un processus législatif forcément long et d’ailleurs à l’issue
incertaine, il décide, lui tout seul, dans son coin, le jour même de la
remise du rapport Savoy-Farr dont nous avons démontré ici la manière dont il
était biaisé et avait été mené sans même respecter les consignes qu’il avait
donné, d’offrir au Bénin vingt-six œuvres appartenant aux collections
publiques françaises.

Bof. On croule sous le patrimoine. Bonne idée de faire profiter.
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Lebref
François Guillet :
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« Emmanuel Macron met fin à l’inaliénabilité des collections
publiques
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extrêmement grave. Sans attendre un processus législatif forcément
long et d’ailleurs à l’issue incertaine, il décide, lui tout seul,
dans son coin, le jour même de la remise du rapport Savoy-Farr
dont nous avons démontré ici la manière dont il était biaisé et
avait été mené sans même respecter les consignes qu’il avait
donné, d’offrir au Bénin vingt-six œuvres appartenant aux
collections publiques françaises.

Bof. On croule sous le patrimoine. Bonne idée de faire profiter.

Vous croyez que ça incitera les Béninois à rester chez eux ?
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