Manoir microsoft Selon Associated Press, le tribunal de  Vereshchaginsky District dans la ville de Perm aurait jugé cette affaire " grotesque " et a débouté la requête de Microsoft contre Alexander Ponosov. L'éditeur a désormais dix jours pour faire appel de cette décision.

" Nous pouvons boire du champagne désormais. (...) Bien sûr, c'était grotesque. " a indiqué Ponosov à nos confrères d'AP lors d'un entretien téléphonique. La firme de Redmond n'a pas encore réagi à cette annonce de même que le procureur Alexander Troyanov qui n'a pas souhaité s'exprimer sur cette affaire.

Cette affaire était plutôt considérée comme une tentative ratée de la part des autorités qui souhaitent endiguer le piratage sur le second marché mondial touché par ce phénomène. Le président Poutine a lui-même indiqué que cette affaire était " complètement absurde ", précisant que ce sont les constructeurs de produits contrefaits qui doivent être poursuivis et non les consommateurs.

Récemment, l'ancien leader soviétique Mikhail Gorbachev avait même appelé Microsoft, et en particulier Bill Gates, à une grande clémence envers Ponosov. Selon ce dernier, 12 nouveaux ordinateurs étaient arrivés dans son école avec des versions d'Office et de Windows piratées et installées sur ces machines. L'accusation soutenait le fait qu'il en avait fait la demande lui-même ou bien qu'il était au courant que lesdits logiciels piratés allaient être préinstallés.

Le procureur, qui a déclaré que l'achat de Ponosov avait engendré 10 000 dollars de dommages pour Microsoft, demandait une amende de 110 dollars en lieu et place d'une condamnation à de la prison qui aurait pu aller jusque cinq ans.