C'est le fail du jour. Le cybermarchand Rue du Commerce (propriété du groupe Carrefour) a mis en ligne une annonce pour la vente à 30 € d'une " tenue d'enfant déporté de la deuxième guerre mondiale ", autrement décrit comme un " déguisement d'enfant déportée " pour sa version féminine.

Une fois repérée, cette annonce parue dans le rayon Jeux & Jouets et dans la catégorie des déguisements et panoplies pour les enfants a logiquement suscité l'émoi sur les réseaux sociaux, et en particulier Twitter.

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Le cybermarchand a présenté ses excuses. " Rue du Commerce condamne fermement la mise en vente de ces costumes et les a aussitôt retirés de la vente. " Le site ajoute qu'un " audit des procédures de mise en ligne a été diligenté. " Il devra permettre d'éviter qu'un pareil écueil ne se reproduise à l'avenir.

Lesdits déguisements étaient vendus par un revendeur partenaire de Rue du Commerce. En l'occurrence, Happyfete qui a également présenté ses excuses et met en avant " une erreur d'intitulé pour des déguisements utilisés pour des reconstitutions historiques. " Il y aurait eu une sorte d'imbroglio de traduction avec déporté et évacué.

Pas très clair… Happyfete souligne " un désagrément indépendant de sa volonté " et précise que les costumes ont été supprimés du catalogue.

Le bad buzz, qui touche ici par ricochet Rue du Commerce, n'est pas une première pour le cybermarchand. Dans un autre registre et du temps où il n'était pas dans le giron du groupe Carrefour, Rue du Commerce avait lancé une campagne de communication que d'aucuns avaient jugé sexiste. Un site qui était dit interdit aux femmes.