Parmi les faits qui ont marqué l'actualité de la semaine passée, on note tout d'abord l'économie du piratage pointée du doigt par Luc Besson. Le réalisateur français n'hésite pas à mettre dans le même panier que les adeptes du téléchargement illégal, les hébergeurs et les annonceurs qui en profitent pour toucher quelques deniers au passage.

On rappellera aussi la fin officielle du groupe Lycos sur le Vieux Continent avec un portail désespérément vide désormais et le retour aux anciennes conditions d'utilisation pour Facebook suite à la pression de ses utilisateurs, qui n'entendent pas un tirer un trait sur leur droit à la vie privée. Sans oublier, la condamnation de Free, qui n'est pas parvenu à livrer sa Freebox au bout d'un an.

Sur ce, bonne lecture et bon début de semaine sur GNT !


L'économie du piratage sur Internet dénoncée par Luc Besson : pour le réalisateur français Luc Besson, les internautes ne sont pas les seuls responsables du piratage audiovisuel. Selon lui, il existe une économie du piratage avec comme acteurs les hébergeurs des sites, les annonceurs publicitaires.


Fin officielle pour Lycos Europe : Lycos Europe a commencé à baisser le rideau avec une page d'accueil réduite au strict minimum, la fermeture définitive pour certains services ou alors le passage de relai à d'autres fournisseurs. Le chat et le webmail notamment avec CaraMail sauvé à la dernière minute.


Elle ne veut pas payer pour revenir à XP et poursuit Microsoft : une consommatrice californienne a décidé de poursuivre le numéro un mondial des logiciels en justice après avoir dû payer près de 60 dollars un passage de Windows Vista Business à XP Pro sur son PC Lenovo acheté en juin 2008. Pour la firme de Redmond, la plaignante se trompe de cible, car Microsoft " ne fait pas payer ou ne perçoit pas de royalties si un consommateur exerce ses droits de downgrade ". La somme supplémentaire à débourser est donc le fait du fabricant d'ordinateurs.


Pas touche à la vie privée des utilisateurs de Facebook : après s'être octroyé un droit de possession éternel sur le contenu mis en ligne par ses utilisateurs en changeant insidieusement les conditions d'utilisation, le réseau social Facebook a rapidement fait machine arrière, face à la pression de ces mêmes utilisateurs. Une bourde rectifiée certes, mais qui pourrait lui coûter la désaffection de certains de ses 175 millions d'utilisateurs soucieux du respect de leur vie privée. Lors de la suppression d'un compte, Facebook demande au déserteur si la bourde est la cause de son départ et, si oui, lui suggère de rester puisque tout est rentré dans l'ordre.


Free a été condamné pour une Freebox qui n'est jamais arrivée : faute d'avoir réussi à livrer son modem Freebox à une abonnée qui l'a attendu en vain pendant plus d'un an, le fournisseur d'accès à Internet Free a été condamné par la justice. Il devra ainsi rembourser les frais mensuels pour l'abonnement triple play dont elle n'a pu bénéficier entre décembre 2006 et décembre 2007 et lui verser 200 euros à titre de dommages-intérêts.