Bonjour,
Reprise de panoramiques :
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/epure_variante_01.htm
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/jarre_variante.htm
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/regate_trinite_variante.htm
Bonjour,
Reprise de panoramiques :
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/epure_variante_01.htm
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/jarre_variante.htm
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/regate_trinite_variante.htm
Bonjour,
Reprise de panoramiques :
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/epure_variante_01.htm
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/jarre_variante.htm
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/regate_trinite_variante.htm
De part la construction, je trouve intéressante l'irisation de l'eau et sa
surface bombée. Là, on a l'impression de voir une masse vivante et
malléable.
De part la construction, je trouve intéressante l'irisation de l'eau et sa
surface bombée. Là, on a l'impression de voir une masse vivante et
malléable.
De part la construction, je trouve intéressante l'irisation de l'eau et sa
surface bombée. Là, on a l'impression de voir une masse vivante et
malléable.
Bonjour Octave,
"Octave" a écrit :De part la construction, je trouve intéressante l'irisation de l'eau et sa
surface bombée. Là, on a l'impression de voir une masse vivante et
malléable.
Oui, en tout cas pour la première (épure) le détournement radical du
sens de l'image transforme une étendue d'eau en quelque chose d'autre, "une
masse vivante" qui jaillirait d'elle même. Je ne sais comment on nommerait
en littérature cette double figure de style. Double d'abord par
transformation (une étendue devient un objet), une "personnification" ?
Ensuite qui jaillit d'elle-même, là je cale.. Une "métonymie" ?
Les circonstances hasardeuses qui m'ont amené à cette transformation
m'ont donné une leçon. Il faut se faire violence, casser ses principes et
certitudes pour atteindre une dimension qu'on ne maîtrise pas, et obtenir
quelque chose d'imprévisible et supérieur aux objectifs prévus. Enfin,
supérieur je ne sais pas, mais ayant vécu les deux accrochages un certain
temps j'ai bien regretté de ne pas avoir trouvé le deuxième tout de suite.
J'ai un copain peintre que j'admire beaucoup et qui par l'exemple
m'avait orienté vers cette attitude contradictoire et (auto)iconoclaste.
Dans son atelier je l'observais en train d'exécuter un grand portrait ; au
bout d'une heure de travail et de bavardage, je lui disais : Arrête-toi,
c'est formidable, c'est parfait ! Ah non ! Ca ne me plaît pas, c'est trop
propre. Il rigolait, et Blam ! et Blam ! des grands coups de balai enduit de
peinture qui massacrent la toile et laissent les traces de leur violence sur
le visage défiguré, plus beau du tout, mais alors devenu bien autre chose..
Voilà, c'est pour cela que je poste ces images. J'aimerais partager
cette expérience avec qui veut et peut-être en entendre sur d'autres.
Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
----------------------------------------------------------
Bonjour Octave,
"Octave" <octavpas-spam@octav.fr> a écrit :
De part la construction, je trouve intéressante l'irisation de l'eau et sa
surface bombée. Là, on a l'impression de voir une masse vivante et
malléable.
Oui, en tout cas pour la première (épure) le détournement radical du
sens de l'image transforme une étendue d'eau en quelque chose d'autre, "une
masse vivante" qui jaillirait d'elle même. Je ne sais comment on nommerait
en littérature cette double figure de style. Double d'abord par
transformation (une étendue devient un objet), une "personnification" ?
Ensuite qui jaillit d'elle-même, là je cale.. Une "métonymie" ?
Les circonstances hasardeuses qui m'ont amené à cette transformation
m'ont donné une leçon. Il faut se faire violence, casser ses principes et
certitudes pour atteindre une dimension qu'on ne maîtrise pas, et obtenir
quelque chose d'imprévisible et supérieur aux objectifs prévus. Enfin,
supérieur je ne sais pas, mais ayant vécu les deux accrochages un certain
temps j'ai bien regretté de ne pas avoir trouvé le deuxième tout de suite.
J'ai un copain peintre que j'admire beaucoup et qui par l'exemple
m'avait orienté vers cette attitude contradictoire et (auto)iconoclaste.
Dans son atelier je l'observais en train d'exécuter un grand portrait ; au
bout d'une heure de travail et de bavardage, je lui disais : Arrête-toi,
c'est formidable, c'est parfait ! Ah non ! Ca ne me plaît pas, c'est trop
propre. Il rigolait, et Blam ! et Blam ! des grands coups de balai enduit de
peinture qui massacrent la toile et laissent les traces de leur violence sur
le visage défiguré, plus beau du tout, mais alors devenu bien autre chose..
Voilà, c'est pour cela que je poste ces images. J'aimerais partager
cette expérience avec qui veut et peut-être en entendre sur d'autres.
Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
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Bonjour Octave,
"Octave" a écrit :De part la construction, je trouve intéressante l'irisation de l'eau et sa
surface bombée. Là, on a l'impression de voir une masse vivante et
malléable.
Oui, en tout cas pour la première (épure) le détournement radical du
sens de l'image transforme une étendue d'eau en quelque chose d'autre, "une
masse vivante" qui jaillirait d'elle même. Je ne sais comment on nommerait
en littérature cette double figure de style. Double d'abord par
transformation (une étendue devient un objet), une "personnification" ?
Ensuite qui jaillit d'elle-même, là je cale.. Une "métonymie" ?
Les circonstances hasardeuses qui m'ont amené à cette transformation
m'ont donné une leçon. Il faut se faire violence, casser ses principes et
certitudes pour atteindre une dimension qu'on ne maîtrise pas, et obtenir
quelque chose d'imprévisible et supérieur aux objectifs prévus. Enfin,
supérieur je ne sais pas, mais ayant vécu les deux accrochages un certain
temps j'ai bien regretté de ne pas avoir trouvé le deuxième tout de suite.
J'ai un copain peintre que j'admire beaucoup et qui par l'exemple
m'avait orienté vers cette attitude contradictoire et (auto)iconoclaste.
Dans son atelier je l'observais en train d'exécuter un grand portrait ; au
bout d'une heure de travail et de bavardage, je lui disais : Arrête-toi,
c'est formidable, c'est parfait ! Ah non ! Ca ne me plaît pas, c'est trop
propre. Il rigolait, et Blam ! et Blam ! des grands coups de balai enduit de
peinture qui massacrent la toile et laissent les traces de leur violence sur
le visage défiguré, plus beau du tout, mais alors devenu bien autre chose..
Voilà, c'est pour cela que je poste ces images. J'aimerais partager
cette expérience avec qui veut et peut-être en entendre sur d'autres.
Amitiés,
albert
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Quand tu parles de tes deux accrochages, je ne comprends pas, puisque tu
n'en montres qu'un ?!
En photo, je pense que du fait qu'il y ait de la technique et même de la
maniaquerie, très vite se pose la question du respect de l'image.
Quand tu parles de tes deux accrochages, je ne comprends pas, puisque tu
n'en montres qu'un ?!
En photo, je pense que du fait qu'il y ait de la technique et même de la
maniaquerie, très vite se pose la question du respect de l'image.
Quand tu parles de tes deux accrochages, je ne comprends pas, puisque tu
n'en montres qu'un ?!
En photo, je pense que du fait qu'il y ait de la technique et même de la
maniaquerie, très vite se pose la question du respect de l'image.
Intéressant. J'aime bien le terme "maniaquerie". C'est un défaut
remarquable. Un photographe est forcément impliqué dans les contraintes
techniques qu'impose son medium. Aussi, je suis devenu photographe plutôt
que peintre parce que c'est moins salissant.. Encore, l'idée ancrée d'une
vision panoramique est celle d'une image tout en longueur. L'image
photographique a comme seul sujet la réalité. Entre l'image photographique
et l'image du miroir, quelle différence ? Un objectif est forcément
objectif.
Autant de handicaps impossibles à assumer totalement. J'ai l'impression
de vivre mon aventure comme dans la parabole de l'aveugle et du paralytique.
Serais-je l'aveugle et mon appareil photo le paralytique ? Hein ?
Je pousse un peu mais on en est pas loin. Pourtant je refuse ce genre de
considérations. J'estime qu'un photographe doit assumer ses faiblesses et
dépendances tout en redoublant d'efforts pour le respect, non pas de l'image
dont on a rien à faire, mais de l'idée qu'à l'intérieur de l'image il y a
beaucoup de liberté et plein de choses nouvelles à voir.
Intéressant. J'aime bien le terme "maniaquerie". C'est un défaut
remarquable. Un photographe est forcément impliqué dans les contraintes
techniques qu'impose son medium. Aussi, je suis devenu photographe plutôt
que peintre parce que c'est moins salissant.. Encore, l'idée ancrée d'une
vision panoramique est celle d'une image tout en longueur. L'image
photographique a comme seul sujet la réalité. Entre l'image photographique
et l'image du miroir, quelle différence ? Un objectif est forcément
objectif.
Autant de handicaps impossibles à assumer totalement. J'ai l'impression
de vivre mon aventure comme dans la parabole de l'aveugle et du paralytique.
Serais-je l'aveugle et mon appareil photo le paralytique ? Hein ?
Je pousse un peu mais on en est pas loin. Pourtant je refuse ce genre de
considérations. J'estime qu'un photographe doit assumer ses faiblesses et
dépendances tout en redoublant d'efforts pour le respect, non pas de l'image
dont on a rien à faire, mais de l'idée qu'à l'intérieur de l'image il y a
beaucoup de liberté et plein de choses nouvelles à voir.
Intéressant. J'aime bien le terme "maniaquerie". C'est un défaut
remarquable. Un photographe est forcément impliqué dans les contraintes
techniques qu'impose son medium. Aussi, je suis devenu photographe plutôt
que peintre parce que c'est moins salissant.. Encore, l'idée ancrée d'une
vision panoramique est celle d'une image tout en longueur. L'image
photographique a comme seul sujet la réalité. Entre l'image photographique
et l'image du miroir, quelle différence ? Un objectif est forcément
objectif.
Autant de handicaps impossibles à assumer totalement. J'ai l'impression
de vivre mon aventure comme dans la parabole de l'aveugle et du paralytique.
Serais-je l'aveugle et mon appareil photo le paralytique ? Hein ?
Je pousse un peu mais on en est pas loin. Pourtant je refuse ce genre de
considérations. J'estime qu'un photographe doit assumer ses faiblesses et
dépendances tout en redoublant d'efforts pour le respect, non pas de l'image
dont on a rien à faire, mais de l'idée qu'à l'intérieur de l'image il y a
beaucoup de liberté et plein de choses nouvelles à voir.
Intéressant. J'aime bien le terme "maniaquerie". C'est un défaut
remarquable. Un photographe est forcément impliqué dans les contraintes
techniques qu'impose son medium.
Encore, l'idée ancrée d'une vision panoramique est celle d'une image tout
en longueur.
L'image photographique a comme seul sujet la réalité. Entre l'image
photographique et l'image du miroir, quelle différence ? Un objectif est
forcément objectif.
Intéressant. J'aime bien le terme "maniaquerie". C'est un défaut
remarquable. Un photographe est forcément impliqué dans les contraintes
techniques qu'impose son medium.
Encore, l'idée ancrée d'une vision panoramique est celle d'une image tout
en longueur.
L'image photographique a comme seul sujet la réalité. Entre l'image
photographique et l'image du miroir, quelle différence ? Un objectif est
forcément objectif.
Intéressant. J'aime bien le terme "maniaquerie". C'est un défaut
remarquable. Un photographe est forcément impliqué dans les contraintes
techniques qu'impose son medium.
Encore, l'idée ancrée d'une vision panoramique est celle d'une image tout
en longueur.
L'image photographique a comme seul sujet la réalité. Entre l'image
photographique et l'image du miroir, quelle différence ? Un objectif est
forcément objectif.
De part la construction, je trouve intéressante l'irisation de l'eau et sa
surface bombée. Là, on a l'impression de voir une masse vivante et
malléable.
Oui, en tout cas pour la première (épure) le détournement radical du
sens de l'image transforme une étendue d'eau en quelque chose d'autre, "une
masse vivante" qui jaillirait d'elle même. Je ne sais comment on nommerait
en littérature cette double figure de style. Double d'abord par
transformation (une étendue devient un objet), une "personnification" ?
Ensuite qui jaillit d'elle-même, là je cale.. Une "métonymie" ?
De part la construction, je trouve intéressante l'irisation de l'eau et sa
surface bombée. Là, on a l'impression de voir une masse vivante et
malléable.
Oui, en tout cas pour la première (épure) le détournement radical du
sens de l'image transforme une étendue d'eau en quelque chose d'autre, "une
masse vivante" qui jaillirait d'elle même. Je ne sais comment on nommerait
en littérature cette double figure de style. Double d'abord par
transformation (une étendue devient un objet), une "personnification" ?
Ensuite qui jaillit d'elle-même, là je cale.. Une "métonymie" ?
De part la construction, je trouve intéressante l'irisation de l'eau et sa
surface bombée. Là, on a l'impression de voir une masse vivante et
malléable.
Oui, en tout cas pour la première (épure) le détournement radical du
sens de l'image transforme une étendue d'eau en quelque chose d'autre, "une
masse vivante" qui jaillirait d'elle même. Je ne sais comment on nommerait
en littérature cette double figure de style. Double d'abord par
transformation (une étendue devient un objet), une "personnification" ?
Ensuite qui jaillit d'elle-même, là je cale.. Une "métonymie" ?
albert a écrit :
Aujourd'hui, la photo c'est: regarder, cadrer et presser un bouton. Le
reste n'est que maniérisme.
albert a écrit :
Aujourd'hui, la photo c'est: regarder, cadrer et presser un bouton. Le
reste n'est que maniérisme.
albert a écrit :
Aujourd'hui, la photo c'est: regarder, cadrer et presser un bouton. Le
reste n'est que maniérisme.
C'est curieux que personne ne mette le doigt sur ce qui me paraît
aveuglant dans la première image : j'y vois l'étrave d'un gros navire,
et je trouve assez troublant d'avoir construit ce navire précisément
avec l'élément que ce navire doit fendre. Les deux autres images
n'offrent pas cette nécessité interne — ou je ne la vois pas — et du
coup, me paraissent beaucoup plus gratuites ; de simples exercices de
style.
C'est curieux que personne ne mette le doigt sur ce qui me paraît
aveuglant dans la première image : j'y vois l'étrave d'un gros navire,
et je trouve assez troublant d'avoir construit ce navire précisément
avec l'élément que ce navire doit fendre. Les deux autres images
n'offrent pas cette nécessité interne — ou je ne la vois pas — et du
coup, me paraissent beaucoup plus gratuites ; de simples exercices de
style.
C'est curieux que personne ne mette le doigt sur ce qui me paraît
aveuglant dans la première image : j'y vois l'étrave d'un gros navire,
et je trouve assez troublant d'avoir construit ce navire précisément
avec l'élément que ce navire doit fendre. Les deux autres images
n'offrent pas cette nécessité interne — ou je ne la vois pas — et du
coup, me paraissent beaucoup plus gratuites ; de simples exercices de
style.
Aujourd'hui, la photo c'est: regarder, cadrer et presser un bouton. Le
reste n'est que maniérisme.
Aujourd'hui, la photo c'est: regarder, cadrer et presser un bouton. Le
reste n'est que maniérisme.
Aujourd'hui, la photo c'est: regarder, cadrer et presser un bouton. Le
reste n'est que maniérisme.