Non respect du droit à l'image, dénonciation calomnieuse.
Ce site est une déchetterie subversive.
On voit quand même que la photo est une arme qu'il ne faut pas mettre entre
les mains des antisociaux.
Espérons que les policiers vont demander chacun 500 000 eurso pour atteinte
du droit à l'image et respect vie privée, préjudice moral et mise dans
l'anxiété.
C'est un bon résumé de ton point de vue puisque ton expérience personnelle infirme les conclusions du Sénat et du rapport Bodin qui s'inquiètaient de la sélection sociale et la reproduction des élites en CPGE. A chacun ses convictions, pour ma part, le débat est clos.
A ceci je répondrai que les deux ne s'excluent pas mutuellement. Il s'agit de deux aspects différents des mêmes phénomènes. Le sénat écrit ce qui est sa vérité, et j'écris la mienne, qui la vaut bien. La vérité du sénat, c'est celle des grands nombres mais où on chercherait, en vain en tous cas dans ce que tu cites, l'amorce d'une véritable causalité prouvée. Pour ma part, j'estime que mon cas n'est pas fortuit et qu'à condition de savoir et de vouloir, on peut. Mais cette vision que certains trouveront excessivement personnelle n'est évidemment pas, dans notre monde conformiste, en odeur de sainteté.
-- Ghost Rider
"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ
Le 26/12/2010 15:47, Gnafron a écrit :
"Ghost-Rider"<Ghost-Rider@compuserve.com> a écrit dans le message de
Je n'y crois guère.
C'est un bon résumé de ton point de vue puisque ton expérience
personnelle infirme les conclusions du Sénat et du rapport Bodin qui
s'inquiètaient de la sélection sociale et la reproduction des élites en
CPGE. A chacun ses convictions, pour ma part, le débat est clos.
A ceci je répondrai que les deux ne s'excluent pas mutuellement.
Il s'agit de deux aspects différents des mêmes phénomènes.
Le sénat écrit ce qui est sa vérité, et j'écris la mienne, qui la vaut bien.
La vérité du sénat, c'est celle des grands nombres mais où on
chercherait, en vain en tous cas dans ce que tu cites, l'amorce d'une
véritable causalité prouvée.
Pour ma part, j'estime que mon cas n'est pas fortuit et qu'à condition
de savoir et de vouloir, on peut.
Mais cette vision que certains trouveront excessivement personnelle
n'est évidemment pas, dans notre monde conformiste, en odeur de sainteté.
C'est un bon résumé de ton point de vue puisque ton expérience personnelle infirme les conclusions du Sénat et du rapport Bodin qui s'inquiètaient de la sélection sociale et la reproduction des élites en CPGE. A chacun ses convictions, pour ma part, le débat est clos.
A ceci je répondrai que les deux ne s'excluent pas mutuellement. Il s'agit de deux aspects différents des mêmes phénomènes. Le sénat écrit ce qui est sa vérité, et j'écris la mienne, qui la vaut bien. La vérité du sénat, c'est celle des grands nombres mais où on chercherait, en vain en tous cas dans ce que tu cites, l'amorce d'une véritable causalité prouvée. Pour ma part, j'estime que mon cas n'est pas fortuit et qu'à condition de savoir et de vouloir, on peut. Mais cette vision que certains trouveront excessivement personnelle n'est évidemment pas, dans notre monde conformiste, en odeur de sainteté.
-- Ghost Rider
"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ
vincent
Le 26/12/2010 15:48, Ghost-Rider a écrit :
Le 26/12/2010 15:09, vincent a écrit :
Le 26/12/2010 14:53, Ghost-Rider a écrit :
...
la probabilité pour un élève qui a eu un baccalauréat général avec mention d'intégrer une de ces classes est deux fois plus forte s'il est fils de cadre que s'il est fils d'ouvrier."
La véritable injustice, c'est l'ignorance de ces cursus chez les parents des classes populaires et leur inaptitude à envisager un avenir différent du leur pour leurs enfants. Je l'ai constaté souvent moi-même : pour la chef d'atelier sortie du rang d'une de nos usines, le summum de l'ascension sociale pour sa fille était d'avoir son salon de coiffure. Elle ne pouvait tout simplement pas imaginer qu'elle puisse devenir ingénieur ou haut fonctionnaire. En bref, si on veut plus de fils d'ouvriers dans les prépas, il faut surtout communiquer sur celles-ci et convaincre les parents.
m'enfin, les enfants peuvent aussi se prendre en main. c'est beaucoup plus facile de se renseigner maintenant qu'il y a 20 ans.
Oui aussi. Ça n'a plus rien à voir grâce à internet. Tout est sur la toile. Mais la pression du conformisme social reste très forte. Sans l'aide des parents, il faut vraiment la foi chevillée au corps pour faire une prépa quand toute la classe n'y songe même pas ou tend à décourager celui qui y pense.
Tout a fait.
C'est pour ça que je pense que, pour nuancer ce que dit Gnafron, tout se décide en fait bien avant, dans le choix des petites classes qui mèneront naturellement aux prépas.
Un contrôle continu, en quelque sorte :)
Là, l'influence des "bons" parents qui mettront leurs "bons" enfants dans la "bonne" classe et qui se connaissent et s'épaulent est très importante. Pour moi, ce n'est pas tant une question de statut social ou de résidence, qu'une question de vision de l'avenir des enfants par leurs parents.
-- vincent.
Le 26/12/2010 15:48, Ghost-Rider a écrit :
Le 26/12/2010 15:09, vincent a écrit :
Le 26/12/2010 14:53, Ghost-Rider a écrit :
...
la probabilité pour un élève qui a eu
un baccalauréat général avec mention d'intégrer une de ces classes est
deux fois plus forte s'il est fils de cadre que s'il est fils
d'ouvrier."
La véritable injustice, c'est l'ignorance de ces cursus chez les parents
des classes populaires et leur inaptitude à envisager un avenir
différent du leur pour leurs enfants.
Je l'ai constaté souvent moi-même : pour la chef d'atelier sortie du
rang d'une de nos usines, le summum de l'ascension sociale pour sa fille
était d'avoir son salon de coiffure. Elle ne pouvait tout simplement pas
imaginer qu'elle puisse devenir ingénieur ou haut fonctionnaire.
En bref, si on veut plus de fils d'ouvriers dans les prépas, il faut
surtout communiquer sur celles-ci et convaincre les parents.
m'enfin, les enfants peuvent aussi se prendre en main. c'est beaucoup
plus facile de se renseigner maintenant qu'il y a 20 ans.
Oui aussi. Ça n'a plus rien à voir grâce à internet. Tout est sur la toile.
Mais la pression du conformisme social reste très forte. Sans l'aide des
parents, il faut vraiment la foi chevillée au corps pour faire une prépa
quand toute la classe n'y songe même pas ou tend à décourager celui qui
y pense.
Tout a fait.
C'est pour ça que je pense que, pour nuancer ce que dit Gnafron, tout se
décide en fait bien avant, dans le choix des petites classes qui
mèneront naturellement aux prépas.
Un contrôle continu, en quelque sorte :)
Là, l'influence des "bons" parents qui mettront leurs "bons" enfants
dans la "bonne" classe et qui se connaissent et s'épaulent est très
importante.
Pour moi, ce n'est pas tant une question de statut social ou de
résidence, qu'une question de vision de l'avenir des enfants par leurs
parents.
la probabilité pour un élève qui a eu un baccalauréat général avec mention d'intégrer une de ces classes est deux fois plus forte s'il est fils de cadre que s'il est fils d'ouvrier."
La véritable injustice, c'est l'ignorance de ces cursus chez les parents des classes populaires et leur inaptitude à envisager un avenir différent du leur pour leurs enfants. Je l'ai constaté souvent moi-même : pour la chef d'atelier sortie du rang d'une de nos usines, le summum de l'ascension sociale pour sa fille était d'avoir son salon de coiffure. Elle ne pouvait tout simplement pas imaginer qu'elle puisse devenir ingénieur ou haut fonctionnaire. En bref, si on veut plus de fils d'ouvriers dans les prépas, il faut surtout communiquer sur celles-ci et convaincre les parents.
m'enfin, les enfants peuvent aussi se prendre en main. c'est beaucoup plus facile de se renseigner maintenant qu'il y a 20 ans.
Oui aussi. Ça n'a plus rien à voir grâce à internet. Tout est sur la toile. Mais la pression du conformisme social reste très forte. Sans l'aide des parents, il faut vraiment la foi chevillée au corps pour faire une prépa quand toute la classe n'y songe même pas ou tend à décourager celui qui y pense.
Tout a fait.
C'est pour ça que je pense que, pour nuancer ce que dit Gnafron, tout se décide en fait bien avant, dans le choix des petites classes qui mèneront naturellement aux prépas.
Un contrôle continu, en quelque sorte :)
Là, l'influence des "bons" parents qui mettront leurs "bons" enfants dans la "bonne" classe et qui se connaissent et s'épaulent est très importante. Pour moi, ce n'est pas tant une question de statut social ou de résidence, qu'une question de vision de l'avenir des enfants par leurs parents.
-- vincent.
Charles Vassallo
Ghost-Rider a écrit :
la probabilité pour un élève qui a eu un baccalauréat général avec mention d'intégrer une de ces classes est deux fois plus forte s'il est fils de cadre que s'il est fils d'ouvrier."
La véritable injustice, c'est l'ignorance de ces cursus chez les parents des classes populaires et leur inaptitude à envisager un avenir différent du leur pour leurs enfants.
m'enfin, les enfants peuvent aussi se prendre en main. c'est beaucoup plus facile de se renseigner maintenant qu'il y a 20 ans.
Oui aussi. Ça n'a plus rien à voir grâce à internet. Tout est sur la toile. Mais la pression du conformisme social reste très forte. Sans l'aide des parents, il faut vraiment la foi chevillée au corps pour faire une prépa
Web ou pas, je doute qu'on soit capable de se prendre en main à 17 ans davantage que je ne l'étais à mon époque et capable de se lancer dans un cursus auquel personne autour de soi n'a idée de ce que ça va être. Evidemment que ça aide que des parents soient passés par là. Ce n'est pas que l'école soit si mal faite et si sélective que ça pour les enfants -- encore qu'on peut se demander si des enseignants qui n'ont pas connu le petit enfer des prépas soient d'un grand secours pour forcer les vocations --, c'est surtout qu'il y a des parents qui savent mieux s'en servir que d'autres.
Charles
Ghost-Rider a écrit :
la probabilité pour un élève qui a eu
un baccalauréat général avec mention d'intégrer une de ces classes est
deux fois plus forte s'il est fils de cadre que s'il est fils
d'ouvrier."
La véritable injustice, c'est l'ignorance de ces cursus chez les parents
des classes populaires et leur inaptitude à envisager un avenir
différent du leur pour leurs enfants.
m'enfin, les enfants peuvent aussi se prendre en main. c'est beaucoup
plus facile de se renseigner maintenant qu'il y a 20 ans.
Oui aussi. Ça n'a plus rien à voir grâce à internet. Tout est sur la toile.
Mais la pression du conformisme social reste très forte. Sans l'aide des
parents, il faut vraiment la foi chevillée au corps pour faire une prépa
Web ou pas, je doute qu'on soit capable de se prendre en main à 17 ans
davantage que je ne l'étais à mon époque et capable de se lancer dans un
cursus auquel personne autour de soi n'a idée de ce que ça va être.
Evidemment que ça aide que des parents soient passés par là. Ce n'est
pas que l'école soit si mal faite et si sélective que ça pour les
enfants -- encore qu'on peut se demander si des enseignants qui n'ont
pas connu le petit enfer des prépas soient d'un grand secours pour
forcer les vocations --, c'est surtout qu'il y a des parents qui savent
mieux s'en servir que d'autres.
la probabilité pour un élève qui a eu un baccalauréat général avec mention d'intégrer une de ces classes est deux fois plus forte s'il est fils de cadre que s'il est fils d'ouvrier."
La véritable injustice, c'est l'ignorance de ces cursus chez les parents des classes populaires et leur inaptitude à envisager un avenir différent du leur pour leurs enfants.
m'enfin, les enfants peuvent aussi se prendre en main. c'est beaucoup plus facile de se renseigner maintenant qu'il y a 20 ans.
Oui aussi. Ça n'a plus rien à voir grâce à internet. Tout est sur la toile. Mais la pression du conformisme social reste très forte. Sans l'aide des parents, il faut vraiment la foi chevillée au corps pour faire une prépa
Web ou pas, je doute qu'on soit capable de se prendre en main à 17 ans davantage que je ne l'étais à mon époque et capable de se lancer dans un cursus auquel personne autour de soi n'a idée de ce que ça va être. Evidemment que ça aide que des parents soient passés par là. Ce n'est pas que l'école soit si mal faite et si sélective que ça pour les enfants -- encore qu'on peut se demander si des enseignants qui n'ont pas connu le petit enfer des prépas soient d'un grand secours pour forcer les vocations --, c'est surtout qu'il y a des parents qui savent mieux s'en servir que d'autres.
Charles
Stephane Legras-Decussy
Le 24/12/2010 09:38, Ghost-Rider a écrit :
Là, je crois que tu es à côté de la plaque, pour Sciences-Po en tous cas, il faudrait déjà avoir le temps d'en perdre,
euh, faut arrêter, je parle de centre d'interet et loisir... personne ne travaille sans faire de pause, c'est néfaste, improductif... ceux qui le prétendent sont des menteurs.
là le petit gars que je connais, reviens de son année à l'étranger (au Japon)... ça en branlait pas des masses...
l'effet produit est juste, si j'ai bien compris, de plus pouvoir voir un japonais en peinture... :-)
Le 24/12/2010 09:38, Ghost-Rider a écrit :
Là, je crois que tu es à côté de la plaque, pour Sciences-Po en tous
cas, il faudrait déjà avoir le temps d'en perdre,
euh, faut arrêter, je parle de centre d'interet
et loisir... personne ne travaille sans faire de pause,
c'est néfaste, improductif... ceux qui le prétendent sont des menteurs.
là le petit gars que je connais, reviens de son année à l'étranger
(au Japon)... ça en branlait pas des masses...
l'effet produit est juste, si j'ai bien compris, de plus
pouvoir voir un japonais en peinture... :-)
Là, je crois que tu es à côté de la plaque, pour Sciences-Po en tous cas, il faudrait déjà avoir le temps d'en perdre,
euh, faut arrêter, je parle de centre d'interet et loisir... personne ne travaille sans faire de pause, c'est néfaste, improductif... ceux qui le prétendent sont des menteurs.
là le petit gars que je connais, reviens de son année à l'étranger (au Japon)... ça en branlait pas des masses...
l'effet produit est juste, si j'ai bien compris, de plus pouvoir voir un japonais en peinture... :-)