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La Ve République est morte

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Taureau Assis
C'est le constat que fait Paul-Marie Coûteaux à l'approche du 4 février :

"la Ve République est morte depuis longtemps dans son esprit comme
elle l’est maintenant dans sa ­lettre, drame d’ailleurs habituel aux
républiques fran­çaises : la Ire République finit dans la Terreur, la
IIe dans le coup d’État, la IIIe dans le désastre, la IVe dans le
ridicule : voici qu’à présent la Ve s’achève dans l’abdication pure et
simple, ce dont le grand Congrès du 4 février restera sans doute, pour
l’histoire, le symbole le plus marquant.

C’est donc une triple responsabilité qu’endosseront nos
parlementaires à Versailles : en permettant la ratification du traité
supranational, ils renonceront à presque tout ce qui reste à la France
de souveraineté ; réformant encore la Constitution, ils renonceront
aussi à la Ve République ; enfin, ils contrediront à angle droit la voix
du ­peuple telle qu’exprimée le 29 mai 2005, c’est-à-dire qu’ils nieront
le primat du suffrage universel, dont pourtant ils procèdent eux-mêmes.
Nous entrerons alors dans une tout autre ère, qui ne sera pas plus
républicaine (au sens de la res publica, primat de l’intérêt supérieur
de la nation) que démocratique, et qui ressemble fort à ce stade
oligarchique que décrivait déjà Aristote quand il prévoyait les
décadences fatales des républiques."

Pas de RIP.

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Gun &
Il ne faut plus dire des trucs comme ça.

"Taureau Assis" a écrit dans le message de news: fncs6t$5hf$
C'est le constat que fait Paul-Marie Coûteaux à l'approche du 4 février :

"la Ve République est morte depuis longtemps dans son esprit comme
elle l’est maintenant dans sa ­lettre, drame d’ailleurs habituel aux
républiques fran­çaises : la Ire République finit dans la Terreur, la
IIe dans le coup d’État, la IIIe dans le désastre, la IVe dans le
ridicule : voici qu’à présent la Ve s’achève dans l’abdication pure et
simple, ce dont le grand Congrès du 4 février restera sans doute, pour
l’histoire, le symbole le plus marquant.

C’est donc une triple responsabilité qu’endosseront nos
parlementaires à Versailles : en permettant la ratification du traité
supranational, ils renonceront à presque tout ce qui reste à la France
de souveraineté ; réformant encore la Constitution, ils renonceront
aussi à la Ve République ; enfin, ils contrediront à angle droit la voix
du ­peuple telle qu’exprimée le 29 mai 2005, c’est-à-dire qu’ils nieront
le primat du suffrage universel, dont pourtant ils procèdent eux-mêmes.
Nous entrerons alors dans une tout autre ère, qui ne sera pas plus
républicaine (au sens de la res publica, primat de l’intérêt supérieur
de la nation) que démocratique, et qui ressemble fort à ce stade
oligarchique que décrivait déjà Aristote quand il prévoyait les
décadences fatales des républiques."

Pas de RIP.