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Rip Hopkins

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Octave
En voyant cet article :

http://www.lemonde.fr/culture/article/2008/11/15/le-dejeuner-sur-l-herbe-nouvelle-version-n-ira-pas-au-musee-d-orsay_1119114_3246.html#ens_id=1119178

j'ai fini par tomber sur ce site :

http://www.riphopkins.com/works/45

autoportraits avec mise en situation dans un lieu réel !
Vraiment étonnant, on finit par imaginer le rapport du photographe avec
les personnes de l'environnement choisi pour otenir la situation
souhaitée, suivant les situations; avec des demandes écrites ou à
l'arrache.
Il a aussi un travail avec la mode, intéressant.

(glisser sa souris sur son nom pour voir les menus)

Il doit être très connu, vu le nombre de journaux qui en parlent (et
les
boulots pour des tas de marques) !

--
Octave
www.octav.fr

10 réponses

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Eric_O
Denis Cil wrote:


C'est la description d'un monde, avec un certain recul et un point de
vue critique.



Quel point de vue critique ?




Moi ça me fait panser à de Gaulle :

" une certaine idée que je me fais de la France "

certaine idée, certaine critique, cette forme de language permet de ne rien
expliquer du tout,
une certain point de vue qui est le mien, on attend de savoir lequel ?

ricco
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jpw
"Octave" a écrit

la mise en scène est vraie, les psersonnages sont vrais dans un vrai
décor, mais la situation est fausse ?






Je ne comprends rien...



parce que tu manques de simplicié
tu passes ton temps à te branler le ciboulot et tu voudrais

qu'on fasse pareil

jpw
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filh
Ghost Rider <"Ghost Rider"@compuserve.com> wrote:

Octave a écrit :

> Ah, d'accord !
> Juste pour expliquer un peu, si c'est possible, on peut écouter, au
> moins, le début de l'interview, ici (lien juste au-dessus de l'image) :
>
> http://www.riphopkins.com/works/15-6

Je te remercie pour ce lien ,et je trouve bien dans cette présentation
et cette interview le reflet de ce que j'ai ressenti : Rip Hopkins
photographie l'indicible, le non-dit, les temps faibles de l'existence,
l'entre-deux, il fuit les effets etc...
Mais justement, où va-t-il ainsi ? Il va droit dans le mur de la vacuité
totale.



En es tu sûr ? ...
Et sinon...

Le vide est là où justement se combine le monde.

La peur du vide qui t'étreint n'est-elle pas plus le symptome de tes
peurs que de ces photos là (Que je ne trouve pas personnellement vides).

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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jpw
"Ghost Rider" <"Ghost Rider"@compuserve.com> a écrit dans le message de
news: 49205ac3$0$964$
Octave a écrit :

Ah, d'accord !
Juste pour expliquer un peu, si c'est possible, on peut écouter, au
moins, le début de l'interview, ici (lien juste au-dessus de l'image) :

http://www.riphopkins.com/works/15-6



Je te remercie pour ce lien ,et je trouve bien dans cette présentation et
cette interview le reflet de ce que j'ai ressenti : Rip Hopkins
photographie l'indicible, le non-dit, les temps faibles de l'existence,
l'entre-deux, il fuit les effets etc...
Mais justement, où va-t-il ainsi ? Il va droit dans le mur de la vacuité
totale.

Tiens, un exemple qui me touche plus particulièrement:
http://www.riphopkins.com/works/25-2
C'est l'exemple même de la photo tellement dénuée d'effet qu'elle perd
toute signification. On ne voit rien du manège, et pourtant, ça dit des
choses, un manège ; on ne voit pas la tête du cheval et pourtant, Dieu
sait si un cheval exprime des choses dans son regard ; la cavalière fixe
l'objectif d'un air absent et pourtant, une femme peut en dire des choses
dans son regard ; elle est immobile sur un cheval immobile et pourtant, ça
en dit des choses une cavalière en action sur un cheval en action et
finalement la scène n'est éclairée que par un coup de flash de face qui
fait ressortir la culotte d'équitation blanche de la cavalière et laisse
son visage dans l'ombre.
Une horreur prise à l'Instamatic !
Que peut-on dire sur le pouvoir d'évocation d'une telle photo dont on a
justement gommé tous les éléments qui expriment quelque chose ?
Et il faut lire le texte: une platitude de guide touristique de syndicat
d'initiative de la France profonde avec ce monument d'humour: "A cheval"
sur Marnes-la-Coquette et Vaucresson... !
Rip Hopkins a compris son époque: plus c'est creux, plus on se pâme !



est ce la peine de discutailler ainsi ?

c'est de la photo de merde

du même tonneau que les photos d'octav

jpw
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jpw
"Eric_O" <d.francoise32[nospam]@aliceadsl.fr> a écrit

Moi ça me fait panser à de Gaulle :



c'est vrai qu'il avait de la panse.

jpw
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filh
Denis Cil wrote:

"Octave" a écrit dans le message de
news:49204906$0$15524$
> Le 16/11/2008, Ghost Rider a supposé :

>> C'est de la photo MacDo: aucun goût, et on l'oublie tout de suite, c'est
>> fait pour.
>>
>
> C'est la description d'un monde, avec un certain recul et un point de
> vue critique.

Quel point de vue critique ?



Et puis qu'est-ce qu'un "point de vue" un endroit d'où l'on voit tout et
bien mieux qu'ailleurs ? C'est officiel ? Même à l'écart de la bien-pensance
propre sur soi ?



Là on est dans le gros cliché. C'est quoi cette revendication d'un
« mieux » d'un » officiel » d'une « bien pensance » ?


Cela m'a beaucoup amusé, j'ai tout de suite pensé à Manhattan, lorsque
Woodie Allen rencontre Diane Keaton au MoMA il me semble...



Oui mais d'un autre côté on peut aussi dire la même chose dans l'autre
sens en citant l'Assomoir...

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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Eric_O
Ghost Rider" <"Ghost Rider wrote:
Tiens, un exemple qui me touche plus particulièrement:
http://www.riphopkins.com/works/25-2
C'est l'exemple même de la photo tellement dénuée d'effet qu'elle perd
toute signification. On ne voit rien du manège, et pourtant, ça dit
des choses, un manège ; on ne voit pas la tête du cheval et pourtant,
Dieu sait si un cheval exprime des choses dans son regard ; la
cavalière fixe l'objectif d'un air absent et pourtant, une femme peut
en dire des choses dans son regard ; elle est immobile sur un cheval
immobile et pourtant, ça en dit des choses une cavalière en action
sur un cheval en action et finalement la scène n'est éclairée que par
un coup de flash de face qui fait ressortir la culotte d'équitation
blanche de la cavalière et laisse son visage dans l'ombre.
Une horreur prise à l'Instamatic !
Que peut-on dire sur le pouvoir d'évocation d'une telle photo dont on
a justement gommé tous les éléments qui expriment quelque chose ?
Et il faut lire le texte: une platitude de guide touristique de
syndicat d'initiative de la France profonde avec ce monument
d'humour: "A cheval" sur Marnes-la-Coquette et Vaucresson... !
Rip Hopkins a compris son époque: plus c'est creux, plus on se pâme !

GR



Et tu dis que la photo est dans un catalogue censé faire publicité pour le
hara ?
j'ai lu le texte, qui a fait ça, textes et photos, la même personne ?
non, mais c'est assez épatant d'arriver à ce résultat, un grand de la photo
, un photographe de Versaille ?
Un no-photographe de la non-photo ?

ricco
Avatar
Octave
Il se trouve que Ghost Rider a formulé :



Je te remercie pour ce lien ,et je trouve bien dans cette présentation et
cette interview le reflet de ce que j'ai ressenti : Rip Hopkins photographie
l'indicible, le non-dit, les temps faibles de l'existence, l'entre-deux, il
fuit les effets etc...
Mais justement, où va-t-il ainsi ? Il va droit dans le mur de la vacuité
totale.



En regardant de loin, je veux dire en voyant tout ce qu'il a fait.
Comme
le disait plus haut Pierre Pallier, il semble proche du monde sur
lequel
il se penche. Il semble aussi se poser la question de l'importance de
la
photographie aujourd'hui pour montrer le monde en tenant compte de ce
monde, justement. On y voit à chaque image l'humanité de ceux qui sont
là. Il est question d'aller vers l'autre et de partager, de participer,
ce qui n'est pas courant du tout chez un reporter. J'ai souvent
beaucoup
de mal avec le photo-journalisme (à cheval entre la photo d'expo, le
scoop et le fait à rapporter). Là, pour une fois, le sujet pris en
photo
semble exister, il est "dans" la mise en scène, il y participe. Ca me
paraît plus honnête.



Tiens, un exemple qui me touche plus particulièrement:
http://www.riphopkins.com/works/25-2
C'est l'exemple même de la photo tellement dénuée d'effet qu'elle perd toute
signification. On ne voit rien du manège, et pourtant, ça dit des choses, un
manège ; on ne voit pas la tête du cheval et pourtant, Dieu sait si un cheval
exprime des choses dans son regard ; la cavalière fixe l'objectif d'un air
absent et pourtant, une femme peut en dire des choses dans son regard ; elle
est immobile sur un cheval immobile et pourtant, ça en dit des choses une
cavalière en action sur un cheval en action et finalement la scène n'est
éclairée que par un coup de flash de face qui fait ressortir la culotte
d'équitation blanche de la cavalière et laisse son visage dans l'ombre.
Une horreur prise à l'Instamatic !
Que peut-on dire sur le pouvoir d'évocation d'une telle photo dont on a
justement gommé tous les éléments qui expriment quelque chose ?
Et il faut lire le texte: une platitude de guide touristique de syndicat
d'initiative de la France profonde avec ce monument d'humour: "A cheval" sur
Marnes-la-Coquette et Vaucresson... !
Rip Hopkins a compris son époque: plus c'est creux, plus on se pâme !





Oui, je n'aime pas particulièrement cette image. Peut-être en grand
est-elle meilleure ?
Dans ce que je pourrais y chercher, ce serait tout pour le visage, tout
pour le regard de cette jeune fille. Il y a quelque chose là, je pense.

Pour le flash, je ne suis pas sûr, je vois plutôt une lumière naturelle
venant de l'extérieur, d'un peu en bas. L'image donne de l'importance à
la masse du cheval et au regard perdu de la fille.

--
Octave
www.octav.fr
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filh
Octave wrote:

. On y voit à chaque image l'humanité de ceux qui sont
là. Il est question d'aller vers l'autre et de partager, de participer,
ce qui n'est pas courant du tout chez un reporter. J'ai souvent
beaucoup
de mal avec le photo-journalisme (à cheval entre la photo d'expo, le
scoop et le fait à rapporter). Là, pour une fois, le sujet pris en
photo
semble exister, il est "dans" la mise en scène, il y participe. Ca me
paraît plus honnête.



Me too :) Non, il semble que assez bizarrement cet aspect neutre donne
aussl l'impression d'une acceptation totale de la photo sans jouer un
rôle autre le que le sien propre.

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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Denis Cil
"FiLH" a écrit dans le message de
news:1iqihtn.h5k5wj1ry512vN%
Denis Cil wrote:

"Octave" a écrit dans le message de
news:49204906$0$15524$
> Le 16/11/2008, Ghost Rider a supposé :

>> C'est de la photo MacDo: aucun goût, et on l'oublie tout de suite,
>> c'est
>> fait pour.
>>
>
> C'est la description d'un monde, avec un certain recul et un point de
> vue critique.

Quel point de vue critique ?



Et puis qu'est-ce qu'un "point de vue" un endroit d'où l'on voit tout et
bien mieux qu'ailleurs ? C'est officiel ? Même à l'écart de la
bien-pensance
propre sur soi ?



Là on est dans le gros cliché. C'est quoi cette revendication d'un
« mieux » d'un » officiel » d'une « bien pensance » ?



J'ai écris, textuellement :-), le contraire : Si, à l'écart, en bordure, de
la bien-pensance et de "son point de vue" officiel et bourgeois que tu
critiques, il existe des codes, des postures, des passages obligés, alors ce
sont les mêmes dictats, la même oppression, n'ayant qu'un seul but :
s'établir à la place de l'autre.
Incurable attitude de l'autruiche.


Cela m'a beaucoup amusé, j'ai tout de suite pensé à Manhattan, lorsque
Woodie Allen rencontre Diane Keaton au MoMA il me semble...



Oui mais d'un autre côté on peut aussi dire la même chose dans l'autre
sens en citant l'Assomoir...



Ah !? Tu vois l'embryon d'une critique sociale dans les photos d'Hopkins ?
Rip de son prénom.

--
Denis
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