La 5G est pleine de promesses : les utilisateurs se voient déjà accéder au très haut débit partout et tout le temps, avec des temps de téléchargement quasi inexistants, une hyperconnectivité renforcée...Mais tout cela ne sera vrai que par jour de beau temps.

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Les premiers tests réalisés un peu partout dans le monde montrent ainsi que la 5G rencontre des difficultés à maintenir ses pleines capacités lors de conditions météorologiques particulières. Ainsi, dans le cadre d'une averse, les débits proposés aux utilisateurs pourraient être divisés par deux et la portée largement réduite.

C'est l'exploitation même des ondes millimétriques au coeur du réseau 5G qui sont à l'origine de cet effet. Autour des 26 GHz, ces ondes possèdent un pouvoir de pénétration très faible et sont ainsi plus facilement perturbées par les obstacles, notamment la pluie. Les gouttes d'eau ont ainsi tendance à absorber une partie du signal.

Selon des estimations, il est établi qu'une onde millimétrique parcourant 1 km sous une pluie d'une intensité de 10 mm/h affiche un débit amputé de 25%, et de 50% sur la même distance avec une pluie de 20 mm/h. La seule parade pour les opérateurs sera de constituer un maillage serré d'antennes relais ou amplifier l'intensité de l'onde. Il serait également possible de basculer d'une fréquence à l'autre en fonction de la qualité du réseau. Notons par ailleurs qu'en France, les premières bandes de fréquences 5G à être mises sur le marché sont situées entre 3,4 et 3,8 GHz, soit des fréquences assez proches de la 4G avec peu de risques d'atténuation.