Fréquemment, les autorités chinoises parlent de rumeurs en ligne. Une dénomination vague pas forcément simple à définir mais qui pose insidieusement des limites à la liberté d'expression dans l'Empire du Milieu.

Easy Chinese Dialogs Par le passé, ces rumeurs ont été qualifiées de " cancer dangereux " et " nuisible pour le réseau " avec la diffusion de fausses informations. Cet été, une plateforme en ligne anti-rumeur a été mise en place avec le concours de six importants fournisseurs de services en Chine dont Sina Weibo, Sohu et Baidu.

Avec une interprétation juridique, la Chine vient de rendre les choses un peu plus claires pour ses internautes. Si une rumeur jugée diffamatoire est publiée sur une page Web consultée plus de 5 000 fois ou partagée plus de 500 fois via un réseau social, l'internaute encourt jusqu'à trois ans de prison.

Une limite de consultation et partage qui paraît bien maigre dans un pays qui compte 591 millions d'internautes. Dès lors, autant ne rien dénoncer et poster pour garantir la fameuse paix sociale en Chine prônée par les autorités...