Le compte Twitter de Thomson Reuters a été la victime d'un piratage. Dans la nuit de lundi à mardi en France, des individus non autorisés ont publié des tweets n'ayant pas pour source Reuters, accompagnés de caricatures politiques sur le conflit en Syrie.

Le compte Twitter de Thomson Reuters - à ne pas confondre avec @Reuters qui est plus généraliste - a été suspendu avant de faire son retour, expurgé des tweets et caricatures non désirés dont BuzzFeed publie un échantillon. Certaines des caricatures dépeignent des actes violents.

Piratage-SEA-Thomson-Reuters

Le piratage est a priori l'œuvre du groupe d'activistes syriens de la SEA qui soutiennent le régime de Bachar Al-Assad. La Syrian Electronic Army - armée électronique syrienne - a déjà un tableau de chasse bien copieux avec les comptes Twitter ou les sites de l'AFP, NPR, CBS, Al Jazeera, la BBC ou encore The Guardian.

En avril, la SEA avait détourné le compte Twitter de l'Associated Press pour publier un tweet sur deux soi-disant explosions à la Maison Blanche au cours desquelles le président américain Barack Obama avait été blessé. Même s'il a rapidement été démenti, ce tweet a eu le temps de faire souffler un vent de panique à la Bourse de New York.

La SEA dit agir contre la déformation de l'information sur le conflit en Syrie tel que présenté par l'Occident. Après plusieurs mois de silence, la SEA a repris ses activités en s'attaquant la semaine dernière au site et à la base de données de l'application Viber.

Source : CNET