Roborace vient ainsi de lever le voile sur le design définitif de sa voiture de course à la fois électrique et autonome qui s'intégrera dans le cadre des compétitions de Formule E.

Le véhicule mesure 4,5m de long pour 2m de large et embarque une batterie de 540 kW qui alimentera 4 moteurs (un par roue) de 300 kW chacun. Le système de conduite autonome devra être perfectionné et alimenté par une grosse puissance de calcul pour réagir dans des conditions de course.

Ainsi la Robocar dispose de 5 modules LIDARs, associés à 2 radars, 18 capteurs à ultrasons, 2 capteurs optiques de vitesse et 6 caméras dont les images seront analysées en direct par une intelligence artificielle. Au coeur de la machine, c'est un réseau neuronal développé par Nvidia qui officie pour permettre au bolide d'atteindre jusqu'à 320 km/h sur piste et dans des conditions de course impliquant d'autres intervenants.

A l'heure où les véhicules autonomes ne sont pas encore prêts pour les particuliers, on se demande comment Roborace peut se permettre de présenter une voiture capable d'évoluer au milieu d'autres compétiteurs et à des vitesses élevées.

Et c'est là que RoboRace devra convaincre, car lors des derniers tests menés en Argentine, un des prototypes s'est crashé contre un mur... D'ailleurs Roborace ne s'avance pas véritablement sur une quelconque date de déploiement, le groupe n'annonce que des démonstrations dont une aura lieu à Paris le 20 mai 2017.

Reste que comme toujours, l'intérêt de la compétition sportive pour ces modules de conduite pourrait permettre d'accélérer le développement de solutions qui s'adapteront au grand public dans les véhicules de série.