Selon les déclarations du CDG (CDMA Development Group), groupe de promotion de la norme CDMA, "la révision A du standard CDMA2000 EVDO fournira aux utilisateurs des débits descendants de 3.1 Mbps et ascendants de 1.8 Mbps, et sera disponible commercialement avant la fin de l'année.
L'équivalent pour le WCDMA en ascendant est l'HSUPA (1.5 Mbps), et il n'y aura pas déploiement massif avant les deux prochaines années. Nous conservons l'avantage."
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Selon James Person, COO du CDG, le passage du CDMA au CDMA2000 est beaucoup plus facile que la migration du GSM à l'UMTS. Le CDG veut donc s'attaquer aux régions technologiquement neutres, en Europe de l'Ouest et dans les pays aux marchés émergents, comme l'Indonésie, l'Inde et la Chine, pour lesquels les régulateurs laissent le choix aux opérateurs de la technologie cellulaire de leur choix.

"Là où il y a à la fois GSM et CDMA, nous sommes compétitif", a-t-il encore déclaré, comme au Japon où l'on trouve KDDI et son réseau CDMA2000 tenant tête au géant NTT DoCoMo, qui a misé sur le HSDPA.

Person croit plus en la VoIP qu'en la téléphonie vidéo comme moteur de croissance, en attendant que les téléchargements de musique et de vidéos séduisent le public.

D'autre part, l'intérêt du CDMA sur les marchés émergents vient aussi de son utilisation en tant que boucle locale radio, sur les bandes 450 MHz et 800 MHz, grâce à la chute des coûts du réseau d'environ 90% depuis 10 ans.

Pourtant, malgré les 275 millions d'utilisateurs des réseaux CDMA2000, à comparer avec les 75 millions pour le WCDMA, nombreux sont les analystes qui estiment que ce dernier a un meilleur potentiel à long terme. Car il y a 2 milliards d'utilisateurs des réseaux GSM, et que le chemin logique d'évolution d ceux-ci passent par le WCDMA.
Ce qui constitue un immense réservoir que le CDG aura bien du mal à contrer...

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