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Voyage dans le temps : Mac mini (tout court)

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voir_le_reply-to
Je ne sais pas quelle mouche m'a piqué cet après-midi : j'ai sorti de
l'étagère mon Mac mini (tout court, le premier, donc G4) acheté à
l'Apple Expo 2005 sur le stand des "italiens" (ceux qui vendent toujours
des "Macs à Rosny"). Juste pour voir si tout fonctionnait et comment.

C'est effectivement back tou zeu passé ! On retrouve l'interface Aqua,
le look des icônes "skeuomorphes" (y compris la boussole de Safari) Il
est sous Mac OS X v10.4.11 dont "Tiger" (ce qui justifie mon léger
x-post), et il arbore *aussi* dans la barre des menus le logo de de Mac
OS 9 "Classic" (qui justifie le fu2 !). Tiger a représenté à la fois le
dernier système capable de faire tourner Classic "vrai", et le début
d'un certain nombre de fonctionnalités d'OS X qui nous semblent
évidentes aujourd'hui : les dossiers intelligents, Spotlight, Automator,
Quicktime 7 (qu'il nous arrive encore d'utiliser parfois !), un serveur
VNC...

Matériellement, c'était un PPC G4 à 1,25 GHz, avec 512 k de RAM et un DD
de 120 Go (changé), il était doté d'un lecteur SuperDrive (qui
fonctionne !), et de connecteurs USB et FireWire... Il a reconnu ma box
instantanément, et accepte de se faire piloter en partage d'écran depuis
mon iMac sous High Sierra.

Par rapport à certaines critiques usuelle, je trouve que ce n'est pas si
mal : réactif, fonctionnel... l'essentiel.

L'intérêt de ce témoignage : situer la cavalcade ! Comment des jeunes de
moins de trente ans seraient déroutés face à cette interface pourtant OS
X pur jus !

********

Par contre, je l'avais gardé, ce mini, pour pouvoir accéder à mes
archives anciennes dans tous les cas et en particulier pour des softs
tournant sous Classic... et là je me suis tiré une balle dans le pied le
jour où j'ai choisi de chiffrer tous mes disques avec Filevault 2.
Obligé désormais d'avoir un mac récent pour accéder aux fichiers puis
les transférer au mini.

Ce qui peut amener le débat sur les "sauts" technologiques qui créent
des "plafonds de verre" infranchissables, qu'il s'agisse de
compatibilités systèmes, matérielles, logicielles, de modes de connexion
ou d'échanges de données, et de connectiques...

C'est ainsi que mon vieux SE30, sur l'étagère aussi, boote sans problème
si on veut (en Mac OS 6.0.5), mais ne peut plus sortir de lui-même :
plus de disques SCSI à ma disposition, plus rien n'utilise les ports
ADB, plus de réseau Appletalk, plus vraiment et même l'Ethernet (en tout
cas je ne l'utilise plus), il ne savait pas ce qu'était le wifi, plus de
matériels compatibles... et cela guette, évidemment, mon vieux Mac mini
à échéance de quand ? En nombre d'années : il est de combien, le "saut"
?

--
Gérald

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Le Moustique
Le 22/05/2018 à 17:49, Gerald a écrit :
Je ne sais pas quelle mouche m'a piqué cet après-midi :
Matériellement, c'était un PPC G4 à 1,25 GHz, avec 512 k de RAM

Hmmm... Probablement 1024 fois plus de RAM, parce que 512 Ko, même mon
Mac SE en avait plus. ;-)
Par contre, je l'avais gardé, ce mini, pour pouvoir accéder à mes
archives anciennes dans tous les cas et en particulier pour des softs
tournant sous Classic... et là je me suis tiré une balle dans le pied le
jour où j'ai choisi de chiffrer tous mes disques avec Filevault 2.

Inversement, j'ai eu la bonne idée de ne pas chiffrer mes disques, quels
qu'ils soient. ;-)
Ce qui peut amener le débat sur les "sauts" technologiques qui créent
des "plafonds de verre" infranchissables, qu'il s'agisse de
compatibilités systèmes, matérielles, logicielles, de modes de connexion
ou d'échanges de données, et de connectiques...

A partir du moment ou tu pars du principe qu'en informatique, rien n'est
acquis, rien n'est immuable, tu as le choix: soit tu numérises tout,
soit tu conserves une copie sur un support qui ne demande pas une
alimentation électrique pour rester lisible. ;-)
C'est ainsi que mon vieux SE30, sur l'étagère aussi, boote sans problème
si on veut (en Mac OS 6.0.5), mais ne peut plus sortir de lui-même :
plus de disques SCSI à ma disposition, plus rien n'utilise les ports
ADB, plus de réseau Appletalk, plus vraiment et même l'Ethernet (en tout
cas je ne l'utilise plus), il ne savait pas ce qu'était le wifi, plus de
matériels compatibles... et cela guette, évidemment, mon vieux Mac mini
à échéance de quand ? En nombre d'années : il est de combien, le "saut"
?

En pratique, il reste possible d'accéder aux données de ce genre de
vieille machine... mais ça demande d'autres machines, d'âge
"intermédiaire"... Je le sais, j'ai pratiqué. Ca n'est ni rentable, ni
vraiment amusant.
Ensuite, le problème, c'est l'utilité des données récupérées (mis à part
certains domaines très spécifiques -tu vas parler de la musique, j'en
suis sûr), c'est peu ou prou obsolète. Ca va probablement t'amuser,
voire t'arracher une larme de nostalgie, mais ça reste du passé... pas
vraiment utilisable de nos jours, ou du moins pas utile, voire même
agréable pour autrui.
Mais bon, tant que ça t'amuse... pour ma part, j'ai fait ce constat il y
a quelques années, depuis je me suis séparé de tout le matériel inutile
que je possédais, à peu de chose près.
(A ce propos, j'ai toujours un SE/30 pour toi : tu n'aurais pas une
adresse où je pourrais le déposer?)
--
/)
-:oo= Guillaume
)
Je nettoyais mon clavier, et le coup est parti tout seul.
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voir_le_reply-to
Le Moustique wrote:
Hmmm... Probablement 1024 fois plus de RAM, parce que 512 Ko, même mon
Mac SE en avait plus. ;-)

'fectivement ! :-)
Inversement, j'ai eu la bonne idée de ne pas chiffrer mes disques, quels
qu'ils soient. ;-)

À l'usage, ce chiffrement à la volée (en gros) par le système est
tellement transparent ! Et si efficace ! (pour l'instant refus d'Apple
de toute backdoor)... Je persiste à penser que c'est une bonne idée, pas
seulement dans une optique parano mais plutôt dans une optique "de
principe"... un peu politique. Je dirais "pour l'exemple" : demande-toi
si les régimes qui *l'interdisent* te plaisent vraiment...
Nous sommes à l'aube de temps barbares version numérique, avec mise en
place de polices de la *pensée* à brève échéance. Des choses qui nous
semblent banales, ordinaires, acquises de tout temps, sont de plus en
plus remises en cause voire stigmatisées comme le mal : liberté,
égalité, fraternité... À l'instar de tel pays où il serait désormais
interdit de ne pas "croire" en quelque chose... et je ne suis pas sûr
que le pastafarisme les fasse rire ! Idem pour la détection faciale dans
les salles de classe de tel autre pays, destinée à repérer les élèves
qui ne "suivent" pas bien, ou les piétons qui traversent en dehors des
passages protégés !
A partir du moment ou tu pars du principe qu'en informatique, rien n'est
acquis, rien n'est immuable, tu as le choix: soit tu numérises tout,
soit tu conserves une copie sur un support qui ne demande pas une
alimentation électrique pour rester lisible. ;-)

Au niveau *non privé*, la numérisation et la mise à disposition la plus
large possible de notre patrimoine me semble rester la meilleure
sécurité contre l'usure du temps (Gallica et autres). Je ne parie pas
sur une régression anté-numérique possible (genre "Ravage"), les forces
obscurantistes et totalitaires ayant trop besoin de cet outil !
En pratique, il reste possible d'accéder aux données de ce genre de
vieille machine... mais ça demande d'autres machines, d'âge
"intermédiaire"... Je le sais, j'ai pratiqué. Ca n'est ni rentable, ni
vraiment amusant.
Ensuite, le problème, c'est l'utilité des données récupérées (mis à part
certains domaines très spécifiques -tu vas parler de la musique, j'en
suis sûr), c'est peu ou prou obsolète. Ca va probablement t'amuser,
voire t'arracher une larme de nostalgie, mais ça reste du passé... pas
vraiment utilisable de nos jours, ou du moins pas utile, voire même
agréable pour autrui.

Il n'y a pas que moi à être d'un avis différent du tien : À l'Ircam, par
exemple, un département s'occupe spécifiquement de la question de
l'exécution actuelle d'½uvres créées sur des systèmes qui n'existent
*plus* et qui seraient virtuellement "injouables". Ce n'est pas
spécifique au numérique : la question s'était aussi posée pour les
oeuvres classiques (Mozart entre autres) composées pour "glassharmonica"
quand il ne restait plus que deux instruments de ce type dans le monde !
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Harmonica_de_verre>
Hors musique, prenons la photo : en 2000 E.C. (en gros) on a demandé au
grand public de bien vouloir "oublier" la photo argentique, sans pour
autant lui donner les moyens de "conserver" convenablement ses nouveaux
"négatifs" numériques. Total, pour une grande partie de ce grand public,
il y aura un "gap" d'au moins vingt ans (c'est en cours !) pour tout un
pan de la mémoire populaire (placée sur cartes SD ou clés fragiles,
uniques, qui se perdent, ou ne sont plus lisibles, et peu importe le
chiffrement alors !...).
La vraie question est de la création. Un ordinateur (à la différence
d'une tablette) est fait pour créer. Oui, naturellement, quand une
création est historiquement importante, on devrait s'attacher à la
rendre pérenne en actualisant son format... mais qui peut décider à
l'avance de ce qui est important ou pas ?
--
Gérald
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voir_le_reply-to
Gerald wrote:
À l'usage, ce chiffrement à la volée (en gros) par le système est
tellement transparent ! Et si efficace ! (pour l'instant refus d'Apple
de toute backdoor)... Je persiste à penser que c'est une bonne idée, pas
seulement dans une optique parano mais plutôt dans une optique "de
principe"... un peu politique. Je dirais "pour l'exemple"

À la réflexion, je propose d'étendre cette réflexion aux mesures de
sécurité en général.
Aux débuts d'OS X (version 10.0 ou 10.1 ?) les Unixiens qui nous ont
accueilli parmi eux sur usenet nous avaient "mis au jus" des bonnes
pratiques induites par les "privilèges" en cascade et les
autorisations/permissions liées à chaque fichier ou dossier dans Unix
(et la sécurité que cela procurait).
Avoir des comptes "utilisateurs" distincts du compte "administrateur"
était alors considéré comme le bien, travailler dans une unique session
administrateur (pire : en ouverture automatique !) était considéré comme
le mal.
Où en sommes-nous de l'utilisation par défaut des macs, aujourd'hui, par
le "grand public" (et je ne parle même pas de la question des
sauvegardes et archivages !) ?
--
Gérald
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pehache
Le 23/05/2018 à 06:03, Gerald a écrit :
Le Moustique wrote:
Hmmm... Probablement 1024 fois plus de RAM, parce que 512 Ko, même mon
Mac SE en avait plus. ;-)

'fectivement ! :-)
Inversement, j'ai eu la bonne idée de ne pas chiffrer mes disques, quels
qu'ils soient. ;-)

À l'usage, ce chiffrement à la volée (en gros) par le système est
tellement transparent ! Et si efficace ! (pour l'instant refus d'Apple
de toute backdoor)... Je persiste à penser que c'est une bonne idée, pas
seulement dans une optique parano mais plutôt dans une optique "de
principe"... un peu politique. Je dirais "pour l'exemple" : demande-toi
si les régimes qui *l'interdisent* te plaisent vraiment...

Pour te "rassurer", les agences de renseignement ont à mon avis
aujourd'hui les compétences techniques pour diffuser des logiciels
espions invasifs et furtifs, qu'on a peut-être sur nos bécanes sans du
tout s'en rendre compte. cf le virus qui avait été diffusé pour cibler
les centrifugeuses iraniennes. Le chiffrement des disques est alors
totalement inutile.
--
"...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le
même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
Avatar
voir_le_reply-to
pehache wrote:
Le chiffrement des disques est alors
totalement inutile.

Je ne suis pas d'accord :
- tu as évidemment raison sur les limites du chiffrement et la puissance
invasive des malfaisants (qui ne sont pas "que" gouvernementaux !).
- et se croire "en sécurité" (rassuré :-)) est certainement la pire des
choses !
- MAIS la sécurité informatique suit la même logique que la sécurité de
ton domicile : il y a des degrés !
- ce n'est pas parce qu'un camion-bélier pourra venir à bout de
n'importe quelle porte blindée qu'il faut renoncer à plus jamais fermer
sa porte à clé !
- d'autant que le forçage aussi bien d'une serrure de porte que d'un
chiffrage de disque a un coût ! En moyens techniques et humains aussi
bien qu'en temps. Et que pour les malfaisants, ce coût s'évalue en
proportion des gains espérés !
Pour les pauvres quidams que nous sommes ici (en tout cas que "je" suis
!), le gain de mes "petits secrets" numériques, aussi bien que de mes
"petits trésors" à mon domicile ne justifie pas d'y perdre fût-ce cinq
minutes ! Et il est connu que, pour les habitations, si les moyens de
protection qu'on a installés (genre verre anti-intrusion) retardent le
voleur plus de cinq minutes, en général il abandonne et passe à un autre
(à moins d'être tuyauté sur l'existence d'un "vrai" trésor !).
- Le choix du chiffrage se place en fait sur un autre plan, tout comme
l'utilisation d'un VPN, le boycott de Google (au profit de Duck Duck
Go), l'installation d'anti-mouchards sur son navigateur ou le travail en
mode utilisateur simple : *limiter* l'infestation et la puissance
d'action des malfaisants.
- On ne combat pas les épidémies en transformant son environnement en
milieu stérile chirurgical, mais en *réduisant* la puissance d'action
des agents pathogènes au profit de la flore saprophyte. Pareil pour les
ordis.
- Après, on peut aussi jouer le cynisme : tant qu'il y aura des khons
pour ne pas protéger leur système *du tout*, ceux qui le protègent "un
peu" seront à l'abri, les autres servant d'appât. Ce n'est pas mon point
de vue et c'est la raison pour laquelle je tente de partager mes infos.
--
Gérald
Avatar
pehache
Le 23/05/2018 à 10:10, Gerald a écrit :
pehache wrote:
Le chiffrement des disques est alors
totalement inutile.

Je ne suis pas d'accord :
- tu as évidemment raison sur les limites du chiffrement et la puissance
invasive des malfaisants (qui ne sont pas "que" gouvernementaux !).
- et se croire "en sécurité" (rassuré :-)) est certainement la pire des
choses !
- MAIS la sécurité informatique suit la même logique que la sécurité de
ton domicile : il y a des degrés !
- ce n'est pas parce qu'un camion-bélier pourra venir à bout de
n'importe quelle porte blindée qu'il faut renoncer à plus jamais fermer
sa porte à clé !
- d'autant que le forçage aussi bien d'une serrure de porte que d'un
chiffrage de disque a un coût ! En moyens techniques et humains aussi
bien qu'en temps. Et que pour les malfaisants, ce coût s'évalue en
proportion des gains espérés !

Tu parlais de point de vue "politique" et de régimes qui interdisaient
le chiffrement, donc je répondais par rapport à ça. Là on est dans des
enjeux où les moyens mis en oeuvre dépassent largement ceux mis en
oeuvre par les voleurs de numéros de CB.
Pour le reste, le chiffrement des disques ne protège que d'une chose :
ne pas se faire pirater des données personnelles en cas de vol de la
machine (je dis ça parce que certains imaginent que ça empêche aussi les
virus et autres malwares de pouvoir lire les données).
--
"...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le
même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
Avatar
voir_le_reply-to
pehache wrote:
Pour le reste, le chiffrement des disques ne protège que d'une chose :
ne pas se faire pirater des données personnelles en cas de vol de la
machine (je dis ça parce que certains imaginent que ça empêche aussi les
virus et autres malwares de pouvoir lire les données).

Il faut ajouter : les données *stockées*, car pour ce qui est des
données qui *transitent* (émises/reçues), ce sont d'autres dispositifs
qui sont en jeu !
Je me souviens du degré de panique d'un copain découvrant, parce qu'on
avait placé son ordi (non chiffré) en mode "Target", qu'on avait alors
accès à l'intégralité de son disque dur et que les "sessions"
utilisateur (à mot de passe) n'étaient, en soi, qu'un confort
d'organisation et de personnalisation mais *pas* un coffre-fort
numérique !
--
Gérald
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fra-PasDeSp
Gerald wrote:
en 2000 E.C. (en gros) on a demandé au
grand public de bien vouloir "oublier" la photo argentique, sans pour
autant lui donner les moyens de "conserver" convenablement ses nouveaux
"négatifs" numériques.

Pour le numérique il y a les sauvegardes (redondantes). Mais bien sûr
50% (au pif) ne le fait pas, s'imaginant peut être qu'un disque dur est
éternel.
Ce qui me chagrine plus c'est toutes ces photos papier ou diapositives
qu'on ne regardent plus car non numérisées (et qui pour la plupart ne le
seront jamais). Même moi je ne l'ai pas fait, les photos que j'ai faites
quand j'étais ado je les aient lachement abandonnées à mes parents (des
valises entières de diapos de vacances). Ca seraient dommage que je ne
le faisse jamais car je me souviens quand j'étais gamin m'amuser
beaucoup à regarder des photos de mes parents gamins.
--
Fra
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fra-PasDeSp
Gerald wrote:
[...] il était doté d'un lecteur SuperDrive (qui
fonctionne !)

T'as bien de la chance, mes "superdrives" n'ont jamais fait fait plus de
deux ans.
[...]
Par rapport à certaines critiques usuelle, je trouve que ce n'est pas si
mal : réactif, fonctionnel... l'essentiel.

J'utilise au quotidien un mini de 2006 upgradé avec core2duo et ssd et
qui fonctionne comme une horloge avec snow leopard et office 2008. Aucun
besoin d'en changé ; même la navigation internet avec la dernière
version de firefox compatible est fluide sur la plupart des sites.
Et je glousse régulièrement de voir les PC de moins de deux ans des
collègues se mettre à ramer.
--
Fra
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voir_le_reply-to
Fra wrote:
Ce qui me chagrine plus c'est toutes ces photos papier ou diapositives
qu'on ne regardent plus car non numérisées (et qui pour la plupart ne le
seront jamais).

Ça ne s'arrête pas aux photos ni aux photos qu'on avait prises soi-même.
C'est extensible à tous les documents, photo, vidéo, audio, papiers...
et ça s'étend à l'ensemble de ce dont on a hérité en archives familiales
et qui n'existent qu'en un exemplaire unique, fragile, et de surcroit en
cours de dégradation rapide (articles de journaux etc !).
Numériser tout cela prend beaucoup de temps et constitue un travail à
part entière, de lutte contre l'oubli (s'agissant de culture populaire,
ceux de la haute et les vedettes ayant d'autres moyens !), une sorte de
devoir de mémoire qui inclut ses propres souvenirs jamais portés par
écrit (de ceux qui ne sont plus et qu'on peut faire éventuellement
"revivre" un peu ou échapper au destin de n'être plus que deux dates sur
un état civil), voir les souvenirs de nos "anciens" en allant les
interviewer et activer leur mémoire avant qu'il ne soit trop tard.
La tâche est énorme. Je l'ai fait mienne, tout ce qui était vidéos et
même en grande partie super-8 est déjà fait, l'audio aussi, les photos
et les documents sont en cours (dit-il en lorgnant sur les caisses
d'albums empilées à sa gauche !)...
Et ça inclut aussi des documents NON-familiaux : disques rares ou
introuvables, livres itou, films ou livres non publiés en France voire
documentaires passés une fois et jamais rediffusés, heureusement
capturés en VHS ! Je pense à R.A.S. de Yves Boisset, à certains films de
René Vautier, à la version française du "Jean-Sébastien Bach, le
musicien-poète" d'Albert Schweitzer (désormais disponible au Canada), à
"Au-dessus de la mêlée" de Romain Rolland...
Il y a des aspects techniques et "macqueux" liés à cela, aussi...
--
Gérald