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"retenir" un patron

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anon
Bonjour,
est ce que retenir un directeur, un drh ou un patron est punissable au
sens de la loi ? Je pensais que la prise d'otage "tait interdite.
Pourquoi voit on cette pratique impunie en France par les tribunaux ?
Pourquoi le GIGN et le RAID n'interviennent ils pas comme dans le cas
des prises d'otage ?

Merci

10 réponses

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koumac
"aigle" a écrit dans le message de news:
4bc774d1$0$22043$
Hélas non, le qualificatif de vol ne peut pas s'appliquer dans une
délocalisation; un emploie n'est pas un bien personnel. Légalement, on
peut licencier les gens en leur payant ce que la loi prévoir.



Mais dans les cas de séquestration , c'est quasi toujours pour avoir des
indemmitées extra légales très conséquente .
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jr
anon a écrit :

jr a écrit :

Je pensais que la prise d'otage "tait interdite.
Pourquoi voit on cette pratique impunie en France par les tribunaux ?



L'abandon de la plainte est fréquemment dans le paquet de la
négociation. Cela dit, ça se termine parfois au tribunal.



Oui mais le procureur lui peut poursuivre, même si l'otage ne dépose pas
plainte.



Certes, mais le proc est sous le contrôle de sa hiérarchie.


Parce qu'il n'y a pas risque vital.




Dans ce cas pourquoi les otages ne se libèrent donc pas facilement si le
risque vital est écarté ?
En général, le RAID intervient dès qu'il y a une prise d'otage,



Il ne s'agit pas de prises d'otage.


--
jr
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LC
Le 15/04/2010 22:19, aigle wrote:
Il y a la loi, et il y a la loi du plus fort.



T'as tout compris, parfois la force et la peur change de camp.
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AlainD
"koumac" a écrit dans le message de news:
4bc77cba$0$2967$

"aigle" a écrit dans le message de news:
4bc774d1$0$22043$
Hélas non, le qualificatif de vol ne peut pas s'appliquer dans une
délocalisation; un emploie n'est pas un bien personnel. Légalement, on
peut licencier les gens en leur payant ce que la loi prévoir.



Mais dans les cas de séquestration , c'est quasi toujours pour avoir des
indemmitées extra légales très conséquente .



C'est combien "très conséquentes"?
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AlainD
"aigle" a écrit dans le message de news:
4bc774d1$0$22043$
Hélas non, le qualificatif de vol ne peut pas s'appliquer dans une
délocalisation;



Ben si on peut si c'est le cas. Exemple concret. Une entreprise déménage les
machines pendant les congés de Noël sans prévenir les salariés et encore
moins les élus. Le juge a parlé de hold up subit par les salariés. Cette
entreprise faisait partie de notre groupe (fond de pension américain). Comme
cette entreprise était ratachée à nous toutes les condamnations passaient
par notre compta, et je peux te dire qu'il y a quelques millions d'euros qui
ont été déboursé.

un emploie n'est pas un bien personnel. Légalement, on
peut licencier les gens en leur payant ce que la loi prévoir.



On peut licencier si on a un motif valable.

Il y a la loi, et il y a la loi du plus fort.

Si la loi en France ne convient pas, il faut soit voter pour le parti
qui défend vos intérêts, soit accepter la démocratie. Sinon, y a la
révolution: d'autres pays ont essayé mais cela ne donne pas un meilleur
système.

Si cela continue, les patrons embaucheront des voyous pour botter le cul
des preneurs d'otage, une sorte de milice pro-patron contre une milice
pro-syndicat.



Chiche?
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LC
Le 15/04/2010 23:28, AlainD wrote:
"koumac" a écrit dans le message de news:
4bc77cba$0$2967$

"aigle" a écrit dans le message de news:
4bc774d1$0$22043$
Hélas non, le qualificatif de vol ne peut pas s'appliquer dans une
délocalisation; un emploie n'est pas un bien personnel. Légalement, on
peut licencier les gens en leur payant ce que la loi prévoir.



Mais dans les cas de séquestration , c'est quasi toujours pour avoir des
indemmitées extra légales très conséquente .



C'est combien "très conséquentes"?





C'est sûrement une somme qui couvre 30% du préjudice réel.

Koumac, lui, se contente de 5% parce que la loi prévoit qu'on puisse se
foutre de sa gueule et de le gérer comme un kleenex.
Il a au moins le mérite d'accepter de subir les inepties votées par
l'assemblée de son mètre et ses prédécesseurs.
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LC
Le 15/04/2010 22:19, aigle wrote:
Si cela continue, les patrons embaucheront des voyous pour botter le cul
des preneurs d'otage, une sorte de milice pro-patron contre une milice
pro-syndicat.



C'est déjà le cas mais ils ont des cravates, sont télégéniques, et
utilisent les outils du mètre pour "baiser mieux pour gagner plus".
Avatar
PAP
"AlainD" a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4bc784ff$0$2960$

"koumac" a écrit dans le message de news:
4bc77cba$0$2967$

"aigle" a écrit dans le message de news:
4bc774d1$0$22043$
Hélas non, le qualificatif de vol ne peut pas s'appliquer dans une
délocalisation; un emploie n'est pas un bien personnel. Légalement, on
peut licencier les gens en leur payant ce que la loi prévoir.



Mais dans les cas de séquestration , c'est quasi toujours pour avoir des
indemmitées extra légales très conséquente .



C'est combien "très conséquentes"?



ben actuellement, la dernière prise d'otages (ou menace de faire sauter
l'usine), la demande est de 120 000 euros pour des salariés qui n'ont jamais
dû beaucoup dépasser le SMIC... alors qu'on leur proposait déjà 30 000
(soit, dans la même hypothèse, plus de deux ans de salaire... )

mais c'est comme les carrefours (pas les magasins, hein... :-) sans feu
rouge... au premier mort, tout change... là ce sera pareil...
parce qu'à force de "tolérer", pour éviter les vagues, ça finira
immanquablement par arriver... suffit qu'un gus, un seul, pète les plombs...
dans le genre moins agressif, si pas de victime humaine, j'attends la
première explosion d'usine... je me demande ce qu'il adviendrait, *en droit*
(mais dans ces dossiers, il semble que le droit n'a plus cours...)

--
PAP

--
PAP
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PAP
"Amandine Parmesan" a écrit dans le message de groupe de
discussion :

Et puis faut comprendre la colere des gens qui perdent leur emploi a
cause sans raison valable.



définir "raison valable"... et *valable* pour qui ?

Toute l'ambiguité est là...

--
PAP
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paul uks
Le 15/04/2010 23:33, AlainD a écrit :

Ben si on peut si c'est le cas. Exemple concret. Une entreprise déménage les
machines pendant les congés de Noël sans prévenir les salariés et encore
moins les élus. *Le juge a parlé de hold up* subit par les salariés.



Le juge après avoir parlé et évidemment être oralement compris toujours
différemment par les parties, rédige inévitablement !

Si vous avez un jugement faisant là état au dispositif d'un *hold up* je
serais trés disposé à le le lire !
A défaut votre exemple supposé concret, n'est que propos pipo !