Il faut dire que les petits gars de Nerve Software n'ont pas fait preuve d'imagination sur ce coup là, le scénario reste identique à DOOM3.
Un renouveau dans la continuité.
Après avoir nettoyé la base de l'UAC dans le premier opus, il faut se remettre à la tache, les hideux et autres immondices des enfers débarquent de nouveau, plus forts que jamais.
Mais où se trouve donc cet artefact de M..... que le haut commandement ordonne de rapporter '
Douze niveaux identiques à l'ainé, sombres, fangeux, glauques, ça sent la sueur et le stupre, en arpentant moult salles ou entrepôts, laboratoires désaffectés, corridors où les cadavres déchiquetés jalonnent les sols.
En un mot, l'add-on se veut aussi claustrophobe que le premier.
Resurrection Of Evil fait honneur à la famille DOOM, nous y retrouvons avec une certaine jouissance morbide les ajouts comme le Grabber, oui le fusil anti-grave de Half-Life² qui nous permettait de balancer des bidets à la tronche des semi-zombis.
Un artefact d'arme, nous permettra de passer pour invincible, de ralentir le temps, de quoi éclater à la Matrix les monstres avec le ShotGun à canons juxtaposés qui fait son retour.
En tous cas, le moteur graphique du jeu toujours aussi jeune affiche indéniablement, les plus beaux personnages du monde.
La peur reste au rendez-vous et il n'est pas rare de tressauter sur son fauteuil au détour d'une porte ou à la vue d'un gros répugnant jaillissant d'un placard.
Si Resurrection Of Evil vous donnera des frayeurs, mieux vaut aussi avoir une carte graphique à la hauteur, car dans les échanges de boules de feu et de décharges de chevrotines, ça risque de chauffer grave.
Un hit à compter parmi ses préférés, qui va remplir les caisses d'IDSoftware à près de 40 euros le jeu d'une petite douzaine d'heures..!