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Tx de ressort au civil, et défense ne fournit pas ses pièces avt audience

15 réponses
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nobody_nowhere
Bonjour,

suite aux informations qui m'ont été donné ici même (différence "avoué" /
"avocat" par exemple), je me suis donc rendu chez un avoué hier soir.

Alors que je m'apprétais à contester en appel une décision prise "en premier
ressort", l'avoué en question, qui avait l'air compétent et qui adoptait
visiblement parfaitement ma cause, m'a dit que mon dossier n'était sans
doute (mais il n'a pas été totalement affirmatif !)... pas suceptible
d'appel pour la raison suivante :
- s'agissant d'un recours d'une seule personne contre une seule autre
personne (je suis le demandeur dans l'affaire), le taux de ressort pour
l'appel s'apprécie "fait par fait" des constituants des chefs de ma demande,
c'est à dire, que l'un des postes des chefs de ma demande devrait A LUI SEUL
dépasser le taux de ressort (3.800 Euros à ce jour) pour que l'appel soit
recevable.

Or, je demande réparation pour diverses choses* (voir ci-dessous), comme par
exemple le remboursement de sommes que j'ai versées aux locataires à
l'entrée dans les lieux pour des travaux constatés non réalisés lors de
l'EDL de sortie, préavis de départ (non réglé malgré lettre de congé m'ayant
été adressée le jour même du départ, clefs abandonnées chez le gardien !),
ainsi que pour des dégradation supplémentaires constatées par l'EDL de
sortie et perte de clefs et "bip" télécommande porte parking, etc. Bref,
plus de 5.500 euros au total...

A mon sens, tous ces préjudices, bien que ne relevant pas à proprement
parler "des mêmes faits", terme exact employé par l'article 32.xx - je n'ai
pas noté la suite...) du NCPC, relèvent tout de même selon moi de "faits
connexes" (terme également présent dans cet article du NCPCP, mais sujet à
interprêtation, comme c'est -trop !-souvent le cas...), relatifs à la non
exécution d'un contrat de bail (puisque c'est le seul lien entre demandeur
et défendeur).

Dans le cas qui m'intéresse, aucune de mes demandes ne dépasse en effet à
elle seule le taux de ressort de 3.800 Euros. Il faut cumuler au moins deux
"faits" (ou chefs de la demande) pour atteindre cette somme.

En raison de cette interprêtation possible du NCPC sur le mot "connexe",
puis-je selon vous faire appel ou non ?

* je précise que, malgré les évidences "morales" (mais pas assez techniques,
j'en conviens) de mon dossier, j'ai été débouté en première instance car
j'avais mal préparé mes arguments, faute aussi pour moi d'avoir été informé
qu'il y avait un avocat côté défense (j'ai été mis devant le fait accompli
au moment même de l'audience, devant la présidente du Tribunal, qui n'en a
eu cure, le défendeur ne se présentant même pas lui-même...). Je n'ai donc
bien entendu été destinataire d'aucune des pièces produites en défense avant
cette audience. En conséquence (?), les attendus du jugement ne sont qu'un
"copier-coller" intégral des arguments de la défense, au mot près (l'avocat
a du fournir la disquette de ses écrits, ce n'est pas possible autrement !),
et reflètent pourtant carrément l'inverse de la vérité. Par exemple, il est
dit que l'appart est "rendu en meilleur état qu'à l'entrée", alors que les
EDL d'entrée et de sortie, réalisés par le même huissier d'ailleurs, font
apparaitre des dégradations supplémentaires en sortie ! Mais là encore,
l'avocat de la défense a présenté son dossier, entièrement agrafé, en
classant l'EDL d'entrée APRES celui de sortie, si bien qu'en lisant sans
attention, on peut prendre l'un pour l'autre ! Alors, "ruse" d'avocat
(marron !) et/ou laxisme intégral du Tribunal ???

D'ailleurs, a-t-on ainsi le droit de préparer sa défense "dans l'ombre", au
travers ou non des services d'un avocat, et celui-ci a-t-il le droit de ne
présenter ses pièces à la partie adverse (moi en l'occurence) que durant
l'audience ? Puis-je contester cette situation ? Et si oui, comment faire
SVP ?

Merci de votre aide et de vos conseils.

10 réponses

1 2
Avatar
Loulou le Fou
"nobody_nowhere" a écrit dans le message de
news:40725e62$0$14175$
Bonjour,

suite aux informations qui m'ont été donné ici même (différence "avoué" /
"avocat" par exemple), je me suis donc rendu chez un avoué hier soir.

Alors que je m'apprétais à contester en appel une décision prise "en


premier
ressort", l'avoué en question, qui avait l'air compétent et qui adoptait
visiblement parfaitement ma cause, m'a dit que mon dossier n'était sans
doute (mais il n'a pas été totalement affirmatif !)... pas suceptible
d'appel pour la raison suivante :
- s'agissant d'un recours d'une seule personne contre une seule autre
personne (je suis le demandeur dans l'affaire), le taux de ressort pour
l'appel s'apprécie "fait par fait" des constituants des chefs de ma


demande,
c'est à dire, que l'un des postes des chefs de ma demande devrait A LUI


SEUL
dépasser le taux de ressort (3.800 Euros à ce jour) pour que l'appel soit
recevable.

Or, je demande réparation pour diverses choses* (voir ci-dessous), comme


par
exemple le remboursement de sommes que j'ai versées aux locataires à
l'entrée dans les lieux pour des travaux constatés non réalisés lors de
l'EDL de sortie, préavis de départ (non réglé malgré lettre de congé


m'ayant
été adressée le jour même du départ, clefs abandonnées chez le gardien !),
ainsi que pour des dégradation supplémentaires constatées par l'EDL de
sortie et perte de clefs et "bip" télécommande porte parking, etc. Bref,
plus de 5.500 euros au total...

A mon sens, tous ces préjudices, bien que ne relevant pas à proprement
parler "des mêmes faits", terme exact employé par l'article 32.xx - je


n'ai
pas noté la suite...) du NCPC, relèvent tout de même selon moi de "faits
connexes" (terme également présent dans cet article du NCPCP, mais sujet à
interprêtation, comme c'est -trop !-souvent le cas...),



Il s'agit de l'art.35 NCPC..(+ certains articles du code d'organisation
judiciaire) la connexité me semble effectivement un bon moyen de droit..


relatifs à la non
exécution d'un contrat de bail (puisque c'est le seul lien entre demandeur
et défendeur).

Dans le cas qui m'intéresse, aucune de mes demandes ne dépasse en effet à
elle seule le taux de ressort de 3.800 Euros. Il faut cumuler au moins


deux
"faits" (ou chefs de la demande) pour atteindre cette somme.

En raison de cette interprêtation possible du NCPC sur le mot "connexe",
puis-je selon vous faire appel ou non ?



Je pense, oui.

* je précise que, malgré les évidences "morales" (mais pas assez


techniques,
j'en conviens) de mon dossier, j'ai été débouté en première instance car
j'avais mal préparé mes arguments, faute aussi pour moi d'avoir été


informé
qu'il y avait un avocat côté défense (j'ai été mis devant le fait accompli
au moment même de l'audience, devant la présidente du Tribunal, qui n'en a
eu cure, le défendeur ne se présentant même pas lui-même...). Je n'ai donc
bien entendu été destinataire d'aucune des pièces produites en défense


avant
cette audience. En conséquence (?), les attendus du jugement ne sont qu'un
"copier-coller" intégral des arguments de la défense, au mot près


(l'avocat
a du fournir la disquette de ses écrits, ce n'est pas possible autrement


!),
et reflètent pourtant carrément l'inverse de la vérité. Par exemple, il


est
dit que l'appart est "rendu en meilleur état qu'à l'entrée", alors que les
EDL d'entrée et de sortie, réalisés par le même huissier d'ailleurs, font
apparaitre des dégradations supplémentaires en sortie ! Mais là encore,
l'avocat de la défense a présenté son dossier, entièrement agrafé, en
classant l'EDL d'entrée APRES celui de sortie, si bien qu'en lisant sans
attention, on peut prendre l'un pour l'autre ! Alors, "ruse" d'avocat
(marron !) et/ou laxisme intégral du Tribunal ???




Lol ! Un praticien en fait ce qu'il en veut d'un demandeur néophyte !

D'ailleurs, a-t-on ainsi le droit de préparer sa défense "dans l'ombre",


au
travers ou non des services d'un avocat, et celui-ci a-t-il le droit de ne
présenter ses pièces à la partie adverse (moi en l'occurence) que durant
l'audience ? Puis-je contester cette situation ? Et si oui, comment


faire
SVP ?



Je te conseille de prendre un avocat, car tu sembles ignorer les principes
procéduraux de base, tels que le principe des droits de la défense, la
communication des pièces adverses dans un temps suffisant, la pratique du
renvoi, et la rédaction de conclusions suivant un syllogisme juridique...

Merci de votre aide et de vos conseils.




Avatar
Loulou le Fou
"nobody_nowhere" a écrit dans le message de
news:40725e62$0$14175$
Bonjour,

suite aux informations qui m'ont été donné ici même (différence "avoué" /
"avocat" par exemple), je me suis donc rendu chez un avoué hier soir.

Alors que je m'apprétais à contester en appel une décision prise "en


premier
ressort", l'avoué en question, qui avait l'air compétent et qui adoptait
visiblement parfaitement ma cause, m'a dit que mon dossier n'était sans
doute (mais il n'a pas été totalement affirmatif !)... pas suceptible
d'appel pour la raison suivante :
- s'agissant d'un recours d'une seule personne contre une seule autre
personne (je suis le demandeur dans l'affaire), le taux de ressort pour
l'appel s'apprécie "fait par fait" des constituants des chefs de ma


demande,
c'est à dire, que l'un des postes des chefs de ma demande devrait A LUI


SEUL
dépasser le taux de ressort (3.800 Euros à ce jour) pour que l'appel soit
recevable.

Or, je demande réparation pour diverses choses* (voir ci-dessous), comme


par
exemple le remboursement de sommes que j'ai versées aux locataires à
l'entrée dans les lieux pour des travaux constatés non réalisés lors de
l'EDL de sortie, préavis de départ (non réglé malgré lettre de congé


m'ayant
été adressée le jour même du départ, clefs abandonnées chez le gardien !),
ainsi que pour des dégradation supplémentaires constatées par l'EDL de
sortie et perte de clefs et "bip" télécommande porte parking, etc. Bref,
plus de 5.500 euros au total...

A mon sens, tous ces préjudices, bien que ne relevant pas à proprement
parler "des mêmes faits", terme exact employé par l'article 32.xx - je


n'ai
pas noté la suite...) du NCPC, relèvent tout de même selon moi de "faits
connexes" (terme également présent dans cet article du NCPCP, mais sujet à
interprêtation, comme c'est -trop !-souvent le cas...),



Il s'agit de l'art.35 NCPC..(+ certains articles du code d'organisation
judiciaire) la connexité me semble effectivement un bon moyen de droit..


relatifs à la non
exécution d'un contrat de bail (puisque c'est le seul lien entre demandeur
et défendeur).

Dans le cas qui m'intéresse, aucune de mes demandes ne dépasse en effet à
elle seule le taux de ressort de 3.800 Euros. Il faut cumuler au moins


deux
"faits" (ou chefs de la demande) pour atteindre cette somme.

En raison de cette interprêtation possible du NCPC sur le mot "connexe",
puis-je selon vous faire appel ou non ?



Je pense, oui.

* je précise que, malgré les évidences "morales" (mais pas assez


techniques,
j'en conviens) de mon dossier, j'ai été débouté en première instance car
j'avais mal préparé mes arguments, faute aussi pour moi d'avoir été


informé
qu'il y avait un avocat côté défense (j'ai été mis devant le fait accompli
au moment même de l'audience, devant la présidente du Tribunal, qui n'en a
eu cure, le défendeur ne se présentant même pas lui-même...). Je n'ai donc
bien entendu été destinataire d'aucune des pièces produites en défense


avant
cette audience. En conséquence (?), les attendus du jugement ne sont qu'un
"copier-coller" intégral des arguments de la défense, au mot près


(l'avocat
a du fournir la disquette de ses écrits, ce n'est pas possible autrement


!),
et reflètent pourtant carrément l'inverse de la vérité. Par exemple, il


est
dit que l'appart est "rendu en meilleur état qu'à l'entrée", alors que les
EDL d'entrée et de sortie, réalisés par le même huissier d'ailleurs, font
apparaitre des dégradations supplémentaires en sortie ! Mais là encore,
l'avocat de la défense a présenté son dossier, entièrement agrafé, en
classant l'EDL d'entrée APRES celui de sortie, si bien qu'en lisant sans
attention, on peut prendre l'un pour l'autre ! Alors, "ruse" d'avocat
(marron !) et/ou laxisme intégral du Tribunal ???




Lol ! Un praticien en fait ce qu'il en veut d'un demandeur néophyte !

D'ailleurs, a-t-on ainsi le droit de préparer sa défense "dans l'ombre",


au
travers ou non des services d'un avocat, et celui-ci a-t-il le droit de ne
présenter ses pièces à la partie adverse (moi en l'occurence) que durant
l'audience ? Puis-je contester cette situation ? Et si oui, comment


faire
SVP ?



Je te conseille de prendre un avocat, car tu sembles ignorer les principes
procéduraux de base, tels que le principe des droits de la défense, la
communication des pièces adverses dans un temps suffisant, la pratique du
renvoi, et la rédaction de conclusions suivant un syllogisme juridique...

Merci de votre aide et de vos conseils.




Loulou.
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nobody_nowhere
"Loulou le Fou" a dit :

Il s'agit de l'art.35 NCPC..(+ certains articles du code d'organisation
judiciaire) la connexité me semble effectivement un bon moyen de droit..



"me semble" est le seul défaut de la cuirasse ! En effet, l'avoué que j'ai
consulté hier soir me dit que je "risque gros" si l'appel est jugé abusif !


> En raison de cette interprêtation possible du NCPC sur le mot "connexe",
> puis-je selon vous faire appel ou non ?

Je pense, oui.



"je pense"... Mais qui peut me donner la "certitude" de ne pas m'engager
dans une voie sans issue, ou pire, encore plus coûteuse pour moi qu'elle ne
l'est déjà ?


Lol ! Un praticien en fait ce qu'il en veut d'un demandeur néophyte !



Ca, je le savais déjà avant de poser ma question ;-(
Mais ce que souhaiterais savoir, c'est s'il y a moyen de contrer ce qui
reste alors une MALHONNTETE (n'ayons pas peur des mots !), mais tout autant
de la part de l'avocat de la défense que de la part du Tribunal, qui
"accepte" que je sois ainsi mis devant le fait accompli !...


Je te conseille de prendre un avocat, car tu sembles ignorer les principes
procéduraux de base, tels que le principe des droits de la défense, la
communication des pièces adverses dans un temps suffisant,



Justement, en l'espèce, les pièces ne m'ont pas été communiquées du tout
avant le moment précis de l'audience, puisque l'avocat n'était même pas là
en début de séance et ne m'a donc remis dans les mains le dossier qu'il
présentait en défanse qu'au moment préci du début de l'audience entre lui et
moi devant la Cour... Ai-je un recours contre cela ?


la pratique du
renvoi, et la rédaction de conclusions suivant un syllogisme juridique...



Qui parle de "démocratie", si la justice (volontairement avec un "j"
minuscule dans ce cas !) s'attache à être la plus obscure possible et
inaccessible pour "la France d'en bas" ?

Quant à me payer un avocat, il me faut l'aide juridictionnelle, mais rien
pour autant ne me dit que la procédure ne sera pas jugée "abusive", si j'en
crois les avis seulement "mitigés", aussi bien de l'avoué d'hier soir que de
ta part...

Merci en tous cas pour ces quelques infos.
Avatar
Bluedeep
"nobody_nowhere" escribió en el mensaje
news:4072782a$0$14153
Justement, en l'espèce, les pièces ne m'ont pas été communiquées du tout
avant le moment précis de l'audience,



Et pourquoi n'avez vous pas sollicité un report ?

Qui parle de "démocratie", si la justice (volontairement avec un "j"
minuscule dans ce cas !) s'attache à être la plus obscure possible et
inaccessible pour "la France d'en bas" ?



C'est vous qui faites le choix de faire le boulot vous même plutôt que de
faire appel à un pro.
C'est valable de la meme manière pour la plomberie de votre maison t ou la
mecanique de votre voiture : vous avez parfaitement le droit de ne pas faire
appel à un professionnel, mais il est pour le moins excessif au cas où cela
foire d'essayer ensuite d'imputer à autrui vos propres carences.

F.
Avatar
www.juristprudence.fr.st
l'appel pourra, peut-être, être déclaré abusif (?)

mais on peut pressentir qu'il sera plutôt déclaré seulement irrecevable
(hypothèse la plus pessimiste et non opinion sur le cas exposé) ;

le simple fait de faire appel n'est pas en lui même un abus,
a fortiori lorsque l'appelant a été débouté en première instance :
il n'y a pas là de manoeuvre dilatoire de sa part.

--
www.juristprudence.fr.st (accès gratuit sans mot de passe)


"nobody_nowhere" a écrit dans le message de
news:4072782a$0$14153$

"Loulou le Fou" a dit :
>
> Il s'agit de l'art.35 NCPC..(+ certains articles du code d'organisation
> judiciaire) la connexité me semble effectivement un bon moyen de droit..
>
"me semble" est le seul défaut de la cuirasse ! En effet, l'avoué que


j'ai
consulté hier soir me dit que je "risque gros" si l'appel est jugé abusif


!

>
> > En raison de cette interprêtation possible du NCPC sur le mot


"connexe",
> > puis-je selon vous faire appel ou non ?
>
> Je pense, oui.
>
"je pense"... Mais qui peut me donner la "certitude" de ne pas m'engager
dans une voie sans issue, ou pire, encore plus coûteuse pour moi qu'elle


ne
l'est déjà ?

>
> Lol ! Un praticien en fait ce qu'il en veut d'un demandeur néophyte !
>
Ca, je le savais déjà avant de poser ma question ;-(
Mais ce que souhaiterais savoir, c'est s'il y a moyen de contrer ce qui
reste alors une MALHONNTETE (n'ayons pas peur des mots !), mais tout


autant
de la part de l'avocat de la défense que de la part du Tribunal, qui
"accepte" que je sois ainsi mis devant le fait accompli !...

>
> Je te conseille de prendre un avocat, car tu sembles ignorer les


principes
> procéduraux de base, tels que le principe des droits de la défense, la
> communication des pièces adverses dans un temps suffisant,
>
Justement, en l'espèce, les pièces ne m'ont pas été communiquées du tout
avant le moment précis de l'audience, puisque l'avocat n'était même pas là
en début de séance et ne m'a donc remis dans les mains le dossier qu'il
présentait en défanse qu'au moment préci du début de l'audience entre lui


et
moi devant la Cour... Ai-je un recours contre cela ?

>
> la pratique du
> renvoi, et la rédaction de conclusions suivant un syllogisme


juridique...
>
Qui parle de "démocratie", si la justice (volontairement avec un "j"
minuscule dans ce cas !) s'attache à être la plus obscure possible et
inaccessible pour "la France d'en bas" ?

Quant à me payer un avocat, il me faut l'aide juridictionnelle, mais rien
pour autant ne me dit que la procédure ne sera pas jugée "abusive", si


j'en
crois les avis seulement "mitigés", aussi bien de l'avoué d'hier soir que


de
ta part...

Merci en tous cas pour ces quelques infos.




Avatar
nobody_nowhere
"Bluedeep" a dit :

Et pourquoi n'avez vous pas sollicité un report ?



Mon erreur !!!!


C'est vous qui faites le choix de faire le boulot vous même plutôt que de
faire appel à un pro.



Avoir besoin d'un pro pour que justice soit rendue, est-ce bien une démarche
"normale et démocratique" quand l'évidence est démontrée, mais seulement
détournée à cause d'une virgule dans une procédure ? (c'est un exmple, pas
mon cas perso, qui requiert beaucoup + qu'une simple virgule pour aboutir,
j'en conviens...)


C'est valable de la meme manière pour la plomberie de votre maison t ou la
mecanique de votre voiture : vous avez parfaitement le droit de ne pas


faire
appel à un professionnel, mais il est pour le moins excessif au cas où


cela
foire d'essayer ensuite d'imputer à autrui vos propres carences.



Ne peut-être pas confondre "erreur" et "crance", merci...
Avatar
nobody_nowhere
"www.juristprudence.fr.st" a dit :

l'appel pourra, peut-être, être déclaré abusif (?)

mais on peut pressentir qu'il sera plutôt déclaré seulement irrecevable
(hypothèse la plus pessimiste et non opinion sur le cas exposé) ;

le simple fait de faire appel n'est pas en lui même un abus,
a fortiori lorsque l'appelant a été débouté en première instance :
il n'y a pas là de manoeuvre dilatoire de sa part.



l'avoué que j'ai vu hier soir semblait dire que je risquait pourtant la
"procédure abusive" si je faisait appel dans les conditions que j'ai
décrites... Je pense qu'il pouvait vouloir dire aussi que lé défense
pouvait me demander, et obtenir cette fois -heureusement non décernée en
1ère instance- une somme conséquente au titre d'une "procédure abusive" de
ma part à son encontre... Est-ce possible ?
Avatar
Loulou le Fou
"nobody_nowhere" a écrit dans le message de
news:4072fc53$0$17604$

"www.juristprudence.fr.st" a dit :
>
> l'appel pourra, peut-être, être déclaré abusif (?)
>
> mais on peut pressentir qu'il sera plutôt déclaré seulement irrecevable
> (hypothèse la plus pessimiste et non opinion sur le cas exposé) ;
>
> le simple fait de faire appel n'est pas en lui même un abus,
> a fortiori lorsque l'appelant a été débouté en première instance :
> il n'y a pas là de manoeuvre dilatoire de sa part.
>
l'avoué que j'ai vu hier soir semblait dire que je risquait pourtant la
"procédure abusive" si je faisait appel dans les conditions que j'ai
décrites... Je pense qu'il pouvait vouloir dire aussi que lé défense
pouvait me demander, et obtenir cette fois -heureusement non décernée en
1ère instance- une somme conséquente au titre d'une "procédure abusive" de
ma part à son encontre... Est-ce possible ?




Non par principe.... mais bon, tout dépend précisément du contexte de la
conversation.. Il faudrait une mauvaise foi, une manoeuvre dilatoire ou
dolosive, ou manifestement infondée ou irrecevable... (la jurisprudence et
la liste n'étant pas exhaustive) pour constituer une faute délictuelle
(art.1383 c.civ) dans l'abus de droit d'ester en justice.

Mais si tu t'y prends comme avec Brina, ouais, ça risque de constituer un
abus ! (je ne reproche pas le fond, juste la méthode) ;-)

Loulou.
Avatar
nobody_nowhere
"Loulou le Fou" a dit :

Non par principe.... mais bon, tout dépend précisément du contexte de la
conversation.. Il faudrait une mauvaise foi, une manoeuvre dilatoire ou
dolosive, ou manifestement infondée ou irrecevable... (la jurisprudence et
la liste n'étant pas exhaustive) pour constituer une faute délictuelle
(art.1383 c.civ) dans l'abus de droit d'ester en justice.



Merci pour ces précisions, je crois que je vais "tenter l'appel"...


Mais si tu t'y prends comme avec Brina, ouais, ça risque de constituer un
abus ! (je ne reproche pas le fond, juste la méthode) ;-)



As-tu réellement lu "toute l'histoire" ???

Client FREE, je suis bafoué dans mes droits, là aussi, avec un matériel
"fournit gratuitement" mais... inutilisable ! Qu'en penserais-tu si tu en
était toi-même victime ? (et je répète, en lisant TOUTE l'hstoire, sur
proxad et alt.freeks, tu auras un avis peut-être différent sur ma "méthode",
qui n'est qu'une "réponse" au négationnisme de "Brina"...)

Bien à toi et encore merci pour ton aide.
Avatar
Loulou le Fou
"nobody_nowhere" a écrit dans le message de
news:4073b4cb$0$506$

"Loulou le Fou" a dit :
>
> Non par principe.... mais bon, tout dépend précisément du contexte de la
> conversation.. Il faudrait une mauvaise foi, une manoeuvre dilatoire ou
> dolosive, ou manifestement infondée ou irrecevable... (la jurisprudence


et
> la liste n'étant pas exhaustive) pour constituer une faute délictuelle
> (art.1383 c.civ) dans l'abus de droit d'ester en justice.
>
Merci pour ces précisions, je crois que je vais "tenter l'appel"...

>
> Mais si tu t'y prends comme avec Brina, ouais, ça risque de constituer


un
> abus ! (je ne reproche pas le fond, juste la méthode) ;-)
>
As-tu réellement lu "toute l'histoire" ???



De loin oui.
Mais ce qui se passe sur freeks ne concerne pas Proxad.Point.

Client FREE, je suis bafoué dans mes droits, là aussi, avec un matériel
"fournit gratuitement" mais... inutilisable ! Qu'en penserais-tu si tu en
était toi-même victime ? (et je répète, en lisant TOUTE l'hstoire, sur
proxad et alt.freeks, tu auras un avis peut-être différent sur ma


"méthode",
qui n'est qu'une "réponse" au négationnisme de "Brina"...)



Oulala... tu confonds Negationnisme et dénégations.
Attention aux propos que tu utilisent.
Tu es passionné, ce qui risque d'être contre-productif.

Bien à toi et encore merci pour ton aide.




Je me suis moi-même pris la tête avec elle, mais en gardant mon flegme dans
mes réponses (cf.Sur Pfa, "[Brina] Chtiote question" où je signalais des
insultes explicites proférées contre un intervenant qui postait HS, et "Re:
Moi je paie pas les frais de résiliation", où Brina a tenté de me donner des
leçons de droit concernant les rôles d'un huissier)
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